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Rionna fit la grimace et marmonna :
— C'est vrai, ce que l'on dit des hommes...
— Oh ? s'étonna-t-il, un sourcil arqué. Quoi donc ?
— Qu'ils ne savent jamais quand il vaudrait mieux qu'ils se taisent.
Afficher en entier— Dites-moi, demanda-t-elle avec une moue boudeuse, comment se fait-il que vous n'ayez de mots doux pour moi que dans le lit conjugal ?
Un sourire au coin des lèvres, il se redressa.
— Parce que c'est le seul endroit où vous vous montrez obéissante.
Elle lui assena dans l'épaule un petit coup de poing, qui ne l'ébranla en rien.
Afficher en entier— J'ai réfléchi à quelque chose... commença-t-elle d'un ton rêveur.
Caelen lui lança un regard indolent.
— Il est universellement connu qu'un homme doit se méfier quand une femme lui dit ça... s'amusa-t-il.
Afficher en entier— C'est un... C'est un... commença Rionna sans pouvoir conclure.
— Oui, Rionna ? C'est un quoi ?
— Un rustre ! Un pompeux, un prétentieux...
— Je constate que ton vocabulaire manque cruellement d'insultes fleuries, fit remarquer Keeley. Toute une éducation à refaire.
— J'essayais de rester polie, marmonna Rionna.
Afficher en entier— Serais-tu en train de t'amollir ? répliqua Caelen en lui lançant un regard de dégoût.
Un petit sourire ourla les lèvres de Cormac.
— Non, répéta-t-il sans se formaliser. Mais à présent que j'ai une femme douce et chaude dans mon lit chaque nuit, il me devient plus difficile de le quitter.
A cela, Caelen répondit par un grognement.
— La bonne question à poser, enchaîna Cormac, serait de se demander pourquoi ta femme est hors de ton lit de si bon matin le lendemain de vos noces. Certains pourraient en tirer d'intéressantes conclusions.
Caelen le gratifia d'un regard assassin. Nullement impressionné, Cormac poursuivit :
— De plus, le fait qu'elle ait la force de se dépenser autant pourrait laisser croire que tu n'as pas... fait ce qu'il fallait.
Ces piques malicieuses avaient fait naître un rictus mauvais sur les lèvres de Caelen, qui menaça :
— Crois-tu que Christina se formaliserait de retrouver son mari avec quelques dents en moins ?
Afficher en entier— Vous aimez qu'une femme soit à vos pieds ?
— Je ne suis pas stupide. Admettre une telle chose équivaudrait à mettre mes bourses sur le billot !
Afficher en entier— Tout ce que je veux, c'est que tu sois heureuse. Promets-moi que tu lui laisseras une chance.
— Tout ce que je peux promettre, maugréa-t-elle, c'est de ne pas lui planter un couteau dans le ventre durant son sommeil.
Afficher en entier— M'est avis que le mariage a quelque peu ramolli notre frère, renchérit Alaric. Il a fallu qu'une faible femme vienne lui sauver la mise.
— Viens donc ici, et tu verras si je suis faible ! maugréa Rionna.
Afficher en entier— Eh bien ? s'impatienta Maddie. Avez-vous l'intention de rester figée dans ce bain jusqu'à ce qu'il devienne glacé, ou allez-vous m'autoriser à vous laver les cheveux pour ne pas vous mettre trop en retard ?
De mauvaise grâce, Rionna se redressa et acquiesça d'un hochement de tête. Maddie referma la porte et alla chercher un seau près de la fenêtre. Quand elle la rejoignit près de la cuve, ses yeux s'arrondirent.
— Eh bien ! Où cachiez-vous donc tout ça ?
Rionna baissa les yeux et rougit en réalisant que Maddie observait ses seins. Gênée de les voir pointer hors de l'eau, elle les cacha sous son bras.
— À votre place, je les montrerais fièrement ! déclara Maddie en riant. J'en connais beaucoup qui se damneraient pour avoir une poitrine pareille... Votre mari sait-il la chance qu'il a ?
Rionna se renfrogna, ce qui fit rire Maddie.
— Je prends ça pour un « non », dit-elle. Alors il est bon pour une sacrée surprise...
— S'il n'en tient qu'à moi, il ne les verra pas de sitôt.
Afficher en entier— Etes-vous venu me présenter vos excuses ? s'enquit-elle en lui jetant un regard de biais.
L'air surpris, il tourna la tête vers elle et demanda, un sourcil arqué :
— Des excuses ? Mais de quoi faudrait-il que je m'excuse ?
— Si vous posez la question, c'est que je ne dois pas attendre d'excuses sincères.
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