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J’étais attablé chez Kenny depuis environ cinq minutes, je regardais la serveuse papillonner d’un box et d’un client à l’autre comme une abeille butine, quand j’entendis toquer contre la vitre sale près de moi : la silhouette de Grace se découpait, toute sombre sur le bleu vif du ciel. Je distinguais à peine l’arc de son sourire. Elle m’envoya un baiser, avant de faire le tour du bâtiment et d’entrer, flanquée d’Isabel.

Un instant plus tard, mon amie, le nez et les joues rosis de froid, venait se glisser près de moi. Son jean couina sur la surface invariablement grasse de la banquette rouge craquelée. Elle allait poser la main sur mon visage pour m’embrasser, mais j’eus un mouvement de recul.

– Qu’est-ce qu’il y a, je sens mauvais ? me demanda-t-elle d’un ton léger.

Elle posa son portable et ses clefs de voiture sur la table et tendit le bras devant moi pour attraper un menu près du mur. Je me penchai en arrière et montrai ses mains.

– À vrai dire, oui. Tes gants ont gardé la trace de ce loup, ils empestent.

– Eh bien, merci pour ton soutien, garçon-garou ! ironisa Isabel. (Grace lui tendit un menu, et elle secoua énergiquement la tête.) Toute la voiture puait le chien mouillé !

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- Je ne veux pas être seule , cette nuit.

Mon cœur tressaillit. Je fermai les yeux un instant, puis les rouvris. Je songeai à aller la voir en cachette et à lui proposer de faire le mur. Je me vis dans ma chambre, étendu sur mon lit sous mes grues en papier plié, son corps chaud lové contre le mien, libre de ne pas me cacher, un fois le matin venu, de rester simplement allongé auprès d'elle, comme nous aimions à l'être, et ce désir brûla douloureusement en moi.

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Ceci est une histoire d'amour. Je ne savais pas qu'il y avait tant de sortes d'amour, ni que celui-ci pouvait pousser les gens à faire des choses diverses.

Je ne savais pas qu'il y avait tant de façons de se dire adieu.

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prologue:

grace ceci est l'histoire d'un garçon qui a été loup et d'une fille qui va le devenir.

il y a quelques mois seulement, c'était sam, la créature mythique. nous ne pouvions le guérir de sa maladie, son départ était plus que déchirant, son corps un mystère trop étrange, merveilleux et terrifiant pour que nous puissions le comprendre.

maintenant avec l'arrivée du printemps et des premières chaleurs, les derniers loups ne tarderont plus à quitter leur fourrure pour réintégrer leur corps humain. pourtant sam reste sam, cole est cole, et moi la seule à ne pas être fermement ancrée dans ma propre peau.

l'année dernière, je ne désirais rien d'autre. je n'aspirais qu'à rejoindre la meute qui vit dans les bois derrière la maison. mais ce n'est plus moi à présent qui épie les loups dans l'espoir que l'un deux m'approche : ce sont eux qui me guettent, eux qui m'attendent.

[...] et, alors qu'autrefois, entre les bouleaux détrempés seules me poursuivaient les prunelles jaunes de sam, je sens maintenant peser sur moi le poids des regards de la meute tout entière. le poids des choses sues, des choses tues.

j'ai percé leur secret, et les loups de la forêt me sont devenus des étrangers. splendides et séduisants - mais pas moins étrangers. un passé humain insoupçonné rôde derrière chaque paire de pupilles. sam, le seul que j'ai jamais vraiment connu, est près de moi, et je le veux ainsi : ma main dans la sienne, sa joue contre mon cou.

mais mon corps me trahit, et c'est moi qui deviens l'inconnue, l'inconnaissable.

ceci est une histoire d'amour. je ne savais pas qu'il y avait tant de sortes d'amour, ni que celui-ci pouvait pousser les gens à faire des choses si diverses.

je ne savais pas qu'il y avait tant de façons de se dire adieu.

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Sam

J’étais humain.

Le jour qui suivit celui où j’inhumai le loup fut glacial : le Minnesota en mars, dans toute sa splendeur. Ces derniers temps, la température pouvait grimper jusqu’à zéro (et je m’étonnais alors de trouver ces redoux si chauds, après deux mois entiers de températures négatives), pour n’atteindre le lendemain que péniblement les -10 °C. C’était la première fois que mon enveloppe humaine endurait un tel froid. Il mordait âprement, l’air était aussi peu printanier que possible, et, à l’exception des baies rouges d’hiver qui avaient envahi les haies, toute couleur semblait évanouie du monde. Mon souffle gelait devant mes yeux qui se desséchaient. L’air sentait le devenir loup, et je n’en demeurais pas moins humain.

Le savoir m’enthousiasmait et me déchirait.

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Je revoyais ses yeux de garçon dans sa face de loup, et ils m'ont paru aussi vides que je me sentais à l'intérieur.

Page n°106. Isabel.

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J'avais tout risqué, et il ne me restait rien, rien sinon ma main nue, paume vide, tournée vers le ciel.

Page n°186. Sam.

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Cole

J’étais humain.

Mes yeux larmoyaient. J’étais exténué, dérouté, confus. Je ne savais pas où je me trouvais, mais seulement que du temps s’était de nouveau écoulé depuis mon dernier réveil. J’étais sans doute redevenu loup dans l’intervalle. Je me suis retourné sur le dos en gémissant et j’ai serré et desserré les poings, testant mes forces.

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Sam

Ma mère me manquait.

Je ne pouvais m’en ouvrir à Grace qui, lorsqu’elle pensait à elle, ne voyait que les affreuses cicatrices que mon père et ma mère avaient laissées sur mes poignets. De fait, les souvenirs que je gardais de mes parents tentant de tuer le monstre miniature que j’étais devenu avaient si douloureusement pénétré mon esprit que j’avais parfois l’impression qu’ils allaient me fendre le crâne, et les traces en étaient si profondes et si vives que je n’approchais jamais une baignoire sans revivre le contact des lames de rasoir sur ma peau.

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Il est toujours plus facile d'échanger des aveux quand cela ne tire pas à conséquences.

Page n°154. Cole.

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