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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Haye 2014-05-09T18:39:02+02:00
Diamant

Paru en 1983 au Portugal,soit 9 ans après la "Révolution des œillets", ce récit d'une nuit que passent ensembles un homme et une femme(que l'on n' entendra jamais)qui se sont rencontrés dans un bar et auquel s'ajoute l'évocation poignante de la guerre en Angola(on sent des réminiscences autobiographiques réelles ou fantasmées)illustre avec maestria l'aphorisme qui dit que l'humour est la politesse du désespoir.

Lorsqu'on attaque ce roman,on ne peut plus le lâcher.

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Commentaire ajouté par Ayu_lis_ 2019-02-14T10:34:26+01:00
Lu aussi

Je n'ai pas été surprise par ce roman, il est sympathique mais sans plus, mon chapitre préféré est le "S" avec Sophia, je trouve ça génial avec les petites mémoires et l'idée de sa fille.

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Commentaire ajouté par Idelma 2019-10-01T10:41:51+02:00
Bronze

Un roman assez curieux, qui m'a parfois perdu avec ses comparaisons qui s'étirent en longueurs et ses phrases qui n'en finisse pas. J'ai réellement eu à plusieurs reprise l'impression de lire du Proust. Cependant le style est plus vif et écorché, en lien avec la thématique de la guerre. C'est pour cela que je l'ai préféré à du Proust et que j'ai pu le terminer.

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Commentaire ajouté par Liloulitdeslivres 2023-11-02T09:13:17+01:00
Argent

La guerre en fera un homme. C’est sur ces mots qu’un jeune médecin part pout l’Angola.

27 mois plus tard, le voici qui descend d’avion, poignée de main à ses compagnons d’arme, retour à la vie normale, c’est fini. Mais ou est l’interrupteur ? Comment oublier ?

« … j’aurais voulu ne pas être né pour ne pas assister à cela, à l’idiote et colossale de cela… »

La guerre s’est encastrée, incorporée, imbriquée, incrustée en lui.

« … j’ai vu la misère et la méchanceté de la guerre, l’inutilité de la guerre dans les yeux d’oiseaux blessés des militaires, dans leur découragement et leur abandon… »

Les nuits sont longues, alors reste l’alcool, le sexe pour fuir le cortège des horreurs vécues : membres éparpillés, longues agonies des blessés, morts dans les champs, odeurs, maladies, peur, la colère envers ceux qui décident depuis le Portugal.

« … les soldats me croyaient capable de les accompagner et de lutter pour eux, de m’unir à leur haine ingénue contre les seigneurs de Lisbonne qui tiraient contre nous les balles empoisonnées de leurs discours patriotiques… »

Un texte qui vous donne la nausée, un texte lu avec des pauses, je croyais tout savoir de cette guerre mais en fait il n’y a que le narrateur et ses réflexions. Pourtant je l’ai lu pour son auteur Antonio Lobo Antunes dont l’écriture est magnifique : une pépite. Il est l’architecte des phrases longues, des figures de style. Il joue avec les mots s’en sert à des moments inattendus, c’est un cours magistral.

Et pourtant je ne mets que trois étoiles car c’est trop cru, trop noir, trop laid, tout simplement pas pour moi, même si j’y ai trouvé un très beau passage.

« Vous pouvez éteindre la lumière : je n’en ai plus besoin. Quand je pense à Isabelle je cesse d’avoir peur du noir, une clarté ambrée revêt les objets de la sérénité complice des matins de juillet qui me faisaient toujours l’effet de disposer devant moi, avec leur soleil enfantin, les matériaux nécessaires pour construire quelque chose d’ineffablement agréable que je n’arriverai jamais à élucider. »

Antonio Lobo Antunes m’a donné la clef qui m’a permis d’apprécier, de comprendre mon malaise vis-à-vis de cette lecture poursuivie cahin-caha

« Vous, par exemple, vous qui offrez l’aspect aseptisé, compétent et sans pellicules des secrétaires de direction, seriez-vous capables de respirer dans un tableau de Bosch, en suffoquant sous les démons, les lézards, les gnomes nés de coquilles d’œufs, les orbites gélatineuses et effrayées ? »

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