Commentaire de lamadeleine

Dès la première phrase : "le cirque arrive sans crier gare", je me suis sentie entraînée dans cet univers du cirque à la frange du réel et de l'imaginaire. En effet, ce lieu a la particularité de n'être ouvert au public que la nuit et de permettre à chaque spectateur de déambuler parmi les nombreux chapiteaux selon le parcours de son choix.

Les descriptions sont enchanteresses et font appel à tous nos sens. Difficile de ne pas respirer l'odeur de la cannelle et du cidre chaud aux épices, de ne pas être éblouie par les feux d'artifice de toutes les couleurs, de ne pas ressentir la chaleur du feu de joie. Que dire aussi des numéros d'artistes qui nous émerveillent !

La romance entre Célia Bowen et Marco Alisdair est menée avec beaucoup d'humour, d'émotion et de poésie.

Tout au long de la lecture, on est dans l'attente de ce combat magique qui devra les opposer et pour lequel ils ont été préparés. Un certain homme en gris, qui ne possède pas d'ombre en a décidé ainsi. La dimension fantastique du roman apporte une profondeur à cette histoire et lui confère un certain mystère. Et les révélations, les péripéties ne manquent pas de ponctuer le récit.

J'ai apprécié également les différentes adresses au lecteur qui m'ont fait participer davantage à la vie des rêveurs, ces passionnés de ce cirque qui revêtent une écharpe rouge.

La figure du cercle apparaît mille et une fois dans le livre. Je ne risque pas d'oublier l'horloge qui se trouve à l'entrée du cirque et qui n'a pas pour seule fonction d'indiquer l'heure.