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"Entre les hommes et les femmes, seule la mort est l'objet d'un partage équitable".
Afficher en entier- Je me demande bien, Mr. Wolf, dit-elle d'une voix douce, si vous sauriez reconnaître quand des toilettes sont propres.
Elle traversa la pièce et scruta le fond de la corbeille à papier.
- Ou quand une corbeille à papier est vide. Un livre a l'air vrai quand il a l'air vrai, fit-elle, soudain exaspérée. Quand un livre est vrai, y vous donne envie de dire : "Ouais ! C'est comme ça qu'y se conduisent tout le temps, ces tordus." Là, on sait qu'il est vrai, conclut Jillsy.
Afficher en entierJe considère qu'un roman se doit de raconter une bonne histoire.
Afficher en entierLe monde est dangereux et imprévisible, alors qu'on nous vend un monde confortable et sans surprise.
Afficher en entierUn romancier est un médecin qui ne s'occupe que de personnes condamnées.
Afficher en entierMême un nihiliste a une mémoire.
Afficher en entierA l'hôpital, les malades les plus dociles étaient les bébés. Plus les malades étaient vieux, plus ils étaient exigeants ; et moins les gens les supportaient ou les aimaient.
Afficher en entierCe jour-là, Garp avait une envie folle de parler création littéraire, et le jeune Whitcomb avait une envie folle d'écouter.
Jamais Donald Whitcomb ne devait oublier comment Garp lui expliqua ce que l'on éprouvait à commencer un roman.
- C'est comme d'essayer de ramener les morts à la vie, dit- il. Non, non, ce n'est pas exact, c'est plutôt comme d'essayer de maintenir tout le monde en vie - à jamais. Même ceux qui sont destinés à mourir à la fin. Ce sont ceux-là qu'il importe le plus de maintenir en vie.
Garp avait fini par trouver une formule qui paraissait lui plaire :
- Un romancier est un médecin qui ne s'occupe que des incurables.
Afficher en entierLa voiture se faufilait à travers les rues minuscules ; je pris la Spiegelgasse pour rejoindre la Lobkowitzplatz. La Spiegelgasse est une rue si étroite que l'on peut voir au passage le reflet de sa voiture dans les vitrines des boutiques, et j'avais l'impression que nos évolutions à travers Vienne étaient en surimpression comme dans un film, une séquence truquée, comme si nous poursuivions un voyage féerique à travers une ville-jouet.
Afficher en entierDans ce monde à l'esprit pourri, pensait-elle, une femme ne saurait être que l'épouse ou la putain d'un homme - du moins ne tarde-t-elle pas à devenir l'une ou l'autre. Si une femme ne correspond à aucune des deux catégories, tout le monde s'efforce alors de lui faire croire qu'elle n'est pas tout à fait normale.
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