Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 072
Membres
1 015 053

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Lord Maccon ainsi qu'une certaine partie de son anatomie qu'elle tenait à présent avec fermeté dans sa main, bondit violemment.

Mademoiselle Tarabotti le lâcha. << Ooops, dit-elle. Je n'aurais peut-être pas dû ? >> Elle s'interrompi, humiliée.

Il s'empressa de la rassurer. <<Oh, non, vous devez, au contraire. C'était inattendu, c'est tout.>> Il se pressa suggestivement contre elle.

Afficher en entier

— Le professeur Lyall colporte des ragots ? 

Alexia arracha son regard du corps du comte pour regarder son visage.

— Comme une vieille commère sur la place de l’église.

Afficher en entier

« C’est assez proche de la vérité, dit-il. Nous autres membres du club Hypocras trouvons ces théories intrigantes mais nous préférons l’idée selon laquelle la métamorphose se produit à la suite d’une transmission d’énergie : un type d’électricité. Bien qu’une petite minorité penche pour les champs éthéromagnétiques. Avez-vous entendu parler de l’électricité, mademoiselle Tarabotti ? »

Bien sûr, espèce de cornichon, eut envie de rétorquer Alexia.

Afficher en entier

— Quoi donc, mon minuscule cornichon ?

Afficher en entier

Lord Maccon rit pour de bon. « Vous êtes à peu près aussi discrète qu’un marteau de forgeron. »

Afficher en entier

"Merde", dit lord Maccon en voyant qui se tenait devant lui. " Mademoiselle Tarabotti. Qu'ais-je fait pour mériter une visite si tôt le matin ? Je n'ai même pas encore bu ma deuxième tasse de thé."

Afficher en entier

Son ton autoritaire fit se hérisse Alexia. "Ne me donnez pas d'ordre sur ce ton, espèce de..." Elle chercha un terme particulièrement insultant. " Louveteau ! je ne fais absolument pas partie de votre meute? "

Lord Conall Maccon, compte de Woosley, était le mâle Alpha des loup-garous locaux; en conséquence, il avait accès à une large panoplie de méthodes authentiquement vicieuses pour s'occuper de mademoiselle Tarabotti. Au lieu de prendre l'insulte de haut ( louveteau, non mais !), il sortit sa meilleur arme offensive, résultat de dizaines d'années d'expérience personnelle avec plus d'une femme Alpha. Il était peut être écossais de par sa naissance, mais de ce fait, il était bien préparé à traiter avec des femelles au caractère bien trempé. " Cessez vos petits jeux verbaux, madame, ou je vais aller dans cette salle de bal trouver votre mère et l'amener ici. "

Alexia plissa le nez." Ah, j'adore ! Voilà qui n'est vraiment pas fair-play. Comme c'est inutilement cruel de votre part " gronda-t-elle.

Afficher en entier

« Ah, professeur Lyall, ravie de vous revoir. »

Elle sourit, soulagée.

Le professeur Lyall, le Bêta en question, un homme entre deux âges de petite stature et aux cheveux châtains, avait un caractère aussi agréable que celui de son Alpha était revêche. Il lui sourit et ôta son chapeau, qui avait une coupe de première classe dans un tissu raisonnable. Sa cravate était aussi subtile : tout en étant expert, le nœud était bien humble.

« Mademoiselle Tarabotti, comme c’est délicieux de nous retrouver de nouveau en votre compagnie. » Sa voix était douce, comme ses manières.

« Cessez avec ces égards, Randolph », aboya lord Maccon. Le quatrième comte de Woolsey était bien plus imposant que le professeur Lyall et fronçait en permanence les sourcils. C’était du moins l’impression qu’il donnait lorsqu’il était en présence de mademoiselle Alexia Tarabotti, et cela depuis l’incident du hérisson (lequel n’était, vraiment, sincèrement, pas de sa faute). Il avait aussi des yeux fauves d’une beauté déraisonnable, des cheveux acajou et un très beau nez. En cet instant, les yeux fixaient Alexia à une distance assez intime pour être choquante.

« Comment se fait-il, mademoiselle, que chaque fois que je dois nettoyer une bibliothèque vous vous trouviez au beau milieu ? » lui demanda le comte.

Alexia lui lança un regard glacial et épousseta le devant de sa robe de taffetas en vérifiant qu’elle n’avait pas reçu des taches de sang.

Lord Maccon la regarda faire d’un œil appréciateur. Mademoiselle Tarabotti avait beau se regarder tous les matins dans le miroir avec une certaine désapprobation, il n’y avait strictement rien qui clochât du côté de sa silhouette. Il aurait fallu qu’il eût bien moins d’âme et encore moins de pulsions pour ne pas remarquer cet appétissant détail. Bien entendu, il fallait toujours qu’elle gâche son attrait en ouvrant la bouche. À son humble avis, le monde n’avait encore jamais produit de femelle au bavardage aussi contrariant.

« Adorable, mais inutile », dit-il en indiquant les efforts d’Alexia pour ôter des taches de sang inexistantes.

Elle se souvint que lord Maccon et ses semblables étaient tout juste civilisés. On ne pouvait tout simplement pas en attendre trop d’eux, surtout dans des circonstances aussi délicates que celles-ci. Bien entendu, cela n’expliquait pas l’existence du professeur Lyall, qui était toujours d’une parfaite urbanité. Elle jeta un coup d’œil appréciateur dans sa direction.

Le froncement de sourcils de lord Maccon s’accentua.

Mademoiselle Tarabotti se dit que le manque de comportement civilisé était peut-être à imputer exclusivement à lord Maccon. La rumeur prétendait qu’il n’avait pas vécu très longtemps à Londres et que, de tous les endroits barbares de la Terre, il était originaire d’Écosse.

Le professeur toussa délicatement pour attirer l’attention de son Alpha. Le regard jaune du comte se concentra sur lui avec une telle intensité qu’il aurait dû le brûler pour de vrai.

« Oui ? »

Le professeur Lyall était accroupi au-dessus du vampire et examinait l’épingle à cheveux avec intérêt. Il tâta la blessure, un mouchoir d’un blanc immaculé enroulé autour de la main.

« Très peu de saletés, en fait. Presque pas d’éclaboussures. » Il se pencha en avant et renifla. « Westminster, sans le moindre doute », affirma-t-il.

Le comte de Woolsey parut comprendre. Il tourna son regard perçant vers le vampire mort.

« Il devait avoir très faim. »

Le professeur Lyall retourna le corps. « Que s’est-il passé ici ? » Il sortit une paire de petites pinces à épiler en bois de la poche de son gilet et cueillit quelque chose à l’arrière des pantalons du vampire. Il marqua une pause, farfouilla dans les poches de son manteau et produisit une toute petite mallette en cuir. Il l’ouvrit avec un cliquetis et en sortit une paire d’objets semblables à des bésicles la plus bizarre qu’on ait jamais vue. La monture était dorée et l’un des côtés comportait de multiples lentilles entre lesquelles semblait se trouver une sorte de liquide. L’appareil était également surchargé de petits boutons et de molettes. Le professeur Lyall posa cet objet ridicule sur son nez et se pencha de nouveau sur le vampire en tournant les molettes d’une main experte.

« Dieu du ciel, s’exclama Alexia, mais que portez-vous donc là ? On dirait la progéniture infortunée d’une union illicite entre des jumelles de marine et un face-à-main. Comment diable les appelle-t-on ? Binoptiques, scopinettes ? »

Le comte rit, puis tenta de faire comme si de rien n’était. « Que diriez-vous de “verribles” ? » suggéra-t-il, apparemment incapable de résister au plaisir de participer. Alexia trouva plutôt troublante l’étincelle qui s’alluma dans son œil pendant qu’il le disait.

Le professeur Lyall leva les yeux et leur jeta à tous deux un regard noir. Son œil droit était horriblement agrandi. Un effet plutôt repoussant ; Alexia sursauta involontairement.

« Ce sont mes lentilles monoculaires à agrandissement croisé avec modifieur de spectre, et leur valeur est inestimable. Je vous remercierais de ne pas vous en moquer si ouvertement. » Il retourna à son ouvrage.

« Oh. » Mademoiselle Tarabotti était dûment impressionnée. « Comment fonctionnent-elles ? »

Le professeur Lyall leva les yeux vers elle et s’anima soudain. « Eh bien, vous voyez, c’est en fait très intéressant. En tournant cette petite molette ici, on peut changer la distance entre les deux plaques de verre qui sont là, ce qui permet au liquide de… »

Un grognement du comte l’interrompit. « Ne le lancez pas là-dessus, mademoiselle Tarabotti, ou nous y serons encore demain matin. »

L’air quelque peu dépité, le professeur Lyall se tourna à nouveau vers le vampire mort. « Bien, quelle est donc cette substance partout sur ses vêtements ? »

Son patron, qui préférait une approche plus directe, fronça de nouveau les sourcils et posa un regard accusateur sur Alexia. « Qu’est-ce que cette saleté, pour l’amour de dieu ?

— Ah. De la tarte à la mélasse, malheureusement, dit mademoiselle Tarabotti. Une perte tragique, je dois dire. » Son estomac choisit cet instant précis pour gronder son approbation.

Afficher en entier

Il lui jeta un regard de reproche.

— N’allez pas trop vite, ma chérie. Nous avons tout notre temps.

— C’est facile à dire pour vous, marmotta mademoiselle Tarabotti. Vous êtes un vampire. Vous n’avez que ça : du temps.

Afficher en entier

« J’ai dépensé pas mal de temps et d’énergie au cours de notre association à essayer de ne pas vous apprécier », finit-il par admettre.

Ce qui ne répondait pas à la question d’Alexia.

« Et pourtant je trouve, moi, que ne pas vous apprécier est plutôt facile, en comparaison, surtout quand vous dites ce genre de choses ! » répliqua mademoiselle Tarabotti, en tentant désespérément d’extraire sa main de son odieuse caresse.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode