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Extrait ajouté par Angele-42 2021-02-01T16:09:51+01:00

Il y avait un temps pour panser sa douleur, pour se rappeler, pour dire adieu correctement. Aujourd’hui, à peine l’enterrement passé, le quotidien doit reprendre : le travail, les factures à payer... La société n’a plus le temps pour le deuil.

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Extrait ajouté par miss_mimy16 2020-06-20T20:23:26+02:00

La mélancolie c’est le bonheur d’être triste.

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Extrait ajouté par Liyoum 2024-01-06T19:06:08+01:00

On m'avait assuré que je verrais ma petite Manon avant le lever du jour. Elle est morte avant même d'avoir atteint la lumière.

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Extrait ajouté par mangopepper 2022-04-01T07:34:02+02:00

- Le karma. Qu’on peut résumer en ces quelques mots : on récolte ce que l’on a semé de bon ou de mauvais au cours de ses précédentes existences. »

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Extrait ajouté par ilovelire 2020-05-05T23:48:55+02:00

« Je cherche l’interrupteur », précise-t-il.

J’attends sagement, debout dans l’entrée sombre. Je n’ai rien de mieux à faire. Attendre est devenu ma seconde nature depuis ce soir du 21 juin. Mon unique occupation. Il souffle. La chaleur ? La difficulté de chercher à tâtons ? Je ne l’aide pas. Je n’y pense pas. J’attends.

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Extrait ajouté par AnneCare 2024-03-01T10:49:35+01:00

Sur ma joue, une larme, mais Richard fait mine de l’ignorer. Peut-être ne l'a-t-il pas remarquée car il sourit maintenant, d'un sourire triste, et il me tend de nouveau son téléphone portable.

«J'ai fait ça, sur le manteau de la cheminée.»

Il zoome sur son écran de ses doigts à la peau sèche et crevassée. Les stigmates de son métier de menuisier. J'aperçois alors un rectangle de bois clair sur lequel ont été sculptés quelques traits qui se détachent, plus clairs encore. Il me faut quelques secondes pour reconnaître la tête d'un nouveau-né, yeux clos, comme endormi. Au-dessus, en lettres noires italiques, figure un prénom. Cing lettres.

MANON.

« Vous venez ? » interroge la voix d'Anne, derrière nous.

Ni l'un ni l'autre nous ne répondons. Je pleure à chaudes larmes maintenant, devant mon chapon qui cuit, et Richard me tapote l'épaule maladroitement.

«Tu te souviens de son visage ? »

J'ai murmuré ces mots dans un souffle, je ne suis même pas sure qu'il ait entendu. Pourtant il acquiesce avec gravité et rien d'autre, à ce moment-là, ne pourrait me faire plus de bien.

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Extrait ajouté par AnneCare 2024-03-01T10:44:52+01:00

« Est-ce que je peux prononcer quelques mots ? »

Spoiler(cliquez pour révéler)Je relève la tête, surprise.

« Quelques mots ?

— Oui. Pour la mise à l'eau officielle des radeaux.

- Tu te moques de moi ?

— Non. J'avais pensé à quelques mots. »

Je ne sais toujours pas si elle plaisante, mais je choisis d'acquiescer.

« Si tu veux. »

Alors Julie se relève sur son rocher moussu et, tandis que je me dirige vers l'eau avec le premier radeau, elle se racle la gorge avec solennité.

«Bon... Alors, Amande, tu m'as fait venir ici, aujourd'hui, pour célébrer l'arrivée du printemps.

Mais l'arrivée du printemps, c'est aussi la sortie de l'hiver. La fin d'une période à part où les animaux hibernent et où nous, les êtres humains, on a l’habitude de nous tapir, de nous renfermer sur nous-mêmes. Ce n'est pas inhabituel... Les anciens textes chinois décrivaient l'hiver comme un temps de recueillement. Une période pour se régénérer. Tu sais quels mots ils utilisaient ? »

Elle guette ma réaction, alors je secoue la tête.

«Ils décrivaient l'hiver comme le moment de fermer les portes et de garder le trésor. C'est beau, hein ?

- Oui. C'est beau.

- Alors voilà. Tu as fermé la porte pour garder le trésor et il est temps aujourd'hui de l'ouvrir. »

Elle me fait signe du menton, solennelle. Je peux déposer mon radeau sur l'eau. Je m'exécute.

L'embarcation en bois a du mal à se stabiliser, elle tangue dans le courant mais je la laisse filer. Mes fleurs, leurs couronnes, leurs clochettes, leurs parfums et leurs couleurs disparaissent dans le bras du ruisseau. Alors, Julie saute à bas de son rocher, fière d'elle-même :

« Je peux ajouter quelque chose ?

- Oui. Bien sûr.

- C'est la citation d'une femme de lettres et courtisane Ninon de Lenclos. Tu connais ?

- Non. »

Ses lèvres frémissent. Un sourire amusé naît sur son visage et sa voix tonitruante clame haut et fort :

«Plaignons les tourterelles qui ne baisent qu'au printemps! »

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Extrait ajouté par keisha50 2023-06-08T20:57:42+02:00

Je laisse retomber le papier sur la table. Je ne sais pas ce que je suis censée ressentir. Rire. Pleurer. Etre en colère. Contre qui ? Mika ? Issam ? Les jeunes garçons qui ont fait exploser leurs pétards ? Le conducteur du camion en face qui n'a pas réagi à temps ? Benjamin qui n'a pas su redresser sa moto ? La fête de la Musique qui l'a obligé à prendre sa moto ? Ou moi ? Moi qui ai refusé de laisser descendre mon bébé, qui ai bloqué mes muscles, lutté contre mes contractions ? moi qui ai refusé d'accoucher en l'absence de Benjamin ? Moi qui ai tué Manon ?

En vouloir à qui ? A la vie ?

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Extrait ajouté par Kimietsespages 2022-06-20T18:09:03+02:00

« Je ne demande rien. Du silence, de la fraîcheur et moins de soleil. »

« Je n’ai pas résisté quand il a tenté de m'embrasser. J’ai trouvé ma moitié manquante ce soir-là. »

« Je n’avais jamais eu pour habitude de fréquenter des types comme Benjamin. J’étais méfiante. Il n’était pas de mon univers, tout simplement. »

« Tu sais, parfois, le quotidien même le plus édulcoré ne suffit plus. Il se peut qu’on ait besoin d’autre chose. Quelque chose d’un autre ordre. »

« Elles sont là, les larges feuilles vertes nervurées. Cinq choux se débattent pour voir le jour, sortir de terre, étendre leurs feuilles vers le ciel. J’en suis bouleversée. C’est moi qui l’ai accompli. Semer des graines, faire renaître la vie sur une terre stérile et depuis longtemps abandonnée. J’ai réussi. Cinq choux sont nés. Cinq choux sont en train de croître. Je ne peux m’empêcher d’établir un parallèle avec Mini Puce qui arrive en ce moment même, à des dizaines de kilomètres d’ici. »

« - La souffrance est liée à notre désir de sécurité et de permanence. Accepter que tout est impermanent est un premier pas vers la cessation de la souffrance. »

« Si un grain de blé n’était pas impermanent, il ne pourrait se transformer en tige de blé, et si la tige de blé n’était pas impermanente, elle ne pourrait donner l’épi que nous mangeons. »

« Anne et toi, vous avez l’église et votre espoir d’un paradis. Pas vrai ? Moi j’ai ça : la terre, les arbres, les plantes qui naissent et qui meurent, mais qui renaissent encore, j’ai le vent qui chante et fait danser les couleurs dans les branches. Je célèbre la vie sous toutes ses formes et je crois que Ben est niché dans le tronc d’un pin. ça n’a aucun sens et ça en a beaucoup. »

« Ils décrivaient l’hiver comme le moment de fermer les portes et de garder le trésor. »

« Je crois qu’au fond, c’est à cela qu’on mesure l’amour que l’on porte à quelqu’un… à la foule de détails insignifiants qu’on collectionne précieusement sur lui. J’aimais Benjamin plus que je m’aimais moi-même. Je crois que je l’aime encore davantage aujourd’hui. »

« Nous serons tous les deux avec notre amour pour toi, un amour à en crever, mais surtout un amour à vivre, encore et encore, pour faire honneur à la lumière que tu as laissée derrière toi… »

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Extrait ajouté par Chrichrilecture 2022-03-26T02:19:22+01:00

Je n'ai jamais compris pourquoi les gens s'adressaient à leurs morts devant une pierre froide et rugueuse, aux formes géométriques trop abruptes. Pourquoi ne leurs parlent ils pas en pensée, n'importe ou, n'importe quand? C'est ce que je me suis attachée à faire jusqu'à maintenant. Fuir le cimetière, la pierre froide, parler à Benjamin dans mon esprit, au milieu de mon jardin ou dans mon salon, n'importe ou, en fait.

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