Extraits

« Alors frérot, on se fait botter les fesses par une jolie donzelle ? Ah ! Non, c'est vrai qu'elle a plutôt préféré s'occuper du côté face !

– Laisse-le au moins reprendre ses esprits, Duncan, intervint Graig.

Alors que Darren commençait à se dire que finalement au moins un de ses frères était rattrapable, Graig ajouta :

– Avec le coup qu'il s'est pris, il faut le temps pour que le cerveau qu’il utilise le plus souvent, se remette du coup de genou qu'il a reçu !

N'ayant pas la force de répondre pour le moment à ces piques, Darren se contenta de grogner. Mais le son ne devait pas être bien impressionnant, s'il se fiait aux ricanements de ces deux idiots.

A ce moment-là, il vit le chef de sa garde qui s'approchait d'eux ;

– Ravi de voir que tu te remets de ta charmante rencontre, lança Broderick. J'avoue que c'est tout de même assez troublant de voir son chef mis KO par une si petite créature.

Après une pause, il ajouta en marmonnant dans sa barbe.

– Je dirais même vexant, si on tient compte du fait qu'aucun de nous n'a jamais réussi ce miracle.

« – Depuis le temps que je vous dis que vous vous battez comme des fillettes de 10 ans, répliqua Darren, heureux de pouvoir inverser un peu les rôles. »

Extrait de : Dauge, Julie. « Un secret à travers le temps (Les MacKintosh t. 1) (French Edition). » Sidh Press, 2016-03-29T22:00:00+00:00. iBooks.

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« Tandis que son cerveau embué essayait de recoller les morceaux pour expliquer cette douleur, il passa machinalement une main sur son visage et grimaça quand il arriva au nez. Alors tout lui revint. Broderick, le paquet étrange, la déesse émergeant du plaid, son regard, … et puis, son genou et son coup de tête. Au souvenir de ces deux dernières scènes, il se redressa d'un coup dans l'idée d'aller filer une bonne fessée à cette diablesse. Néanmoins, il dut revoir ses objectifs à la baisse lorsqu'il essaya de se relever et qu’il vit trente-six chandelles. Elle n'y était pas allée de main morte cette furie !

En même temps qu'il se redressait, il entendit des ricanements juste à côté de lui. Sans même avoir besoin de lever les yeux – ce qu'il aurait eu du mal à faire dans l'immédiat – il sut que ses deux abominables frères étaient là, à se moquer de lui. Il était d'ailleurs prêt à parier sa couille gauche –et vu ce qu'il en restait, il ne perdrait pas grand-chose – qu'il allait en entendre parler pendant au moins cinquante ans. Comme pour lui donner raison, Duncan lança :

– Alors frérot, on se fait botter les fesses par[…] »

Extrait de : Dauge, Julie. « Un secret à travers le temps (Les MacKintosh t. 1) (French Edition). » Sidh Press, 2016-03-29T22:00:00+00:00. iBooks.

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— Alors, pourquoi tu es encore vierge, toi ?

Deux choix s’offraient à elle. Soit elle lui fournissait une réponse toute faite, celle qu’elle avait l’habitude de sortir, soit elle était honnête avec lui. Elle savait que si elle faisait ce choix, la discussion risquait de prendre un tournant décisif. Ce fut pourtant ce qu’elle fit en répondant :

— J’attendais le bon.

Il la fixa alors de son regard émeraude avec une intensité bouleversante. Il s’approcha d’elle à la frôler. Il reprit ses mots, en insistant bien sur le temps qu’elle avait utilisé :

— Tu attendais ? Et maintenant, tu n’attends plus, chaton ?

Ils avaient tous les deux conscience de la question sous-jacente. En soutenant son regard, Lilou lui répondit :

— Non, maintenant, je n’attends plus.

Avant qu’il n’ait le temps de comprendre ce qui lui arrivait, elle se recula et lui mit une claque magistrale qui siffla à ses oreilles et lui brûla la joue.

— Goujat !

Elle tourna les talons et s’enfuit, comme si elle avait le feu aux trousses.

Darren la regarda partir, un peu sonné, en se tenant la joue qui devenait de plus en plus douloureuse. Il se douta qu’il aurait une belle marque de main pendant un certain temps et que tout le monde allait rire de lui. Malgré cela, il ne put empêcher un sourire idiot de naître sur son visage. Elle était jalouse, elle avait répondu à son baiser – même brièvement – et surtout, s’il se fiait à la rougeur qui était apparue sur ses lèvres quand elle s’était écartée, elle était aussi troublée que lui par ce baiser. Pour cette découverte, il était prêt à subir les pires moqueries.

Il s’approcha donc d’elle, dans le but de la recouvrir. Il essaya de chasser son excitation de son regard, mais étant donné le regard qu’elle lui retourna, il supposa qu’il avait lamentablement échoué. Alors qu’il était quasiment collé à elle, il leva la main avec l’intention de lui caresser la joue pour la rassurer. Broderick lui lança au même moment :

— Attention, Darren, c’est elle qui…

Avant qu’il n’ait pu finir sa phrase, la jeune femme se transforma en une seconde en furie. Elle parvint, par il ne sait quel miracle, à lui décocher un coup de genou entre les jambes qui lui coupa net le souffle. Il n’avait jamais ressenti une telle douleur. Il eut l’impression que ses bijoux de famille remontaient jusque dans sa gorge pour se protéger de cette terrible créature. Une réaction instinctive le fit se pencher en avant. Grave erreur ! La diablesse en profita alors pour lui asséner… un magistral coup de boule en pleine tête.

Juste avant de perdre connaissance, il entendit Broderick terminer sa phrase dans un murmure.

— … a cassé le nez de Ian.

À ce moment, Darren sentit son cœur s’arrêter, littéralement. Il se noya dans les plus beaux yeux bleus qu’il lui ait été donné de voir. Il y vit tellement de choses, qu’il se demanda comment les émotions faisaient pour rester prisonnières de cet exquis miroir. Colère, haine, combativité, détermination et un brin de peur pouvaient s’y lire. À cet instant, Darren n’entendit rien de ce qui l’entourait. Seule comptait cette déesse – parce que cette perfection ne pouvait pas être humaine – avec ses longs cheveux aussi noirs qu’une nuit sans lune. Un brin de soleil vint éclairer l’exquise créature, comme pour souligner son caractère divin. Il modifia alors son jugement, ses cheveux avaient des reflets bleus rappelant inévitablement ses prunelles. Comme malgré lui, il revint à ses yeux. Un seul mot parvint à franchir le brouillard qu’était devenu son cerveau : enfin !

— Qui…

Il se stoppa pour se racler la gorge, on aurait dit un puceau face à sa première fille !

— Qui êtes-vous ?

Sa voix sembla sortir la jeune femme de sa torpeur également, elle le fixa comme si elle ne comprenait pas ce qu’il lui disait. Elle réussit à recracher le tissu qui la bâillonnait, puis lui répondit, lui crachant quasiment les mots à la figure :

— Salaud, j’aurai ta peau à toi et tous tes potes !

"elle raffolait de ces romans à l'eau de rose, mettant en scène de beaux highlanders tout en muscles. Honnêtement, quelle femme ne rêverait pas de pouvoir passer, ne serait-ce qu'une nuit, dans les bras d'un de ces hommes bourrés de muscles et débordants de testostérone ? Rien à voir avec les hommes baraqués d'aujourd'hui qui, malheureusement, prenaient en général du muscle au détriment de leur matière "

En entendant le silence qui plana d’un coup sur la salle, Darren sut que son invitée venait d’entrer en scène. En revanche, ce à quoi il s’attendait moins fut l’allure qu’elle avait une fois vêtue dignement. Lorsqu’il leva les yeux pour la voir entrer, il faillit s’étouffer avec sa nourriture à la vue de sa beauté. Avec ses cheveux longs, ébène, cascadant librement dans son dos et son tartan aux couleurs des MacKintosh passé par-dessus l’épaule, elle était de loin la plus belle femme de la pièce. D’ailleurs, il pouvait même affirmer qu’elle était la plus belle qu’il n’ait jamais vue. S’il se fiait à la réaction de ses hommes, il aurait parié que ces derniers n’en pensaient pas moins. D’où, d’ailleurs, le silence de mort. À son avis, ce dernier correspondait au temps qu’il fallait à leur cerveau d’en haut pour reprendre les commandes sur le cerveau d’en bas. Pour sa part, son pantalon lui sembla d’ailleurs avoir rétréci inexplicablement.

Revenant au présent, elle répondit à Ethan :

— Si Guillaume n’avait pas essayé de prendre ce que je n’étais pas prête à lui donner, peut-être que mon genou ne serait pas allé discuter violemment avec ses couilles, répliqua-t-elle.

Il s'approcha donc d'elle, dans le but de la recouvrir. Il essaya de chasser son excitation de son regard, mais étant donné le regard qu'elle lui retourna, il supposa qu'il avait lamentablement échoué. Alors qu'il était quasiment collé à elle, il leva la main avec l'intention de lui caresser la joue pour la rassurer. Broderick lui lança au même moment :

– Attention Darren, c'est elle qui …

Avant qu'il n'ait pu finir sa phrase, la jeune femme se transforma en une seconde en furie. Elle parvint, par il ne sait quel miracle, à lui décocher un coup de genoux entre les jambes qui lui coupa net le souffle. Il n'avait jamais ressenti une telle douleur. Il eut l'impression que ses couilles remontaient jusque dans sa gorge pour se protéger de cette terrible créature. Une réaction instinctive le fit se pencher en avant. Grave erreur ! Car la diablesse en profita pour lui asséner … un magistral coup de boule en pleine tête.Juste avant de perdre connaissance, il entendit Broderick terminer sa phrase dans un murmure.

– a pété le nez de Ian.