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Liste des extraits

"- C'est vrai, j'oubliais que ta génération ne connaît plus que les jeux de téléphone portable du genre "Angry Birds". Aux échecs, le pion est la plus faible des...

- Je sais jouer aux échecs, l'interrompis-je. Quand on ne peut pas toucher à un portable ou à une console sans les faire griller, on apprend à se contenter des jeux classiques."

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« Marty jeta un nouveau regard à Maximus. Le visage de ce dernier se ferma, et une autre vague de colère me submergea.

—C'est lui qui l'a ordonné, n'est-ce pas ? Cet enfoiré t'a fait empaler ! Pourquoi ? Ça ne lui suffit pas de se prendre pour Dracula, il faut qu'il pousse le fantasme jusqu'au bout ?

—Chut, il va t'entendre ! souffla Marty.

Il avait pâli, ce que je ne l'avais jamais vu faire, mais j'étais trop furieuse pour m'intéresser à l'amour-propre de Vlad.

—Je m'en fiche. Le nom et le gros château en Roumanie, je veux bien, mais là, c'est de la folie pure...

—Pour l'amour de Dieu, ferme-la ! m'interrompit Marty.

—Sage conseil, maugréa Maximus. »

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Maximus te conduira à ta chambre », déclara-t-il.Il tourna les talons et commença à s’éloigner jusqu’à ce que mon « Attends ! » ne le stoppe net.« Je ne peux pas me doucher avant d’avoir évacué mon excès d’électricité »…, dis-je en haussant les épaules. « Je suppose qu’il n’y a pas de paratonnerre dans le coin ?..« Je t’en trouverai un, me répondit-il en s’approchant. En attendant, sers-toi de moi.

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« — Fais attention, bon sang ! Tu vas nous tuer !

—Non, je vais me tuer. Toi, tu es déjà mort, le corrigeai-je. »

- Le Prince Des Ténèbres T1

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Raquel s'approcha de moi en se caressant la barbe avec lassitude.

— Ça va te coûter cher, Frankie.

Je pensais qu'elle voulait parler des touristes qui avaient filé sans régler leur note. J'étais effectivement responsable de leur retraite précipitée, et je n'en voulais donc pas à Raquel, mais la vie d'une femme valait bien quelques dollars.

Ce ne fut que par la suite, alors que Jackie expliquait en sanglotant ce qui s'était passé à la police, que je compris enfin où Raquel avait vraiment voulu en venir. Et il était alors trop tard.

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- Tu connais la différence entre une mort noble et une mort idiote ? Y en a pas, tu meurs dans un cas comme dans l'autre.

Chapitre 41: page 335

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Chapitre premier

Je garai mo n vélo devant le restaurant et essuyai les go uttes de sue ur qui perlaie nt sur ma lèvre. Il faisait éto nnamme nt chaud po ur un mois de janvier, mais je préférais passer l'hiver

à transpirer e n Floride plutôt qu'à me transir dans le nord du pays. Je no uai mes lo ngs cheve ux noirs po ur dé gager ma nuque et la rafraichir, puis me passai la main sur le fro nt et e ntrai dans le restaurant, ignorant les tables po ur me focaliser sur les clie nts assis au bar.

Je vis au premier co up d'œ il qu'ils étaie nt po ur la plupart de taille moye nne, à part quelquesuns qui étaie nt très grands. Z ut. Si M arty n'était pas là, j'allais devoir me re ndre à un autre de ses établisseme nts de pré dilectio n, et le temps semblait to urner à la pluie. Je me glissai e ntre les tables e n pre nant soin de bie n garder ma main droite collée co ntre ma cuisse po ur éviter de frôler qui que ce soit. C'était ça o u porter cet e ncombrant gant électrique qui éveillait to ujo urs e ncombrant gant électrique qui éveillait to ujo urs l'intérêt des curie ux. Une fois devant le bar, je so uris au type reco uvert de tato uages et de piercings qui se po ussa po ur me faire un pe u de place.

—T'as pas vu M arty ? lui demandai-je.

Dean fit «no n» de la tête, ce qui fit tinter les chaines qui reliaie nt ses narines à ses oreilles.

—Pas e ncore, mais je vie ns d’arriver.

—Raquel ? appelai je.

La barmaid se reto urna, révélant un visage aussi beau que barbu que les to uristes o bservaie nt plus o u moins discrèteme nt.

— Comme d'habitude, Frankie ? demanda-telle e n saisissant un verre à vin.

Ce n'était pas mo n vrai nom, mais celui do nt je me servais ces temps-ci.

—Pas ce soir. Je cherche M arty.

—Il est pas e ncore arrivé, ré po ndit-elle.

Raquel ne me demanda pas po urquoi je m'étais dé placée e n perso nne po ur poser cette questio n, alors qu'un co up de fil aurait parfaiteme nt fait l'affaire. M ême si to us les forains qui passaie nt l'hiver à G ibso nto n faisaie nt comme s'ils n'étaie nt pas au co urant de mo n état, aucun d'e ntre e ux, à l'exce ptio n de

M arty, n'essayait jamais de me to ucher, et même s'il faisait un temps de chie n, ils ne pro posaie nt s'il faisait un temps de chie n, ils ne pro posaie nt jamais de me pre ndre e n sto p lorsqu'ils me croisaie nt sur mo n vélo.

Je so upirai.

—Si jamais il se pointe, dis-lui que je le cherche, OK ?

Il avait de ux he ures de retard po ur notre séance d'e ntraineme nt. M arty était gé néraleme nt à cheval sur la discipline, mais la basse saiso n le re ndait né glige nt. Si je ne le tro uvais pas rapideme nt, je n'arriverais plus à le raiso nner et il passerait le reste de la nuit à

boire et à raco nter des histoires sur l'âge d'or du cirque.

Raquel so urit. Ses jolies de nts blanches formaie nt un co ntraste éto nnant avec sa barbe noire et hirsute.

—Compte sur moi.

Alors que je comme nçais à m'éloigner, Dean fit tinter so n verre avec sa fo urchette po ur attirer mo n atte ntio n.

—Tu ve ux que j'appelle le Tropicana po ur le ur demander si M arty est là ?

Il avait deviné o ù je comptais me re ndre e nsuite, mais cela n'avait rie n de très éto nn

—C'est à moins de de ux kilomètres, et mes jambes o nt besoin d'exercice.

—Je les tro uve très bie n comme ça, ré po nditil d'une voix voilée to ut e n laissant so n re gard s’attarder sur les membres e n questio n avant de remo nter sur le reste de mo n corps.

Comme il faisait chaud, je ne portais qu'un short et un dé barde ur, ce qui lui offrait une vue impre nable. Dean seco ua e nsuite la tête, comme po ur se rappeler que flirter avec moi n'était pas une bo nne idée.

—A bie ntôt, Frankie, termina-t-il sur un to n plus sec.

Une peine aussi familière que vaine me comprima la poitrine. Dean savait e n effet que fantasmer sur mes jambes o u sur n'importe quelle autre partie de mo n anatomie - ne po uvait me ner à rie n, et j'avais acce pté de puis belle lurette que certaines choses m'étaie nt à

jamais interdites. Po urtant, prise d'une faiblesse so udaine, je me surpris à re garder un co uple assis à une table voisine. Les doigts e ntrelacés, ils se parlaie nt à voix basse. Ils ne semblaie nt même pas co nscie nts de ce simple co ntact, mais le ur posture attira mo n atte ntio n comme s'ils

étaie nt éclairés par un spot, transformant la do ule ur dans ma poitrine e n une véritable do ule ur dans ma poitrine e n une véritable brûlure.

Comme s'ils avaie nt se nti le poids de mo n re gard, les amo ure ux levère nt les ye ux vers moi, mais les déto urnère nt presque aussitôt.

Soit ils n'avaie nt pas remarqué la cicatrice qui co urait de ma tempe à ma main droite, soit ils ne la tro uvaie nt pas aussi intéressante que le tato uage d'écaillés qui co uvrait Dean de la tête aux pie ds, la barbe de Raquel, les de ux mètres quarante de J.D., o u les tre nte-cinq ce ntimètres de to ur de taille de Katie, do nt l'effet était e ncore amplifié par ses hanches gé nére uses et so n 95D. D'aille urs, il était e ncore tôt. La plupart des habitués de l'établisseme nt n'arrivaie nt pas avant 21 he ures.

Le co uple re gardait to ujo urs o uverteme nt le gro upe assis au bar, et l'agaceme nt que je resse ntis e n voyant mes amis scrutés comme des bêtes de foire me tira de ma mélancolie passagère. Si certains to uristes ve naie nt à

G ibso nto n po ur admirer les vestiges de cirque qui décoraie nt les rues o u po ur déco uvrir les o urs, élé phants o u autres animaux exotiques dressés parqués devant les maiso ns, la plupart n'étaie nt là que po urvoir les «mo nstres».

Les locaux ne s'e n offusquaie nt pas, o u bie n mettaie nt le urs particularités à profit po ur e n mettaie nt le urs particularités à profit po ur e n tirer de l'arge nt, mais je n'arrivais to ujo urs pas à

éteindre la colère qui bo uillait e n moi lor

étaie nt vides, et ma te nue ne me permettait pas de cacher quoi que ce soit. Après un dernier re gard furie ux, il me to urna le dos.

—Il faut pre ndre quelle sortie po ur aller à

Tampa ? demanda-t-il à la canto nade. M o n G PS ne fo nctio nne pas par ici.

C'était co urant dans la ré gio n, et je co nnaissais la ré po nse à sa questio n, mais je gardai le sile nce, car je ne vo ulais pas risquer de le to ucher une no uvelle fois par inadvertance pe ndant que je lui parlerais.

Je sortis du bar... et une blo nde à l'air tracassé

me re ntra de dans. Elle po ussa un glapisseme nt, et l'é nerveme nt me fit e n faire de même dans ma tête. Après des mois sans le moindre accide nt, je ve nais de griller de ux perso nnes e n moins de cinq minutes. Au moins, le type malpoli avait e ncaissé le gros de mo n é nergie, ce qui faisait que la no uvelle ve nue avait e n effet dû se ntir de l'électricité statique, et no n une mini-électrocutio n.

—Je suis désolée, dis-je e n reculant immé diateme nt.

—C'est ma faute, ré po ndit-elle e n riant et e n me tapotant la main po ur s'excuser. Je ne re gardais pas...

Je n'e nte ndis pas le reste de sa phrase. Des

Je n'e nte ndis pas le reste de sa phrase. Des images me traversère nt l'esprit e n un mélange de teintes noires, blanches et grises.

J'étais au lit avec mon amant, et se uls nos halèteme nts ve naie nt troubler le sile nce de la chambre. Puis je lui murmurais que j'allais dire à

mon mari que je le quittais le w eek-e nd suivant.

M ais ce ne fut pas ce qui me crispa. Ce fut l'image suivante, to ute e n co ule urs cette fois-ci, mais flo ue, comme tro ublée par du bro uillard.

J'étais dans un e ndroit marécage ux, et je re gardais, figée par l’horre ur, les mains de mon mari se refermer sur ma gorge. Une explosion de doule ur m'e nflamma le cou, et son image se brouilla alors que je le griffais et que je tirais sans aucun effet sur ses mains gantées. Il acce ntua la pression tout e n me disant qu'il avait découvert que je le trompais et e n m'expliquant par le me nu comme nt il se dé barrasserait de mon cadavre. La doule ur s'inte nsifia et gagna tout mon corps. Puis, comme par miracle, elle disparut, et j'e us l’impression de m'éloigner e n flottant. M on agresse ur ne bougea pas, les mains toujours serrées autour de mon cou, sans se re ndre compte que j'étais désormais sortie de mon corps. Il me lâcha e nfin, se dirigea vers la voiture, ouvrit le coffre et e n sortit divers objets comme s'il se demandait le quel utiliser objets comme s'il se demandait le quel utiliser e n premier...

—Frankie !

Je clignai des ye ux et revins à la réalité. Les images flo ues disparure nt po ur laisser place au décor familier du bar. Dean se te nait e ntre moi et la femme qui, sans le vo uloir, avait éveillé

mes capacités e n me to uchant la main droite.

M o n ami ne commit pas la même erre ur, mais il

était si près de moi que je dus re garder pardessus so n é paule po ur la voir. Elle se te nait la main comme si elle était blessée, ses ye ux marro n écarquillés alors qu'elle bre do uillait quelque chose l'homme qui, je le savais désormais, était so n mari. L’homme qui la tuerait ce soir si je ne l'arrêtais pas.

—Je n'ai rie n fait ! ré pétait-elle e n bo ucle. Elle s'est mise à crier...

So n mari la saisit par le bras.

—On se tire de ce nid de timbrés, Jackie, o n demandera notre chemin plus loin.

—Arrête-les, dis-je d'une voix pantelante à

Dean, se ntant to ujo urs des doigts invisibles me serrer le co u. Il va la tuer !

Les occupants du bar n'avaie nt pas semblé

prêter atte ntio n à no us jusque-là, mais à mes paroles, to us les ye ux se to urnère nt vers moi.

Jackie me re gardait bo uche bée, mais so n mari

Jackie me re gardait bo uche bée, mais so n mari fro nça les so urcils, puis il comme nça à se frayer un chemin à travers la petite fo ule agglutinée auto ur de no us e n trainant sa femme dans so n sillage.

Dean se mit e n travers de sa ro ute po ur lui blo quer la sortie.

—Vo us n'allez nulle part, dit-il calmeme nt.

Le mari s'arrêta et étudia Dean de la tête aux pie ds. L'ex pressio n de ce dernier était déjà

intimidante e n soi, et les écailles vertes qui ornaie nt sa peau se mire nt à o nduler lorsqu'il croisa les bras, révélant des muscles saillants.

—Allez, marmo nna le mari. Je ve ux pas d'e nnuis...

—Re garde dans so n coffre, l'interrompis-je d'une voix plus assurée. Tu y tro uveras des gants de travail, de l'adhésif et de grands sacspo ubelle.

Les clie nts les plus proches comme nçaie nt à

re garder fixeme nt le mari. Ce dernier ricana, mal à l'aise.

—Je vois pas po urquoi je devrais éco uter ces co nneries...

—Ainsi qu'une hache, une pelle, des lampes de poche, de l'eau de Javel, une pince et un bo uquin de mé decine lé gale, co ntinuai-je. Vo us bo uquin de mé decine lé gale, co ntinuai-je. Vo us avez déco uvert qu'elle vo ulait vo us quitter et vo us ne l'avez pas supporté. Vo us aviez l'inte ntio n de l'étrangler, de lui arracher les de nts et de lui sectio nner le bo ut des doigts.

Comme ça, si jamais o n retro uvait so n corps, cligné plusie urs fois des ye ux, je vis avec satisfactio n qu'il co nvulsait e ncore. Quelques to uristes crière nt, Jackie sanglotait. Je m'e n vo ulais un pe u, mais il valait mie ux quelques larmes que le sort que Phil lui avait réservé.

—Que s'est-il passé ? demanda l'un des inco nnus.

—Il l'a attrapée et elle lui a filé un co up de

Taser, ré po ndit Dean avec brusquerie.

Je n'avais pas de Taser, mais J.D. se plaça devant moi, po ur faire écran de to ute la haute ur de ses de ux mètres quarante.

Jackie parvint alors à se re pre ndre. Les mains tremblantes, elle tira un je u de clés de la poche de Phil. Ce dernier ne parut pas s'e n re ndre compte, tro p occupé qu'il était à se tordre de do ule ur et à se pisser dessus. So n é po use se dirigea vers le parking sans que perso nne ne fasse mine de l'arrêter, mais Dean la suivit, no n sans m'avoir lancé un re gard sévère.

Quelques seco ndes plus tard, elle comme nça

à hurler, ce qui attira les curie ux sur le parking.

Quelques-uns jetère nt des billets sur le ur table, d'autres pas. Jackie devait avoir déco uvert que j'avais dit l'exacte vérité à pro pos du co nte nu du coffre.

Raquel s'approcha de moi e n se caressant la barbe avec lassitude.

barbe avec lassitude.

—Ça va te co ûter cher, Frankie.

Je pe nsais qu'elle vo ulait parler des to uristes qui avaie nt filé sans ré gler le ur note. J’étais effectiveme nt respo nsable de le ur retraite précipitée, et je n'e n vo ulais do nc pas à Raquel, mais la vie d’une femme valait bie n quelques dollars.

Ce ne fut que par la suite, alors que Jackie ex pliquait e n sanglotant ce qui s'était passé à la police, que je compris e nfin o ù Raquel avait vraime nt vo ulu e n ve nir. Et il était alors tro p tard.

Chapitre 2

En sile nce, M arty me re gardait bo ndir sur le trampoline avec plus de force que nécessaire.

Avec so n mètre vingt-cinq, c'était à peine s'il dé passait du bord du trampoline, mais ses favoris, ses rides et ses muscles trapus mo ntraie nt claireme nt qu'il n'était pas un e nfant.

Je déto urnai les ye ux de lui et me co nce ntrai, remarquant à peine le paysage qui mo ntait et desce ndait à chaque saut. Une fois assez haut, je serrai les ge no ux co ntre ma poitrine, puis me te ndis à no uveau e n pointe avant que mes pie ds reto uche nt le tapis po ur m'e nvoyer re bo ndir une no uvelle fois.

«Pas assez serré, le groupé ! e nte ndis-je presque crier mo n ancie n e ntraine ur. Cela te coûterait un point e ntier, Leila. Tu n’inté greras jamais l'é quipe avec des scores aussi faibles.»

J'écartai ces so uve nirs et me co nce ntrai sur mo n mo uveme nt suivant : un barani ball-o ut. Je le massacrai e ncore plus que le précé de nt, et mo n pie d glissa e n arrière de manière mo n pie d glissa e n arrière de manière embarrassante lorsque j'atterris. Encore une dé duction, pe nsai-je automatiqueme nt, mais je me lançai to ut de même dans la dernière série de sauts et de vrilles. Aucun juge digne de ce nom ne m'aurait do nné de bo nnes notes po ur mes cabrioles, mais elles étaie nt impressio nnantes à re garder, et les spectate urs du cirque e n raffolaie nt.

Cette fois-ci, au lie u de retomber sur le trampoline, je changeai de directio n à la dernière seco nde et atterris rudeme nt sur les

é paules de M arty. M a vitesse et mo n poids auraie nt dû le faire tomber à ge no ux et lui casser plusie urs os, mais il resta droit comme un i. Il attrapa mes chevilles et me stabilisa assez fermeme nt po ur que je me re dresse de to ut mo n mètre soixante-huit, les bras levés audessus de ma tête e n signe de triomphe.

—Et la fo ule est e n délire, dit-il iro niqueme nt alors que je saluais.

Il me lâcha les chevilles et je sautai par terre.

—La fo ule n'est plus ce qu'elle était. Les ge ns o nt tro p de choses à faire po ur aller voir des cirques ambulants.

Il gro gna.

—Si cela ne te nait qu'à Stan, ta réce nte célé brité no us aiderait à changer cet état de fait.

célé brité no us aiderait à changer cet état de fait.

Je grimaçai au so uve nir de la joie qu'avait ex primée mo n patro n e n appre nant ce qui était arrivé avec Jackie de ux semaines plus tôt. Au moins, perso nne n'était collé à la barrière de notre terrain aujo urd'hui. Comble de malchance, la sœ ur de Jackie était jo urnaliste, et elle s'était empressée de ré pandre l'histoire de ma

«prémo nitio n» dans to us les mé dias aux quels elle avait accès. Phil avait plaidé no n co upable, et les pre uves n'avaie nt pas été assez solides po ur démo ntrer qu'il avait bie n e u l'inte ntio n d'assassiner sa femme ; mais ce que je savais de l'inte ntio n que Jackie avait de le quitter, ainsi que ma descriptio n très précise de ce que co nte nait le coffre, avait suffi à attirer les curie ux ces de ux dernières semaines. Sans ma male nco ntre use te ndance à électrocuter to us ce ux que je to uchais, j'aurais pu faire fortune e n lisant l'ave nir dans les lignes de la main, mais e n fait, j'étais plus qu'impatie nte que mo n quart d'he ure de célé brité to uche à sa fin.

—Il faut que les ge ns o ublie nt ce do nt je suis capable. Tu sais po urquoi.

M arty me re garda avec une ex pressio n empreinte de tristesse.

—Ouais, petite. Je sais po urquoi.

Il me tapota le bras sans grimacer au co up de jus qu'il prit à mo n co ntact. Il e n avait l'habitude et, e n o utre, M arty n'était pas humain, et n'e n resse ntait do nc pas le même effet que mes co ngé nères.

—Entre, je vais te pré parer un milk-shake, ajo uta-t-il avec un dernier tapoteme nt paternel.

Je to urnai la tête po ur lui cacher ma grimace.

M arty était si fier des bre uvages qu'il co ncoctait que je me forçais à e n boire au moins un par semaine malgré le ur go ût écœ urant. Si je n'avais pas remarqué qu'ils me faisaie nt effectiveme nt du bie n, je les aurais discrèteme nt versés dans un pot de fle urs au lie u de les avaler.

—Euh, to ut à l'he ure. Il faut que je rè gle les pro blèmes de cette dernière série de flips.

So n ricaneme nt disait claireme nt qu'il n'e n croyait pas un mot, mais il ne ré po ndit pas.

Quelques seco ndes plus tard, j'e nte ndis la porte de la caravane se refermer.

Une fois se ule, je me reco nce ntrai sur mo n numéro. Celui de M arty co nsistait à éviter plusie urs o bjets ex plosifs à temps po ur me rattraper lors de certains sauts de trampoline o u de trapèze, mais comme il n'était pas humain, il n'avait pas besoin d'un e ntraineme nt aussi inte nsif que le mie n. C'était aussi bie n, car cela inte nsif que le mie n. C'était aussi bie n, car cela no us aurait co ûté une fortune e n accessoires et e n matériel ex plosif, sans parler des dé gâts que cela aurait occasio nnés à la pelo use. N o us lo uio ns le terrain o ù était installée la caravane, et no us devio ns do nc payer to ut ce que no us e ndommagio ns.

Enfant, je n'avais jamais rêvé de travailler dans un cirque, mais à cette é po que, je n'avais pas e ncore comme ncé à griller les circuits de to us les appareils électriques que je to uchais, ni à

électrocuter les ge ns au moindre co ntact. Avec ce stigmate, j'avais déjà de la chance d'avoir du travail. Le se ul autre métier e nvisageable était celui de co baye du go uverneme nt, comme s'e n lame ntait mo n père lorsqu'il parlait de mo n choix de carrière.

Je co ntrôlai avec soin mes sauts, dévelo ppant un rythme qui me permettait d'o ublier to us mes so ucis. La co nce ntratio n était un facte ur de ré ussite capital, comme no us le rappelait to ujo urs mo n ancie n e ntraine ur. Il avait parfaiteme nt raiso n. Très vite, je ne remarquai même plus les clôtures, les jardins et les toits qui réapparaissaie nt à chaque saut et qui se bro uillère nt bie ntôt e n une masse de co ule urs indistinctes, j'exécutai alors ma série de sauts pérille ux, de flips et de vrilles puis atterris les pérille ux, de flips et de vrilles puis atterris les pie ds écartés et les ge no ux lé gèreme nt pliés po ur absorber l'impact. Le trampoline trembla mais je restai ferme et évitai le pas e n arrière syno nyme de pé nalité. Je levai e nsuite les bras et saluai bie n bas po ur clore mo n numéro.

—Bravo, dit une voix sarcastique.

Je me re dressai, te ndue de la tête aux pie ds.

J'avais été se ule lorsque j'avais e ntamé mo n salut, mais dans la poignée de seco ndes qui s'étaie nt éco ulées de puis, quatre hommes

étaie nt apparus, chacun à un coin du trampoline.

Ils ressemblaie nt à des to uristes lambda, vêtus de jeans et de tee-shirts, mais se ul M arty po uvait bo uger aussi vite, ce qui signifiait qu'ils n'étaie nt pas humains. J'étais naturelleme nt méfiante e nvers les autres espèces, et le so urire froid que j'e ntraperçus sur les lèvres de l'inco nnu aux cheve ux auburn m'apprit qu'ils n'étaie nt pas là po ur demander le ur chemin. Je te ntai de maitriser mo n po uls qui comme nçait à

s'emballer. Avec un pe u de chance, ces créatures pe nseraie nt que cela ve nait des exercices que je ve nais de faire, mais l'o de ur de ma pe ur devait certaineme nt me trahir.

—C'est une pro priété privée, dis-je.

—Tu dois être Frankie la Fantastique,

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— Leila.

Le harpon en argent enfoncé dans sa gorge rendait la voix de Maximus méconnaissable, et il était à ce point couvert de sang séché qu’il me fallut quelques instants pour voir qu’il était entièrement nu.

— Qu’est-ce que tu fais là ?

Je ris autant que la situation le permettait.

— Oh, tu sais, je passais dans le coin…

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Gretchen leva les yeux par-dessus mon épaule et regarda le vampire que je n'avais pas encore réussi à convaincre, puis donna un coup de menton.

—Je suis censée laisser ta vie entre les mains de Dracula sans broncher ?

— Pas de Dracula, dis-je avec un léger sourire tout en me retournant. De Vlad Tepes, ancien voïvode de Valachie, et également l'homme le plus arrogant, le plus dangereux et le plus effrayant que j'ai jamais rencontré.

Ses lèvres se retroussèrent sous l'effet d'un amusement dédaigneux.

— Les compliments ne me feront pas plus plier que les supplications, Leila.

—Vous prenez ça pour un compliment ? demanda Gretchen, incrédule.

— Bien sûr, répondit-il avec un sourire qui dévoila ses canines. Elle vient d'énumérer toutes mes meilleures qualités.

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CHAPITRE 17

J’avançai et lui pris le poignet. Si j'hésitais, ou si je commençais à réfléchir, ma détermination risquait de s'envoler. De plus, il avait raison. Mon envie de vivre dépassait le dégoût que m'inspirait le sang de vampire. Vlad ne me connaissait que depuis quelques jours, mais il le savait déjà. Marty vivait avec moi depuis des années, mais n'y avait jamais suffisamment cru pour m'avouer ce qu'il faisait.

Lorsque ma bouche se referma sur son poignet, je fermai les yeux. Dis-toi que c'est du vin. Un vin très âpre à l'arôme cuivré. La première gorgée me fit grimacer, mais je me forçai à passer la langue sur sa peau pour lécher les dernières gouttes. Son bras, très musclé, était dur comme du bois, mais il avait la peau douce, et aussi chaude que mes lèvres. Lorsque ma langue passa une deuxième fois, c'était parce que je ne pouvais me retenir de découvrir quel goût il avait sans l'âpreté du sang.

Il poussa un grognement sourd, puis ses doigts se crispèrent dans mes cheveux, me tirant la tête en arrière. Les yeux d'un vert éclatant, il me regarda avec une expression si intense qu'elle en était effrayante. Ma bouche s'ouvrit, les lèvres toujours humides de notre contact, mais je ne dis rien. Je savais que je devais lui demander d'arrêter, mais je ne le voulais pas.

Il franchit les quelques centimètres qui nous séparaient encore pour se coller à moi et me tendre la main dont je venais de lécher le sang. Lentement, délibérément, il passa le pouce sur ma lèvre inférieure pour l'essuyer. Il porta ensuite le doigt à sa bouche sans me quitter des yeux.

Mes poumons semblèrent se vider de tout l'air qu'ils contenaient et mon cœur se mit à tambouriner. Incapable de résister, je posai la main sur son torse et sentis son corps crispé sous sa chemise grise. Ses muscles se tendirent sous l'effet du courant qui passa en lui, puis sa main se referma sur la mienne. Il l'aplatit contre lui puis, centimètre par centimètre, la fit monter le long de sa poitrine jusqu'à la douceur de son cou et l'irrésistible friction de sa petite barbe avant d'arriver à sa bouche. Ma respiration accéléra, non seulement parce que je le touchais de cette façon, mais aussi à cause de l'intensité de son regard alors qu'il déposait un baiser sur ma paume en me chatouillant avec la langue.

Un bruit sec me fit sursauter comme sous le coup d'une brûlure. Quelqu'un venait d'ouvrir violemment la porte du gymnase. Vlad ôta les doigts de mes cheveux mais ne me lâcha pas la main, et son regard se tourna vers la gauche avec une irritation visible.

— Quoi ? demanda-t-il froidement.

Maximus s'approcha de nous. Un regard lui suffit pour comprendre ce qui se passait. Je reculai, emplie de honte et non plus du désir qui m'avait submergée lorsque j'avais léché la main de Vlad pour la seconde fois. J'avais accepté de laisser une semaine à Maximus pour voir si nous étions faits l'un pour l'autre, mais il venait de me surprendre dans les bras de son patron au bout d'une seule journée. Traînée, me réprimandai-je.

—Vous avez de la visite, dit Maximus.

Son visage restait impassible, mais je n'en reculai pas moins, gênée, et essayai de dégager ma main de celle de Vlad.

Ce dernier me lâcha et croisa les bras tout en adressant son fameux sourire à la fois aimable et terrifiant à Maximus.

—Et ce visiteur est si important que tu devais absolument me l'annoncer sans même prendre le temps de frapper à la porte ?

Je pâlis en entendant la menace qui couvait sous ces paroles soyeuses. Il n'allait tout de même pas s'en prendre à Maximus pour une raison aussi futile ? Arrête, pensai-je à son intention.

Je me retins d'ajouter « s'il te plaît » car je savais que ce mot n'avait aucun effet sur lui.

—Je vous prie de m'excuser, mais il s'agit de Mencheres et de son Maître associé, expliqua le vampire blond, qui ne semblait pas réellement désolé, même s'il inclina le buste. Ainsi que leurs épouses.

Je commençai à m'éloigner, car j'avais retrouvé toute ma tête à présent que j'avais quitté la proximité enivrante de Vlad. Mais qu'est-ce que je m'apprêtais à faire ? Rien de très malin, en tout cas.

—Leila, arrête, dit Vlad.

Je continuai de me diriger vers la porte.

—Tu as de la compagnie, je vais m'éclipser...

—Arrête !

J'obéis à son ton impérieux, puis jurai. Je n'étais pas son employée ; il n'avait aucun ordre à me donner.

—Non, répondis-je d'un air de défi. Je suis pleine de sueur et de sang et je veux prendre une douche. Tout ce que tu as à me dire peut attendre.

Maximus perdit son impassibilité et me regarda comme si j'étais une Martienne. Vlad fronça les sourcils et ouvrit la bouche pour répondre, mais avant qu'il ait pu parler, un rire éclata dans le couloir.

— Il faut absolument que je rencontre l'inconnue qui vient de te remettre si glorieusement en place, Tepes, déclara une voix à l'accent anglais.

—Au fait, ils sont déjà descendus, maugréa Maximus une seconde avant que quatre personnes apparaissent dans l'encadrement de la porte.

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