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— Comment t’appelles-tu, mon garçon ?

— Tomasu.

— C’est un nom typique des Invisibles. Il vaut mieux que tu t’en débarrasses.

Il resta un instant silencieux puis reprit d’une voix brève, dans l’obscurité :

— Tu pourras prendre le nom de Takeo.

Et c’est ainsi qu’entre la cascade et le sommet de la montagne je perdis mon nom, reçus une nouvelle identité et unis mon destin au clan des Otori.

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De ma place, sous les saules, je sentais l’odeur d’eau stagnante des douves, à laquelle se mêlait une autre puanteur : des relents de corruption humaine, exhalés par des corps vivants en train de pourrir lentement.

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Ma main brûlée me tourmentait et j’entendais avec une acuité inhabituelle, presque effrayante, tous les bruits à la ronde – chaque mot prononcé dans les cuisines, chaque rumeur de la ville. Je ne cessais de repenser à ma mère et aux petites filles. Je me disais qu’objectivement je ne les avais pas vues mortes. Elles avaient dû s’enfuir, oui, elles devaient être saines et sauves. Tout le monde aimait ma mère, dans notre village. Elle n’était pas du genre à avoir choisi la mort.

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Ils ont incendié le village et tué…

Le souvenir de mon beau-père s’imposa de nouveau à moi et je fus incapable de poursuivre.

— Les Invisibles ?

Je chuchotai :

— Oui.

— C’est la même chose dans toute la province. Iida attise partout la haine à leur égard. J’imagine que tu es des leurs ?

— Oui.

Je grelottais. On était encore en été et la pluie était tiède, cependant je n’avais jamais eu aussi froid de ma vie.

— Mais ce n’était pas uniquement pour ça qu’ils me pourchassaient. J’ai fait tomber sire Iida de son cheval.

À mon grand étonnement, le seigneur éclata de rire.

— Voilà un spectacle qui devait en valoir la peine ! Mais du coup, tu es doublement menacé. Il va devoir laver un tel affront. Enfin, maintenant tu es sous ma protection. Je ne laisserai pas Iida remettre la main sur toi.

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— Nous avons une longue marche devant nous, et nos estomacs sont vides et nos vêtements trempés. Il faut que nous ayons franchi la montagne avant que le jour soit levé et qu’ils soient lancés à nos trousses.

Il s’éloigna à grands pas et je courus à sa suite, en faisant de mon mieux pour empêcher mes jambes de trembler et mes dents de claquer. Je ne connaissais même pas son nom, mais je voulais qu’il soit fier de moi et n’ait jamais à regretter de m’avoir sauvé la vie.

— Je suis Otori Shigeru, dit-il quand nous commençâmes l’ascension du col. Du clan des Otori, de Hagi. Mais je ne voyage pas sous ce nom, de sorte que tu ne dois pas t’en servir non plus.

À mes yeux, Hagi était aussi lointain que la lune, et même si j’avais entendu parler des Otori je ne savais rien d’eux, sinon qu’ils avaient été battus dix ans plus tôt par les Tohan, lors d’une grande bataille dans la plaine de Yaegahara.

— Comment t’appelles-tu, mon garçon ?

— Tomasu.

— C’est un nom typique des Invisibles. Il vaut mieux que tu t’en débarrasses.

Il resta un instant silencieux puis reprit d’une voix brève, dans l’obscurité :

— Tu pourras prendre le nom de Takeo.

Et c’est ainsi qu’entre la cascade et le sommet de la montagne je perdis mon nom, reçus une nouvelle identité et unis mon destin au clan des Otori.

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Takeshi! Sire Otori m'avait donc nommé d'après sont défunt frère. Et il allait me faire entrer dans sa famille en m'adoptant. Les Invisibles parlent de renaissance par l'eau. Moi, c'était le sabre qui m'avait faire renaître.

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Je fus saisi d’une horreur qui se mêla bientôt de panique. J’avais désarçonné le seigneur des Tohan. Pour expier un tel acte, la torture et la souffrance ne connaîtraient pas de limites. J’aurais dû me jeter à leurs pieds et implorer la mort, mais je compris que je ne voulais pas mourir. Une force bouillonnait dans mon sang et me disait que je ne mourrais pas avant Iida. Il faudrait d’abord que je le voie mort

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Le cheval se cabra en hennissant quand il sentit l’odeur du sang. Iida resta en selle, aussi impassible que s’il était en fer. Une armure noire le couvrait des pieds à la tête, des bois de cerf couronnaient son casque. Il portait une courte barbe noire sous sa bouche cruelle. Ses yeux brillaient, comme ceux d’un homme traquant du gibier

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Le lendemain, mes parents étaient allés rapporter ces propos à Isao, mais personne ne les avait crus. Nous étions loin de la capitale, et les luttes d’influence des clans ne nous avaient jamais concernés. Dans notre village, les Invisibles vivaient avec les autres, avaient le même aspect, les mêmes activités qu’eux. Nous ne nous distinguions que par nos prières. Pourquoi aurait-on voulu nous nuire ? Cela paraissait impensable

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Les assassins avaient empilé avec soin leurs vestes contre un pilier. Je vis distinctement l’emblème de la triple feuille de chêne. C’étaient des hommes du clan des Tohan, venus d’Inuyama, leur capitale. Je me souvins d’un voyageur qui avait fait étape au village, à la fin du septième mois. Il avait passé la nuit dans notre maison et quand ma mère avait dit la prière avant le repas, il avait tenté de la faire taire

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