Ajouter un extrait
Liste des extraits
Je l'ai regardé, mon esprit vidé par la confusion.
-C'est terrifiant-TERRIFIANT- de rencontrer une inconnue et de ressentir quelque chose pour elle, quelque chose de si intense que ça fait arrêter les battements de ton cœur et que tu n'as AUCUNE bases sur ça. Aucun contexte. Les sentiments sont là, et c'est comme s'ils te lacéraient la poitrine, comme s'ils avaient besoin de sortir.
Même maintenant, même quand je ne fais que te REGARDER, je me sens comme s'ils me broyaient, comme s'ils me broyaient par la puissance de mon désir, de mon besoin d'être avec toi, de l'intensité de l'amour que j'éprouve pour toi. Mais tu n'est même pas désolée; Tu t'attendais juste à ce que je sois d'accord avec le fait que tu m'as arraché ta vie et l'as jeté loin de la mienne.
Afficher en entier- J'avais envie d'être seul, protesta-t-il sur un ton bourru. Je voulais... J'avais besoin de m'éclaircir les idées. Loin d'eux. Loin de toi.
-Écoute, dis-je, je comprends. Tu ne m'apprécie pas, mais...
- Je ne t'apprécie pas ?
Il a un rire grave, puis un autre, horrible, qui ne lui ressemblait pas du tout. Il me tourna le dos et secoua la tête. Sa respiration était si précipitée que j'eus l'impression qu'il sanglotait.
- Je ne t'apprécie pas ? répéta-il.
- Liam... dis-je inquiète.
- Je ne peux pas... je suis incapable de penser à quelqu'un d'autre. Quand tu es là, je ne peux pas réfléchir. Je ne peux pas dormir. J'ai l'impression de ne pas pouvoir respirer.
- Liam, s'il te plait, suppliai-je. Tu es fatigué, tu n'es pas complètement rétabli. On... on devrait rejoindre les autres.
- Je t'aime, souffla-t-il en se tourna vers moi, la même expression triste sur le visage. Je t'aime, je ne comprends pas pourquoi, et je ne peux pas m'en empêcher...
Il semblait tellement souffrir et sa douleur me cloua sur place.
- Je sais que je ne devrais pas, poursuivit-il, je le sens, jusqu'au plus profond de moi même. Et j'ai l'impression' d'être cinglé. Je m'efforce d'être bon, mais je ne peux pas. J'y arrive plus.
Afficher en entierJe fus incapable de bouger, je ne pouvait fuir.
Mes mains restèrent dans mes poches, les siennes contre ses flancs. Nous ne nous touchions pas, pas vraiment. Il posa sa tête sur mon épaule, son haleine franchissant les couches de vêtement et chauffant ma peau. Il glissa un doigt sous un des passants de mon jean et m'attira plus près de lui. Son nez effleura mon cou, ma joue. Je fermais les yeux quand il appuya son front contre le mien.
- Regarde-moi ! répéta-il.
- Ne fais pas ça, soufflais-je.
- Je ne comprends pas ce qui m'arrive, murmura-t-il. J'ai l'impression de perdre la tête ; c'est comme si ton visage était gravé dans mon coeur, mais je ne me souviens pas quand et je ne comprends pas pourquoi, pourtant la plaie est là et refuse de guérir. Et tu ne me regardes même pas.
Afficher en entier-Tu as été vraiment stupide, dis-je. Tu as commis une grosse erreur. Tu as mis sa vie en danger.
-Ce qui compte, c'est que nous pouvons récupérer les infos.
-Ce qui compte... c'est que la vie de Liam est plus importante que cette fichue clé USB !
-Haha ! fit Cole avec un sourire en coin. mon petit frère embrasse sûrement très bien.
La fureur s'empara de moi si vite, et si puissamment, que j'oubliai de le gifler.
-Va te faire voir.
Afficher en entier-Je ne sais pas ce que vous en pensez, dit Vida en haussant les épaules, mais j'aimerais connaitre la fin de l'histoire de la nana borgne.
- Tu es vraiment la pire personne que j'aie rencontrée, constata Chubs.
- Et c'est parce qu'il y a des gens comme toi que les doigts d'honneur existent.
Afficher en entier- Fermez la et embrassez vous, marmonna Vida. J'essaie de dormir.
- Miss Vida, dit Liam, t'a-t-on déjà dit que tu es la chantilly sur la glace à la vanille de la vie ?
- On t'a déjà dit que tu avais la tête en forme de crayon ?
Afficher en entier- En fait, tu n'as sûrement pas envie que je te raconte le jour où Cole a poussé ma tête entre deux barreaux de la clôture du voisin...
- Ça a beaucoup saigné ? demanda Vida soudain intéressée. Tu as perdu une oreille ?
Liam toucha ses oreilles pour montrer qu'elles étaient toujours la.
- Alors non, décida Vida. Personne n'a envie d'entendre cette histoire.
Afficher en entier- La voiture dans la rue vous appartient ?
- Non, répondit Chubs. Je suis arrivé sur un nuage et j'ai plongé en piqué sur cette gamine.
Afficher en entier- Ne te mêle pas de ça Verte ! s'emporta-t-il sans quitter Chubs des yeux. Qu'est-ce que tu lui as dit d'autre ?
Je reculai, complètement déstabilisée par un seul mot.
- Comment l'as tu appelée ? demanda Chubs.
Ça ne lui avais pas échappé, évidemment.
- Et alors ? Je n'ai pas le droit d'utiliser son surnom ? ironisa-t-il. Comment veux-tu que je t'appelle ? Quel nom de code la Ligue lui a-t-elle donné ? Citrouille ? Tigre ? Tangerine ?
- Tu m'as appelée Verte.
- Non, dit-il. Ce serait ridicule. Je sais ce que tu es.
- C'est ce que tu as dit, insista Chubs. Tu l'as appelée Verte. Tu ne t'en souviens vraiment pas ?
Pendant le long silence qui suivit, mon coeur brisa sa gangue de glace et battit de plus en plus vite. La colère de Liam tomba d'un coup, cédant la place à la confusion et à la peur.
Afficher en entier- Tu n'aurais pas pu emprunter le nom de quelqu'un de plus cool ? Pas celui d'un vieux scientifique mort ?
- Son travail a réduit le nombre d'infections post-opératoires et rendu les techniques chirurgicales plus sûres, affirma Chubs. Qu'est-ce que tu aurais choisi, Captain America ?
- Steve Rogers, son vrai nom, aurait été très bien, répondit Liam.
Afficher en entier