Philip K. Dick
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Note moyenne : 7.42/10Nombre d'évaluations : 1 227
2 Citations 480 Commentaires sur ses livres
Alias et noms de plume
- Philip Kindred Dick
Les derniers commentaires sur ses livres

Très très bon livre. Peut être un des plus réussis de l'auteur. Pourtant l'exercice de l'uchronie n'est pas aisé !
Je ne dirai rien de l'intrigue. À part le contexte "historique", je ne la connaissais pas du tout et ce n'en était que mieux. Du k Dick tout craché: une galerie de personnages complexes, subtils, une psychologie fouillée sans assommer... J'ai rarement autant profité d'un roman ou il y avait autant de personnages et d'histoires croisées, le tout au service de la compréhension d'un monde imaginaire, un vrai bijou scénaristique !
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Philip K. Dick nous perturbe l'esprit, il soulève diverses interrogations pour nous amener à remettre en question notre perception de la réalité qui nous entoure. Il nous amène même à réfléchir sur ce qui définit véritablement un Dieu, à travers son influence, son pouvoir, et son omniprésence... Peut-on même parler d'ubiquité divine !? Certes, cet auteur était excentrique, voire complètement délirant, mais c'est ce qui fait tout son charme...
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Je ne savais pas de quoi parlait Ubik, je connaissais juste K. Dick. C'est une plongée hallucinante dans un monde fantasmagorique, où le lecteur se retrouve à devoir dénouer des dizaines de fils conducteurs. On a l'impression de se perdre, de suffoquer, pour finalement finir par comprendre à quel point K. Dick était un génie de la SF.
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Dans les années 50, Victor Nielson travaille dans le supermarché de sa petite ville américaine comme responsable du rayon fruits et légumes. Son épouse Margo vient le chercher en voiture en compagnie de son fils Sammy quand il a terminé sa journée de travail. De retour à la maison, ils retrouvent l’oncle Ragle Gumm qui gagne chichement sa vie grâce à ses réponses aux énigmes d’un jeu-concours proposé par un journal local. Leurs voisins, le couple Black, sonnent à leur porte et leur proposent de partager un plat de lasagnes. Ils finiront la soirée par une partie de poker. Le lendemain, Ragle invite Junie Black à venir se baigner avec lui. Elle accepte et semble même être attirée par Ragle qui sait bien que le couple bat de l’aile mais craint la réaction du mari s’il découvrait la liaison pour l’instant platonique. Mais quand il va pour s’approcher de la buvette de la plage, celle-ci disparaît soudain à ses yeux. Première étrangeté. Et un jour, Ragle apprend que s’il est toujours en tête de ses concours de devinettes, donc toujours gagnant au point qu’on en parle partout, c’est en raison d’une sorte de tricherie. Il serait le seul à bénéficier de plusieurs réponses. Deuxième étrangeté. Ragle se pose nombre de questions existentielles. Il songe à arrêter et même à partir de la maison. Serait-il en train de commencer une dépression nerveuse ?
« Le temps désarticulé » est un roman à tendance fantastique et même un peu science-fiction ou anticipation sur la fin. L’intrigue est conçue de telle façon qu’elle s'attarde beaucoup sur la vie quotidienne plutôt banale des personnages et ne bascule que vers la fin dans l’étrange, le fantastique et la science-fiction. On a même droit à une très court allusion à des voyages interplanétaires ! Le résultat final est un peu décevant. Le lecteur balance entre une forme de paranoïa possible du héros qui naviguerait sur les eaux troubles de la folie et la manipulation, voire le complot avant de plonger dans le véritable voyage temporel, lequel n’est que partiellement et insuffisamment exploité (à notre goût). Encore plus décevante est la fin qu’on ne déflorera pas pour ne pas « spoiler ». On peut quand même la qualifier d’invraisemblable avec tous ces gens qui ne sont pas ce que l’on croyait. L’ennui, c’est que quasiment rien dans ces révélations ne tient la route. On ressort d’autant plus déçu de cette lecture que le thème en était infiniment prometteur. En conclusion, cet ouvrage des débuts est loin d’être le meilleur du maître bien qu’on puisse y trouver en germes nombre des sujets de son œuvre : l’illusion, la paranoïa, la manipulation mentale, la menace atomique, le totalitarisme et les voyages dans l’espace.
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J'ai, comme beaucoup de gens, découvert cette histoire grâce au superbe film qui a été réalisé par Ridley Scott.
Après l'avoir vu, je me suis plongé avec tout autant de plaisir dans ce roman policier/science-fiction.
Un univers sombre, une autre vision de la vie, et surtout, un très grand classique de l'anticipation. Pour les personnes ayant vu le film et sans en dire trop, je peux simplement vous prévenir que la fin du roman est sensiblement différente à celle du film.
A lire, sans aucun doute !
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Très facile à lire, cet ouvrage repose entièrement sur la question posée par le titre : les androïdes rêvent-ils de moutons électriques? Quelle est donc la limite entre les êtres humains et les androïdes? Quelle est notre capacité, leur capacité à rêver, à vivre? Sur une planète désertée progressivement par les humains capables de la fuir, Rick Deckard devra faire face à toutes sortes de questions psychologiques et métaphysiques, ainsi qu'aux quelques androïdes qui tentent de se dissimuler parmi les humains restants.
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Un univers extraordinaire, une histoire tumultueuse qui se déroule dans toutes les directions sans pour autant nous perdre, ou plutôt si, mais quel bonheur. K. Dick excelle dans la création de univers parallèles et d'avenirs extravagants, Ubik ne fait pas exception à la tradition et procure un véritable plaisir à la lecture. Pour tout amateur de science-fiction ou pour les individus légèrement fous. Ubik, un récit étonnant qui se conclut de manière surprenante ! Une joie de lecture et de révision !
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Ce livre est génial je le lis et relis toujours
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Dans la petite ville de Carquinez en Californie, la vie est plus que calme dans les années soixante. Il y a la ferme des Mc Rae, les plus gros propriétaires terriens du coin et une compagnie des eaux tellement en faillite que toute la tuyauterie est pleine de fuite. Le réparateur ne sait plus où donner de la tête. On trouve aussi une école primaire tenue par M. Wharton qui a la passion de la recherche archéologique. Il possède même une jolie collection privée de pointes de flèches ou de sagaies indiennes. Sans oublier le docteur Terence, l'agent immobilier Leo Runcible marié à une épouse alcoolique et le peintre Dombrosio, marié à Sherry, jolie jeune femme issue d'un milieu nettement plus favorisé que son mari. Dombrosio se rend chaque jour à Los Angeles pour y travailler avec une Alfa-Roméo, dont il est très fier, mais qui détonne un peu dans le décor. Tout ce petit monde va se retrouver dans les turbulences quand Runcible ratera une importante vente immobilière, quand son acheteur lui demandera s'il y a des personnes de couleur dans le quartier. Léo rétorquera qu'il n'y en a jamais eu et qu'il n'y en aura jamais. L'autre lui répond qu'il en a vu un entrer chez les Dombrosio. Léo n'aura de cesse de vouloir se venger de Dombrosio en le dénonçant à la police quand celui-ci roulera non loin de chez lui en état d'ivresse. Il y perdra son permis de conduire et son travail en ville… Et cela n'en restera pas là…
« L'homme dont toutes les dents étaient exactement semblables » n'est absolument pas un roman de science-fiction, même pas un roman étrange et fantastique. En effet, dans l'œuvre prolifique de Philip K Dick, il est possible de trouver d'autres registres. Pour celui-ci, on serait plutôt dans le roman social, de mœurs avec un côté psychologique et sentimental non négligeable. L'intrigue est bâtie un peu bizarrement. Il faut plus de la moitié du livre pour simplement présenter les personnages, tous assez peu sympathiques, en particulier les deux couples, fort mal assortis, qui se déchirent, se chamaillent à longueur de pages et de dialogues d'une assez lassante banalité. L'histoire proprement dite ne démarre qu'au deux tiers de la narration avec la découverte d'un crâne bizarre qui s'avère vite n'être qu'un faux et non la découverte archéologique du siècle. Du coup, l'intérêt déjà assez peu titillé, retombe immédiatement. Et cela ne s'améliore pas avec la fin quelconque et qui tombe complètement à plat. Le lecteur est presque soulagé d'en avoir fini avec ce pensum. Ce titre, déjà loin d'être un des plus marquants, est surtout un des moins réussis de l'auteur, toutes catégories confondues. Bien que très fan de cet auteur, on est obligé de conseiller de faire un détour pour éviter celui-ci.
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Je ne sais pas trop comment commenté ce livre... Les avis précédents sont globalement négatifs, et je peux le comprendre tellement il est déroutant.
C'est une sorte de roman hallucinatoire. On avance dans l'histoire sans vraiment comprendre de là où on part et sans savoir où on va. ça semble décousu mais ça ne l'est pas tant que ça finalement... J'aime beaucoup Phulip K Dick mais bien souvent le lire relève de l'épreuve de force. J'avoue avoir été tenté de lâcher l'affaire vers le milieu... Et puis je me suis accroché et ai même fini par apprécier. Grâce au style de l'écriture, merci le traducteur pour ce bon boulot qui sauve ce roman!
Au final je ne conseillerai pas ce roman à part à des esprits non cartésiens capable de suivre un auteur dans son délire qui digresse bien souvent quitte à nous perdre parfois.
Un commentaire décousu, comme ce bouquin... Parce qu'au final il me laisse un goût étrange de livre ovni difficile à comprendre/cerner mais au style accrocheur et à l'histoire capillotractée.
Afficher en entierOn parle de Philip K. Dick ici :
2017-02-18T18:35:11+01:00
2017-02-15T11:50:56+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Philip K. Dick
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
J'ai lu : 78 livres
Denoël : 40 livres
Gallimard : 35 livres
LGF - Le Livre de Poche : 20 livres
10/18 : 15 livres
Éditions Robert Laffont : 14 livres
Pocket : 12 livres
Éditions du Masque : 8 livres
Biographie
Publié pour la première fois en 1952, Philip K. Dick (1928-1982) s'oriente rapidement, après des débuts assez classiques, vers une science-fiction plus personnelle, où se déploient un questionnement permanent de la réalité et une réflexion radicale sur la folie. Explorateur inlassable de mondes schizophrènes, désorganisés et équivoques, Philip K.Dick clame tout au long de ses œuvres que la réalité n'est qu'une illusion, figée par une perception humaine imparfaite.
L'important investissement personnel qu'il plaça dans ses textes fut à la mesure d'une existence instable, faite de divorces multiples, de tentatives de suicide ou de délires mystiques.
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