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Rita et John habitaient dans une maison moderne, dotée de trois chambres, juste à côté du garage – n’allez tout de même pas croire qu’on avait de l’essence. Les pompes ressemblaient à deux pierres tombales – verre brisé et métal rouillé – sous lesquelles reposaient les corps de M. et Mme Esso. Je suis passée devant en coup de vent, ne m’arrêtant qu’une fois arrivée à la maison.

Là, je vais devoir vous décrire le village, sans quoi la suite n’aurait aucun sens.

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Cette porte avait toujours eu quelque chose d’étrange. Déjà, parce qu’elle ne donnait sur rien. D’un côté une poignée de pierres tombales, de l’autre une petite cour au sol couvert de gravier, mais elle ne permettait d’accéder ni à une sacristie, ni à un cloître, ni à aucune autre partie de l’édifice. Et puis, elle suscitait les interrogations : qui l’avait construite, et quand ? Les ruines remontaient à plusieurs siècles (« époque pré-médiévale », d’après Miss Keyland), mais la porte, elle, n’avait pas l’air ancienne. C’est vrai, quoi, si elle existait depuis des centaines d’années, comment se faisait-il que le bois n’avait pas pourri ? De toute évidence, elle avait dû être remplacée, mais Rita – qui avait passé toute sa vie au village – m’avait expliqué qu’elle ne l’avait pas vu faire. Tout ça n’avait ni queue ni tête.

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Je vivais avec mes grands-parents. En fait, nous n’étions pas de la même famille. Nous n’avions pas le même sang. Mais je les considérais comme mes grands-parents. Ils s’appelaient Rita et John, et devaient avoir pas loin de quatre-vingts ans… disons qu’ils étaient si vieux qu’on ne se posait même plus la question. Pour être honnête, je dirais qu’ils étaient encore en bonne forme, autonomes quoique lents, et tout à fait compos mentis (en latin, compos signifie « maître », et mentis « de l’esprit ». Miss Keyland me l’avait appris). La seule chose qui m’embêtait chez eux, c’est qu’ils ne parlaient pas beaucoup. Ils aimaient garder les choses pour eux – ce qui est devenu plus compliqué, du jour où ils m’ont adoptée et accueillie chez eux. Tout le monde les avait toujours connus mariés ; ils auraient été perdus l’un sans l’autre.

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C’était la semaine précédant mon seizième anniversaire ; le garçon est passé par la porte et tout a changé. Ça va, ça, comme commencement ? Miss Keyland, qui nous faisait l’école au village, disait toujours que la première phrase devait accrocher le lecteur. Si on perdait son temps à décrire le ciel, le temps qu’il fait ou encore l’odeur de l’herbe fraîchement coupée, les gens laissaient tomber. Or moi, j’ai une histoire énorme à raconter. C’est même l’histoire la plus énorme du monde. La fin du monde… difficile de faire plus énorme, comme histoire.

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