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Très lentement, il tourna la tête. Lorsque ses yeux couleur cuivre semblèrent se poser sur les miens, je dus lutter contre mon instinct pour ne pas coupa la connexion et m'enfuir à toutes jambes.

—Oh, il est trop tard pour que tu fuies, dit-il froidement.

Les mots me percutèrent si fort que j'en restai figée. J'avais espéré qu'avec un peu de temps

- et beaucoup de chance - je parviendrais à lui envoyer des messages précis. Je n'avais jamais envisagé que le pyromane parviendrait à lire dans mes pensées dès le début de notre connexion. Quel genre de créature peut-il bien être ?

—Une créature dangereuse que tu n'aurais pas dû provoquer, répondit-il. Qui que tu sois, je peux t’assurer que je te retrouverai.

La terreur me paralysa l'esprit. Il était en colère, et quand je pensais à ce qu'il faisait à ses ennemis lorsqu'il était de bonne humeur...

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Je me retournai. Ses vêtements et ses chaussures gisaient sur le sol et il était sous la douche. Il n'avait pas pris la peine d'allumer la lumière, mais la porte était ouverte et il avait choisi de se doucher dans ma chambre. Pas dans la sienne. Venant de Vlad, cela équivalait à une invitation formelle à le rejoindre.

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M.Auburn s'appelait en réalité Chacal, selon le patronyme que lui donnaient ses amis. Comme leurs propres noms semblaient aussi factrices que le sien, je les batisai Pervers, Psycho et Boule de Nerfs, car ce dernier semblait incapable de tenir en place.

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" - Vous êtes donc au courant de ce qu'elle peut faire ?

Vlad et moi nous trouvions chacun à une extrémité du même canapé. Il était détendu et moi crispée, mais à la question de mon père, il prit ma main et l'embrassa.

- Aucun de ses talents ne m'est inconnu.

Gretchen écarquilla les yeux et le visage de mon père s'assombrit. Vlad n'aurait pas pu être plus clair.

- Euh, je prends le relais, dis-je. "

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-Tu connais la différence entre une mort noble et une mort idiote?répliquai-je sans prêter attention à sa question. Y en a pas, tu meurt dans un cas comme dans l'autre.

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Chapitre 1

Je garai mon vélo devant le restaurant et essuyai les gouttes de sueur qui perlaient sur ma lèvre. Il faisait étonnamment chaud pour un mois de janvier, mais je préférais passer l'hiver à transpirer en Floride plutôt qu'à me transir dans le nord du pays.Je nouai mes longs cheveux noirs pour dégager ma nuque et la rafraîchir, puis me passai la main sur le front et entrai dans le restaurant, ignorant les tables pour me focaliser sur les clients assis au bar.

Je vis au premier coup d’œil qu'ils étaient pour la plupart de taille moyenne, à part quelques-uns qui étaient très grands. Zut! Si Marty n'étais pas là, j'allais devoir me rendre à un autre de ses établissements de prédilection, et le temps semblait tourner à la pluie.Je me glissai entre les tables en prenant soin de bien garder ma main droite collée contre ma cuisse pour éviter de frôler qui que ce soit. C'était ça ou porter cet encombrant gant électrique qui éveillait toujours l’intérêt des curieux.Une fois devant le bar, je souris au type recouvert de tatouages et de piercings qui se poussa pour me faire un peu de place.

-T'as pas vu Marty? lui demandai-je.

Dean fit non de la tête, ce qui fit tinter les chaînes qui reliaient ses narines à ses oreilles.

-Pas encore, mais je viens d'arriver.

-Raquel?appelai-je.

La barmaid se tourna, révélant un visage aussi beau qui barbu que les touristes observaient plus ou moins discrètement.

-Comme d'habitude Frankie? demanda-t-elle en saisissant un verre à vin.

Ce n'étais pas mon vrai nom, mais celui dont je me servais ces temps-ci.

-Pas ce soir.Je cherche Marty.

-Il est pas encore arrivé répondit-elle.

Raquel ne me demanda pas pourquoi je m'étais déplacée en personne pour poser cette question, alors qu'un coup de fil aurait faire l'affaire.

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Je n'arrivais pas à croire que Marty s'inquiète plus des critiques que j'émettais contre le jeu de rôle malsain de Vlad que de s'être fait embrocher comme un poulet. Peut-être Vlad réagissait-il violemment lorsqu'on mettait son délire en doute. Si c'était le cas, il n'était pas un simple doux dingue, mais franchement bon pour l'asile..

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" - Tu loges tes donneurs de sang au sous-sol ?

- C'est un sous-sol très agréable. Bien plus que les cachots, qui sont un tantinet frisquets en hiver... "

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Je fis mine de m'éloigner, mais sa voix m'arrêta avant que j'aie fait deux mètres.

—Nous n'en avons pas terminé, Leila.

J'aurais préféré ne pas savoir de quoi il voulait parler, mais Vlad avait détaché son bouton de manchette et était en train de remonter les manches de sa chemise et de sa veste, ce qui ne pouvait que confirmer mes soupçons.

—Et si je refusais ? demandai-je. Tu me forcerais ?

Il m'adressa un regard blasé.

—Je n'ai pas à te forcer. Cela te répugne peut-être, mais tu veux vivre.

A présent que ses manches étaient relevées, je vis que les cicatrices de ses mains se prolongeaient sur ses avant-bras, par endroits camouflées par une fine couche de poils noirs.

Je passai pensivement les doigts sur ma propre cicatrice. Je ne me rappelais pas la douleur de ma peau qui avait éclaté lorsque l'électricité de la ligne à haute tension s'était engouffrée dans ma chair. Se souvenait-il de l'origine de toutes ces cicatrices, ou bien l'écoulement des siècles avait-il effacé ces souffrances de sa mémoire ?

—Je me souviens.

Je relevai brutalement les yeux et rencontrai son regard inflexible.

—Lorsque j'étais encore humain, j'étais toujours en première ligne de mes armées, et j'ai conservé mes cicatrices pour la même raison que tu as choisi de garder la tienne... pour ne jamais oublier.

Je tressaillis. Comme il l'avait deviné, Marty m'avait proposé de faire disparaitre ma cicatrice.

S'il versait son sang dessus juste après l'avoir découpée, les incroyables capacités régénératrices de son hémoglobine rendraient à ma peau la perfection immaculée de celle d'un bébé. Mais j'avais voulu conserver les preuves de ce qui m'était arrivé. Chaque fois qu'une personne grimaçait à la vue de ma cicatrice, cela me rappelait que mon égoïsme avait coûté la vie à ma mère.

—Je te l'ai déjà dit, répondis-je d'une voix enrouée par les souvenirs. Tout le monde garde ses péchés incrustés en soi.

Ses canines brillèrent le temps d'un éclair, puis Vlad se mordit le poignet pour faire apparaitre deux trous écarlates.

—Dans ce cas, viens, dit-il en me tendant le bras. Et goûte aux miens.

Lorsque ma bouche se referma sur son poignet, je fermai les yeux. Dis-toi que c'est du vin.

Un vin très âpre à l'arôme cuivré. La première gorgée me fit grimacer, mais je me forçai à

passer la langue sur sa peau pour lécher les dernières gouttes. Son bras, très musclé, était dur comme du bois, mais il avait la peau douce, et aussi chaude que mes lèvres. Lorsque ma langue passa une deuxième fois, c'était parce que je ne pouvais me retenir de découvrir quel goût il avait sans l'âpreté du sang.

Il poussa un grognement sourd, puis ses doigts se crispèrent dans mes cheveux, me tirant la tête en arrière. Les yeux d'un vert éclatant, il me regarda avec une expression si intense qu'elle en était effrayante. Ma bouche s'ouvrit, les lèvres toujours humides de notre contact, mais je ne dis rien. Je savais que je devais lui demander d'arrêter, mais je ne le voulais pas.

Il franchit les quelques centimètres qui nous séparaient encore pour se coller à moi et me tendu la main dont je venais de lécher le sang. Lentement, délibérément, il passa le pouce sur ma lèvre inférieure pour l'essuyer. Il porta ensuite le doigt à sa bouche sans me quitter des yeux.

Mes poumons semblèrent se vider de tout l'air qu'ils contenaient et mon coeur se mit à

tambouriner. Incapable de résister, je posai la main sur son torse et sentis son corps crispé

sous sa chemise grise. Ses muscles se tendirent sous l'effet du courant qui passa en lui, puis sa main se referma sur la mienne. Il l'aplatit contre lui puis, centimètre par centimètre, la fit monter le long de sa poitrine jusqu'à la douceur de son cou et l'irrésistible friction de sa petite barbe avant d'arriver à sa bouche. Ma respiration accéléra, non seulement parce que je le touchais de cette façon, mais aussi à cause de l'intensité de son regard alors qu'il déposait un baiser sur ma paume en me chatouillant avec la langue.

Un bruit sec me fit sursauter comme sous le coup d'une brûlure. Quelqu'un venait d'ouvrir violemment la porte du gymnase. Vlad ôta les doigts de mes cheveux mais ne me lâcha pas la main, et son regard se tourna vers la gauche avec une irritation visible.

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