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Mon propre blason flotte paresseusement au vent, aussi délavé par la pluie que ceux des autres chevaliers. De sinople sombre à l’aigle bifide d’argent, croisé de sable, il est identique à celui de mon père, hormis pour la ligne noire, en diagonale, qui signale à tous mon état de bâtard.

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L’esprit de sacrifice est une chose remarquable. Même si je dois reconnaître que, pour ma part, je préfère, autant que possible, en être le spectateur plutôt que l’acteur.

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Le seul inconvénient notable des prières chrétiennes, c’est que leur efficacité semble toujours aléatoire, et qu’il faut, paraît-il, croire plus dur que le fer avant d’avoir une chance d’obtenir un résultat. Dieu est au cœur de chaque homme, apparemment. Mais, la plupart du temps, il demeure trop bien caché pour qu’on puisse le trouver.

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Celui qui vit par l’épée finit presque toujours par s’en prendre une dans le ventre. Il y a là comme une sorte de règle. Chacun d’entre nous espère secrètement y échapper, par on ne sait quel miracle, mais il faut admettre que les chances pour que cela arrive sont plus minces que celles d’un crucifié de survivre à sa mise à mort. Encore que, d’après les Évangiles, ce genre de chose peut parfois arriver. De temps à autre.

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LA MAGIE RESTE TOUJOURS pour moi une source d’émerveillement. L’élixir de sang est une médecine à nulle autre pareille. Sa magie guérit les blessures, clôt les entailles et redonne de la force aux ossements du corps. Le secret de sa composition remonte à Hippocrate et seuls quelques très rares adeptes des mystères anciens en connaissent encore la formule exacte. Pour ma part, le grand mestre de la tour d’Airain de Kosigan, Joachim Lodaüs, ne m’en a appris que les ingrédients de base : du sang de dragon et de licorne en quantité inconnue, de la sève d’Arbre-cœur prélevée à l’aube du premier jour d’un mois lunaire, des épices rares et des fils de soie, en nombre et en dosage précis, et bien sûr les enchantements exacts et les mots secrets, dont la scansion m’a toujours complètement échappé. Ajoutez-y au moins une semaine de travail éreintant, et le sacrifice de trois êtres vivants, et vous obtenez l’un des plus puissants breuvages curatifs qui puisse exister. Une gorgée suffit pour vous revivifier en quelques minutes et faire disparaître d’un coup, faim, soif, fatigue et blessures peu profondes. Il en faut deux, si les blessures sont plus graves, ou si les os sont brisés. Et trois si le patient a atteint les portes de la mort. Au-delà de cette limite, rien ni personne en ce bas monde ne peut plus le ramener. Et je ne suis pas pressé de voir si mes capacités à moi peuvent aller au-delà !

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La douleur et la jalousie sont des moteurs puissants, et l’esprit de vengeance m’avait aisément permis de pénétrer dans le lit de la jeune maîtresse, au cœur piqué à vif. Les couvertures en étaient chaudes et douillettes, tout autant que les cuisses de la belle, et j’avoue être de ceux qui aiment à mélanger le plaisir aux affaires. Outre une très agréable partie de jambes en l’air, l’objectif atteint avait été d’accéder aux appartements d’Edward, afin de badigeonner l’intérieur du heaume de son armure fétiche de quelques onces de poudre de perce-neige. Incolore, inodore, mais diablement efficace : cela vous colle des vomissements et une chiasse de tous les diables au bout d’à peine quelques minutes d’exposition.

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« Vous avez l’habitude de raconter votre vie à toutes les jeunes filles que vous rencontrez, messire le Bâtard de Kosigan ?

— Bien sûr que non, Votre Altesse, uniquement à celles qui sont ravissantes, riches et héritières d’un comté. »

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Un tournoi, c'est un peu comme si la noblesse expiait, une fois de temps en temps, ses crimes et ses abus, en se donnant une bonne correction à elle-même.

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Tom, qui était de deux ans mon aîné et qui avait une petite sœur encore en couches, a, tout naturellement, pris les choses en main. Il a attrapé le nourrisson dans ses bras et a commencé à le bercer doucement. Puis il s’est tourné vers moi le sourire aux lèvres. Je me rappelle clairement ses grosses dents carrées sur le devant, sa peau pâle, un peu salie par l’après-midi passé dans les bois, et ses boucles de cheveux d’un roux très sombre. Il m’a fièrement montré le bébé en lançant : « Tu as vu, il a arrêté de pleurer. Je crois qu’il m’aime bien. »

C’est la dernière chose qu’ait dite Thomas Burel.

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L’endroit où va se dérouler le tournoi est déjà noir de monde. Pas encore de spectateurs bien sûr, mais un grand nombre d’artisans, de chevaliers, et toute une armée d’écuyers et de serviteurs, plus affairés et pressés les uns que les autres. Pas mal de gamins aussi, un peu plus à l’écart, attirés comme des papillons de nuit par leur curiosité et leur désir d’héroïsme. Les enfants aiment à s’imaginer le panache au vent et la lance fendant l’air, bravant mille dangers aux couleurs de leur belle ou au nom de l’honneur de leur suzerain. Tous, ils jouent à être des guerriers, tous ils rêvent de combat et de faits d’armes. Tous les garçons en tout cas. Peut-être que quelqu’un devrait se charger de les avertir que le sang et la mort transforment immanquablement ce genre de rêves en cauchemars, et que, sur dix chevaliers faits, neuf ne dépasseront jamais le bel âge de trente ans.

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