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Des frissons violents la parcouraient de la tête aux pieds, aussi surprenants qu'effrayants mais pas du tout désagréables, en remontant comme une décharge électrique dans ses câblages. Cette fois, elle ne défaillit pas.

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La vis de fixation qui traversait la cheville de Cinder avait rouillé, et son empreinte cruciforme était presque effacée. Les doigts douloureux à force de serrer le tournevis, Cinder dévissait avec peine. Quand elle eut suffisamment sorti la vis pour l’extraire avec sa main en acier, le tournevis tourna à vide.

Jetant l’outil sur son établi, Cinder empoigna son pied par le talon et le déboîta d’un coup. Une étincelle lui roussit les doigts. Elle retira vivement sa main ; le pied pendouilla au bout de son écheveau de câbles rouges et jaunes.

Elle se laissa aller en arrière sur son siège en grognant de soulagement. C’était enfin la libération. Quatre ans qu’elle détestait ce pied trop petit ! Elle se promit de ne jamais le remettre. Elle espérait juste qu’Iko ne tarderait pas à revenir avec le nouveau.

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" Bientôt, tout le monde serait à la poursuite de Linh Cinder.

Un horrible cyborg amputé d'un pied.

Une lunaire avec une fausse identité.

Une mécanicienne sans amis, sans le moindre refuge.

Ils rechercheraient un fantôme. "

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- Je crois que vous devriez venir au bal avec moi.

Elle se tordit les doigts. Il paraissait beaucoup trop sincère et sûr de lui. Elle avait les nerfs à vif.

- Par les étoiles ! grommela-t-elle. Vous ne me l'avez pas déjà demandé ?

- J'espère obtenir une réponse plus favorable, cette fois. Il semble que je sois de plus en plus désespéré.

- Charmant.

Kai fit la moue.

- S'il vous plaît... ?

- Pourquoi ?

- Pourquoi pas ?

- Je veux dire : pourquoi moi ?

Kai mit ses mains dans ses poches.

- Pour avoir quelqu'un de compétent sous la main si mon hover de secours tombe en panne ?

P.247/248

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«- A-t-elle dit quelque chose à propos du bal ? A-t-elle changé d'avis ?

- Elle n'a mentionné aucun bal.

- Ah. Bien. »

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Comme il ne disait plus rien, elle se risqua à lever les yeux vers lui. Il contemplait ses mains. Cinder les croisa d’un geste vif sur sa poitrine, en vérifiant que ses gants étaient bien enfilés.

— Vous ne les enlevez donc jamais ? s’étonna-t-il.

— Non.

Kai pencha la tête sur le côté en la scrutant, comme s’il pouvait voir jusqu’à la plaque en métal à l’arrière de son crâne. L’intensité de son regard ne faiblit pas.

— Je crois que vous devriez venir au bal avec moi.

Elle se tordit les doigts. Il paraissait beaucoup trop sincère et sûr de lui. Elle avait les nerfs à vif.

— Par les étoiles ! grommela-t-elle. Vous ne me l’avez pas déjà demandé ?

— J’espère obtenir une réponse plus favorable, cette fois. Il semble que je sois de plus en plus désespéré.

— Charmant.

Kai fit la moue.

— S’il vous plaît… ?

— Pourquoi ?

— Pourquoi pas ?

— Je veux dire : pourquoi moi ?

Kai mit ses mains dans ses poches.

— Pour avoir quelqu’un de compétent sous la main si mon hover de secours tombe en panne ?

Elle leva les yeux au ciel. Incapable de lui faire face, elle fixa le bouton d’arrêt d’urgence à côté de la porte.

— Je suis sérieux. Je ne peux pas y aller seul. Il est hors de question que j’y aille avec Levana.

— Eh bien, il doit y avoir deux cent mille jeunes filles célibataires dans cette ville qui tueraient pour avoir le privilège de vous accompagner.

Un silence passa entre eux. Bien qu’il ne la touche pas, elle pouvait sentir sa présence, chaleureuse et irrésistible. Elle eut l’impression qu’il faisait soudain très chaud dans l’ascenseur, malgré sa jauge de température qui indiquait le contraire.

— Cinder.

Ce fut plus fort qu’elle. Elle se tourna vers lui. Ses défenses s’effritèrent devant la franchise qui se lisait dans les yeux bruns du prince. Sa prestance avait cédé la place à l’inquiétude. Au doute.

— Deux cent mille jeunes filles célibataires, répéta-t-il. Alors pourquoi pas vous ?

Un cyborg,Spoiler(cliquez pour révéler)une Lunaire, une mécanicienne… Elle était la dernière chose qu’il désirait.

Alors qu’elle s’apprêtait à répondre, l’ascenseur s’arrêta.

— Je regrette. Mais, croyez-moi, ce ne serait pas une bonne idée d’y aller avec moi.

La porte s’ouvrit, et la tension se dénoua. Elle jaillit de la cabine, tête baissée, en évitant de croiser les regards des personnes qui attendaient l’ascenseur.

— Soyez ma cavalière pour le bal.

Elle se figea, comme tout le monde dans le couloir.

Cinder se retourna. Kai était toujours dans l’ascenseur, retenant la porte avec sa main.

Toutes les émotions de la dernière heure convergeaient chez elle en un seul et même sentiment écœurant : l’exaspération. Le couloir était rempli de médecins, d’infirmières, d’androïdes, de fonctionnaires, de techniciens, qui tous s’étaient mis à parler à voix basse et fixaient le prince et la fille en pantalon treillis avec laquelle il était en train de flirter.

De flirter.

Le dos bien droit, elle retourna dans la cabine et repoussa Kai au fond, sans se soucier que ce soit avec sa main en métal.

— Bloquez l’ascenseur, ordonna-t-il à l’androïde alors que la porte se refermait sur eux. (Il sourit.) J’ai au moins réussi à attirer votre attention.

— Écoutez-moi, dit-elle. Je suis sincèrement désolée. Mais je ne peux pas aller au bal avec vous. Croyez-moi sur parole.

Il baissa les yeux sur sa main gantée posée contre son torse. Cinder recula, en croisant les bras sur sa poitrine.

— Mais pourquoi refuser d’y aller avec moi ?

Elle soupira.

— Ce n’est pas que je refuse d’y aller avec vous, c’est simplement que je n’irai pas.

— Donc, vous seriez d’accord pour m’accompagner.

Cinder raidit les épaules.

— Peu importe. C’est impossible.

— Mais j’ai besoin de vous !

— De moi ?

— Oui. Vous ne comprenez donc pas ? Si je passe toute la soirée en votre compagnie, la reine Levana ne pourra pas m’entraîner dans une conversation, ou… (Il frémit.)… dans une danse.

Cinder chancela, le regard flou. La reine Levana. Bien sûr, c’était elle, le problème ! Que lui avait donc raconté Peony, il y avait des siècles ? Des rumeurs concernant un mariage politique ?

— Je n’ai rien contre la danse, continua Kai. Je sais danser, si vous en avez envie.

Elle plissa les paupières.

— Pardon ?

— Ou pas, si vous préférez vous abstenir, ou si vous ne savez pas danser. Ce qui n’a rien de honteux.

Elle se massa le front pour prévenir un début de migraine, puis s’interrompit en se rappelant ses gants crasseux.

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Extrait ajouté par Lou8 2020-06-22T20:59:35+02:00

Bientôt, tout le monde serait à la poursuite de Linh Cinder.

Un horrible cyborg amputé d’un pied.

Une Lunaire avec une fausse identité.

Une mécanicienne sans amis, sans le moindre refuge.

Ils rechercheraient un fantôme.

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Extrait ajouté par Lou8 2020-06-22T20:58:04+02:00

Un frisson lui parcourut l’échine. Une sensation nouvelle, électrique, courait sous sa peau. Désormais, elle n’était plus un simple cyborg. Elle était une Lunaire. Elle pouvait faire voir des choses aux gens. Leur faire éprouver des sentiments. Les faire agir à sa guise.

Elle avait le pouvoir de devenir n’importe qui.

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Extrait ajouté par Lou8 2020-06-22T20:57:36+02:00

Le pouls de Cinder s’accéléra.

— Ma famille ?

— Oui.

— Et… alors ? J’en ai une ? Mes parents, est-ce qu’ils sont… ? (Elle hésita. Le regard du Dr Erland devint triste.) Est-ce qu’ils sont morts ?

Il ôta sa casquette.

— Je regrette, Cinder. J’aurais voulu vous l’apprendre autrement. Oui, votre mère est morte. Quant à votre père, j’ignore qui il est et s’il est encore en vie.

L’espoir de Cinder retomba.

— Oh !

— Par contre, vous avez une tante.

— Une tante ?

Le Dr Erland froissa sa casquette entre ses mains.

— Oui. La reine Levana.

Cinder cligna des paupières.

— Ma chère enfant, vous êtes la princesse Sélène.

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Extrait ajouté par Lou8 2020-06-22T20:54:29+02:00

Kai s’éclaircit la gorge et murmura :

— Vous ne savez pas danser, n’est-ce pas ?

Cinder le dévisagea, prise de vertige.

— Je suis mécanicienne.

Il haussa les sourcils d’un air moqueur.

— Croyez-moi, j’avais remarqué. C’est du cambouis, sur les gants que je vous ai offerts ?

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