Lian Hearn

Un tome qui clôture bien le cycle des Otori et qui se passent une dizaine d'années après la prophétie des cinq batailles. Le pouvoir royal de Takeo est bien ancré dans le pays, son royaume prospère. Il a construit une belle famille avec Kaede. Cependant les dangers persistent et la soif de pouvoir de ses adversaires également. Son pouvoir se retrouve contesté par l'empereur et Takeo doit faire front dans différentes directions, son beau-frère s'étant ligué contre lui et souhaite récupérer le trône comme son père Araï. La prophétie annonçant la mort de Takeo par son fils serait-il proche de se réaliser ?

Bien que le récit soit plein de rebondissements, la narration est un peu long et l'écriture dense ce qui fait que j'ai eu plus de mal à me plonger dans cette lecture. J'ai apprécié la fin du récit, bien qu'elle fût attendue, elle était programmée début le premier tome.

De plus, les multiples voix et points de vue qui accompagnent ce récit le rend plus complet, et beaucoup sont les voix de femmes proche de Takeo.

J adore le tom sur tous vivement de lire

Un tome toujours aussi efficace, mais dont les intrigues s'achèvent peut-être un peu trop rapidement. J'aurais aimé voir Fujiwara assassiné par Kaede, une arme à la main. J'aurais aimé voir durer la trahison et le siège d'Araï pour rendre plus crédible le ressentiment de Zenko.

Toutefois, j'aime assez bien la façon dont les amants se retrouvent. Et le prochain tome semble faire un bon de plus de 15 ans dans l'avenir. J'ai hâte de voir la conclusion des aventures de Takéo et Kaede.

J’ai aimé ma relecture, un peu moins que dans mes souvenirs – normal, je l’avais lu adolescente, quand j’avais encore peu d’expériences de lectures de romans, et encore moins un qui se situait dans un Japon médiéval mythique. Ce qui m’a fait descendre le livre d’or à argent, ce sont certains détails… les clichés avec un monde dichotomique, le héro qui apprend quasi sans effort avec une facilité déconcertante, le fatalisme sur la fin de Shigeru mais aussi de Takeo… admettons, c’est un livre jeunesse, on passe facilement outre ces détails. Par contre, ce que je n’ai pas supporté Spoiler(cliquez pour révéler)c’est que Kaede juste après avoir tué le sale type qui essayait de la violer, donc après le choc d’une tentative de viol et d’un meurtre – bien mérité, mais quand même – décide de coucher avec Takeo, alors qu’elle est encore couverte de sang… J’ai horreur de ça – je pense pas qu’après une tentative de viol, ma première idée ne serait pas une partie de jambe en l’air... Mais le truc, c’est qu’en plus, elle est vierge ! Pas de traumatisme, donc, ok – pourtant la 1e fois qu’elle a été agressée, l’auteure s’y était bien pris : choc, dégoût, horreur de son corps, répulsion, etc. ce qui est triste, mais normal… et je n’en reviens pas que j’ai lu ça plus jeune, sans me poser de questions. Enfin, ça arrive à la fin, et jusque là, j’ai vraiment bien aimé le livre, pour ses personnages, ses descriptions, son action rapide, son intrigue pas trop linéaire pour un jeunesse…

J'ai été autant emportée par ce second tome que par le premier. L'intrigue se développe à un bon rythme et l'univers décrit est toujours aussi prenant.

Quel final !

Ce quatrième tome est différent à bien des égard. Il est unique dans cette sage.

Se passant 16 ans après la prise des Trois Pays par Takéo, on voit la prospérité et les évolutions presque avant-gardiste de la société.

L'auteure accentue son univers avec l'Empereur, les Huits Îles, l'arrivée des étrangers, et tout cela suit une ligne historique du Japon. Ce qui est interessant. De plus, les étrangers venus en missionnaires convertir le peuple fait le lien avec les Invisibles, et je trouve ça formidable. Je regrette de ne pas avoir eu plus d'information ou même de connaître le sort de Madaren.

Depuis sa couverture, ce tome fait clairement montre d'une passation de pouvoir entre Takeo (et la fin de son ère) avec le début de Shigeko (sa fille).

La Tribu aussi est approfondit mais je regrette de ne pas savoir ce qu'il advient de Shizuka. Je regrette que les compétences d'Hisao, de Miki et Maya restent encore brumeuses, couvertes de mystères.

Toutefois, j'ai adoré de bout en bout lire ce tome, lire cette saga ! C'est définitivement un récit que je relirai d'ici quelques années !

J adore le tom sur tous les personnage

J ai adore La fin de la série

Un tome consacré au légendaire Shigeru Otori. Si le dans le premier tome, il apparaît impénétrable et charismatique, ce tome me permet de comprendre la complexité de ce personnage.

Quel terrible destin il a eut ! Une vie de prince, avant de devenir un fermier, et de jouer au jeu des faux-semblants avec ses oncles, avec le clan des Tohan.

J'ai beaucoup aimé le parallèle entre Shigeru/Naomi et Takeo/Kaede. Si le premier couple vit dans le secret absolu, incapable de se mettre ensemble officiellement à cause de Iida Sadamu, les plus jeunes, leurs héritiers respectifs, braveront ces dangers grâce à la route pavée de leurs ainés.

C'est une vrai continuité, un lien qui existera pour toujours. J'ai trouvé ça très beau et bien amené. Car dans la saga, les fantômes de Shigeru et Naomi continuent de planer et d'inspirer les jeunes héros.

D'ailleurs, dans le 4ème tome, le plus bel hommage qu'à pu offrir Takeo à son père adoptif, est de nommer sa fille ainé Shigeko après Shigeru.

J'ai adoré conclure cette saga merveilleuse avec l'histoire de Shigeru, alors même que je regrettais déjà sa disparition dans le 1er tome !

ce second tome était passionnant; on apprend plein de choses sur les familles de kaede et takeo, on suit leur "apprentissage", on voit la force de leur amour, leur courage et leur détermination. Kaede est un très beau personnage de femme, très forte et intelligente, qui ose tenir tête à son père et aux hommes pour revendiquer des terres à elle, refuse de se marier, veille sur son domaine et ses hommes. Takeo affronte de nombreux dangers, échappe à une destinée qui ne lui convient pas pour embrasser une destinée dangereuse. les paysages et coutumes asiatiques sont merveilleusement bien décrits. Tout est d'une grande finesse, avec beaucoup de souffle épique. un grand bol d'air frais

Un très bon début de série on attend la suite