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L’air quelque peu dépité, le professeur Lyall se tourna à nouveau vers le vampire mort. « Bien, quelle est donc cette substance partout sur ses vêtements ? »

Son patron, qui préférait une approche plus directe, fronça de nouveau les sourcils et posa un regard accusateur sur Alexia. « Qu’est-ce que cette saleté, pour l’amour de dieu ?

— Ah. De la tarte à la mélasse, malheureusement, dit mademoiselle Tarabotti. Une perte tragique, je dois dire. » Son estomac choisit cet instant précis pour gronder son approbation. Elle aurait rougi d’embarras avec grâce si elle n’avait pas eu le teint de ces « païens d’Italiens », comme disait sa mère, qui ne rougissait jamais, avec ou sans grâce. (Convaincre sa mère que la chrétienté, qu’on le veuille ou non, avait son origine chez les Italiens, ce qui faisait d’eux l’exact opposé des païens, était une perte de temps et de salive.) Alexia refusa de s’excuser parce que son estomac faisait du bruit et adressa un regard plein de défi à lord Maccon. C’était à cause de lui qu’elle s’était éclipsée dans la bibliothèque. Sa mama l’avait assurée qu’il y aurait à manger au bal. Mais tout ce qu’on lui avait proposé à son arrivée, c’était un verre de punch et du cresson triste et flétri. N’étant pas du genre à laisser son estomac avoir raison d’elle, Alexia avait demandé du thé au majordome et battu en retraite dans la bibliothèque. Dans la mesure où elle passait tous les bals à rôder aux environs de la piste de danse en tentant d’avoir l’air de ne pas avoir envie qu’on l’invite à valser, prendre le thé constituait une alternative bienvenue. Il était mal élevé de réclamer des rafraîchissements au personnel de quelqu’un d’autre, mais quand on vous a promis des sandwiches et qu’il n’y a rien d’autre que du cresson, il faut tout bonnement prendre les choses en main !

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« Conall, ne sommes-nous pas en train de nous emporter un tantinet, vu les circonstances ? »

Le comte lui pencha la tête en avant de manière à pouvoir la regarder droit dans les yeux.

« Mais que dégoisez-vous donc, insupportable femelle ? »

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Elle se débarrassa de la cravate de lord Maccon, défit les boutons de son gilet, puis ceux de sa chemise.

« Vous portez vraiment trop de vêtements », se plaignit-elle.

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« Dieu du ciel, s’exclama Alexia, mais que portez-vous donc là ? On dirait la progéniture infortunée d’une union illicite entre des jumelles de marine et un face-à-main. Comment diable les appelle-t-on ? Binoptiques, scopinettes ? »

Le comte rit, puis tenta de faire comme si de rien n’était.

« Que diriez-vous de “verribles” ? » suggéra-t-il, apparemment incapable de résister au plaisir de participer.

Alexia trouva plutôt troublante l’étincelle qui s’alluma dans son œil pendant qu’il le disait. Le professeur Lyall leva les yeux et leur jeta à tous deux un regard noir. Son œil droit était horriblement agrandi. Un effet plutôt repoussant ; Alexia sursauta involontairement.

« Ce sont mes lentilles monoculaires à agrandissement croisé avec modifieur de spectre, et leur valeur est inestimable. Je vous remercierais de ne pas vous en moquer si ouvertement. »

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La curiosité scientifique d’Alexia était éveillée. Était-il devenu plus gros là, en bas ? Était-ce là le taux d’expansion maximum que l’on pouvait obtenir ? se demanda-t-elle. Elle sourit avec un brin de malice. Il ne lui était pas venu à l’idée qu’elle pouvait avoir une quelconque influence sur cette rencontre. Elle décida sur-le-champ qu’étant une vieille fille confirmée et qui ne désirait pas laisser monsieur MacDougall n’en faire qu’à sa tête, il s’agissait peut-être là de l’unique occasion qu’elle aurait jamais de tester des théories qu’elle entretenait depuis longtemps et qui étaient plutôt intéressantes.

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« Le contrepoids est l’idée scientifique selon laquelle toute force possède un opposé naturel, dit-elle. Par exemple, tout poison présent dans la nature possède son antidote – que l’on trouve en général à proximité. De la même façon que le jus d’orties écrasées appliqué sur la peau en soulage la piqûre.

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Madame Loontwill fit ce que toute mère bien préparée aurait fait en trouvant sa fille célibataire dans les bras d'un gentleman loup-garou : elle fit une crise très décorative, et très bruyante, d'hystérie.

Conséquence de ce vacarme considérable, tous les membres de la maison Loontwill se ruèrent hors des chambres qu'ils occupaient et se précipitèrent dans le grand salon. Naturellement, ils avaient cru que quelqu'un était mort ou que mademoiselle Hisselpenny était arrivée avec un chapeau d'une laideur sans pareille. Au lieu de quoi, ils trouvèrent quelque chose de bien moins vraisemblable : Alexia et le comte de Woolsey romantiquement imbriqués.

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Lord Maccon cessa de mordre mademoiselle Tarabotti. Il s'écarta d'elle, mettant la largeur d'un doigt entre eux. Elle eut l'impression que c'était un mètre. Il secoua la tête, jeta un coup d'oeil choqué à Alexia, lâcha ses fesses, fixa sa propre main comme s'il était en train de l'accuser d'avoir agi en toute indépendance, et prit une expression parfaitement honteuse. Mademoiselle Tarabotti était hélas trop désorientée pour véritablement apprécier cette expression mortifiée peu caractéristique du comte."

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Lord Maccon soupira. Il considérait qu’un jour il aurait le dernier mot avec cette femme extraordinaire, mais il était évident que ce ne serait pas aujourd’hui.

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« Il faut vraiment que nous parlions de cette idée stupide que vous entretenez, soupira-t-il.

— Laquelle ? interrogea-t-elle d’une voix rauque en le dévorant du regard.

— Que vous ne voulez pas m’épouser.

— Devons-nous en parler ici et maintenant ? demanda-t-elle, sans réaliser ce qu’elle disait. Et pourquoi est-ce stupide ?

— Eh bien, au moins nous avons un peu d’intimité. » Il haussa les épaules. Le geste fit bouger tous les muscles de son torse et de son estomac.

« Euh… euh…, bégaya mademoiselle Tarabotti, cela ne peut-il pas attendre que je sois chez moi et que vous soyez, hem, habillé ? »

Lord Maccon comprit alors qu’il avait l’avantage sur Alexia. Il n’allait certes pas y renoncer.

« Pourquoi, vous pensez que votre famille nous laissera dans l’intimité ? Ma meute ne le fera pas, c’est certain. Ils sont impatients de vous rencontrer depuis que je suis rentré couvert de votre odeur. Sans parler de Lyall et de ses ragots.

— Le professeur Lyall colporte des ragots ? » Alexia arracha son regard du corps du comte pour regarder son visage.

« Comme une vieille commère sur la place de l’église.

— Et que leur a-t-il dit exactement ?

— Que la meute va avoir une femelle Alpha. Je ne vais pas laisser tomber, voyez-vous, dit-il avec un calme mortel.

— Mais je croyais que c’était à moi de jouer ? N’est-ce pas ainsi que cela fonctionne ? » Mademoiselle Tarabotti était troublée.

Le sourire de lord Maccon avait tout de celui d’un loup. « Jusqu’à un certain point. Disons que vous avez fait connaître vos préférences.

— Je croyais que vous me trouviez parfaitement insupportable.

— Tout à fait », dit-il avec un grand sourire satisfait.

L’estomac d’Alexia se retourna et elle fut prise d’une soudaine envie de le saisir à bras-le-corps et de se frotter contre lui. Lord Maccon nu, c’était une chose ; nu et souriant de son sourire en coin, c’était ravageur.

« Je croyais que j’étais trop autoritaire, protesta-t-elle.

— Et je vous fournirai une meute entière à commander. La discipline leur fera du bien. Je me ramollis avec l’âge. »

Mademoiselle Tarabotti en doutait beaucoup. « Je croyais que vous trouviez ma famille insupportable.

— Ce n’est pas eux que je vais épouser », commença-t-il à dire en se rapprochant peu à peu d’elle ; il sentait que sa résolution faiblissait.

Mademoiselle Tarabotti n’était pas sûre que ce fût une bonne chose qu’il revînt. La vue extrêmement troublante devenait floue à mesure qu’il avançait vers elle, c’était vrai, mais il avait cette expression qui indiquait que les baisers n’allaient pas tarder à recommencer. Elle se demanda comment elle était parvenue à se mettre dans une position aussi intenable.

« Mais je suis grande, et brune de peau, et j’ai un grand nez, et tout le reste aussi. » Elle désigna ses hanches et sa poitrine d’un geste inefficace.

« Hmmm », dit le comte, entièrement d’accord avec elle, assurément. Il trouvait intéressant qu’elle ne mentionne pas les points qui l’avaient inquiété depuis le début : son âge à lui (avancé) et sa nature à elle (paranaturelle). Mais il n’allait pas l’aider à protester en lui donnant d’autres munitions pour objecter à sa demande. Ils pourraient parler de ses inquiétudes plus tard – de préférence après leur mariage ; c’est-à-dire, se dit-il en grimaçant intérieurement, s’ils parvenaient à survivre à leur délicate situation et à atteindre l’autel.

Alexia finit par en revenir à la question qui la troublait véritablement. Elle regarda sa main libre comme si elle en trouvait la paume fascinante. « Vous ne m’aimez pas.

— Ah, dit l’Alpha, l’air satisfait, et comment le savez-vous ? Vous ne me l’avez jamais demandé. Ne devriez-vous pas d’abord tenir compte de mon opinion ?

— Eh bien, balbutia mademoiselle Tarabotti, soudain à court d’arguments. Eh bien, si j’avais su…

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