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- C’est sur ce point, dit Joe, que le système anglais dame le pion aux Américains. Tous les huit ans les Etats-Unis chassent leurs dirigeants, sans s’occuper de savoir s’ils sont qualifiés – mais Churchill reste, simplement. […] Chruchill était le seul grand chef que les Anglais aient eu pendant la guerre. S’ils n’avaient pas su le conserver, ils auraient aussi bien fait de renoncer à la lutte. Je te le dis : un Etat ne vaut que ce que vaut son chef. Führerprinzip – le principe du chef, comme disent les Nazis.
Afficher en entierAssis sur son lit, une tasse de thé tiède à portée de la main, Frink s'empara de son exemplaire du Yi King puis tira de leur étui de cuir les quarante-neuf tiges d'achillée.
Afficher en entierC'est peut-être ça, se disait-elle en remettant le magazine sur le râtelier, les Nazis n'ont aucun sens de l'humour, alors pourquoi auraient-ils besoin de la télévision ? De toute façon, ils ont tué la plupart des grands comédiens. Parce qu'ils étaient presque tous juifs. En réalité, elle s'en rendait compte, ils ont fait périr la plus grande partie des gens du spectacle.
Afficher en entierIl n’y a rien dans ce qu’ils ont fait que nous n’aurions fait à leur place. Ils ont sauvé le monde du Communisme. S’il n’y avait pas eu l’Allemagne, nous vivrions aujourd’hui sous la domination des Rouges. Ce serait bien pire.
Afficher en entierCela ne trompe personne, je n’appartiens pas à ce milieu. A ce pays que les hommes blancs ont défriché et où ils ont bâti l’une de leurs plus belles villes. Je suis un intrus dans ma patrie.
Afficher en entierIls ne comprennent pas l'impuissance humaine. Je suis petit et faible, je n'ai aucune importance au regard de l'univers. Il n'a pas conscience de moi ; je suis invisible. Pourquoi serait-ce un mal ? Les choses ne sont-elles pas mieux comme ça ? Les dieux détruisent ceux qu'ils remarquent. Restez petits... vous échapperez à la jalousie des grands.
(p.70)
Afficher en entierSeigneur... elles lisent un livre, et voilà, on ne les arrête plus.
(p.107)
Afficher en entier"Il m'a brisé. Childan faillit le dire tout haut mais, heureusement, réussit à maintenir la compréhension à l'état de pensée ; à la cantonner à son monde intérieur, comme toujours, isolée et secrète, à lui seul réservé. Il nous a humiliés, ma race et moi. Et je n'y peux rien. Il m'est impossible de me venger ; nous sommes vaincus, et toutes nos défaites ressemblent à celle-là, si ténues, si délicates que c'est tout juste si nous en avons conscience."
Afficher en entierJe suis curieux de voir comment l'auteur décrit un monde dominé par les Juifs et les communistes. Le Reich n'est que ruines, et je suppose que le Japon se retrouve réduit à l'état de province russe ; la Russie s'étend certainement de l'Atlantique au Pacifique. Je me demande s'il évoque une guerre entre Russes et Américains... Ça doit être intéressant. Curieux que personne n'ait écrit un livre pareil avant."
Afficher en entierMr Baynes sortit son portefeuille. Le Japonais s’assit et se mit à
examiner le contenu du portefeuille. Il s’arrêta à la photo d’une jeune fille.
ŕ Très jolie.
ŕ Ma fille, Martha.
ŕ Moi aussi, dit le Japonais, j’ai une fille qui s’appelle Martha.
Actuellement elle se trouve à Chicago pour étudier le piano.
ŕ Ma fille, dit Mr Baynes, est sur le point de se marier.
Le Japonais rendit le portefeuille et attendit.
ŕ Je suis ici depuis deux semaines, dit Mr Baynes, et Mr Yatabé
n’a pas encore paru. Je veux savoir s’il peut encore venir. Sinon, ce que je dois faire.
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