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Mourir n'est pas si terrible lorsqu'on a déjà fait la moitié du chemin...
Afficher en entier— Tu veux en savoir plus ? Fallait me laisser lécher tes cornes.
Afficher en entier— Passe ton chemin, Fantômette, Mais je ne tʼai peut-être pas lancé suffisamment de cacahuètes ?
Afficher en entier— Et... euh... tu peux me dire quoi sur le vampire ? demanda Cade d'un ton aussi détaché que possible.
— Je ne sais pas si tu pourras le vaincre, celui-là. Il est d'une puissance inimaginable.
Cade serra les dents.
— Tu aurais dû voir ce que j'ai fait à mon dernier ennemi. Et sans forcer, en plus.
Nïx fixa le plafond un instant, puis regarda de nouveau Cade, avec une expression de surprise.
— Super ! Mais je ne vois pas ce que tu as fait de sa colonne vertébrale.
Elle voyait le passé aussi ? Il y avait eu certaines rumeurs...
— Je l'ai fait ramper pour l'attraper, avant de le décapiter. Qu'est-ce que tu fais, toi, quand tu arraches une épine dorsale ?
— Comme toi. Classique mais efficace. Tiens, en parlant d'épine dorsale, comment ça va, avec ton amoureuse, Cade ?
Il but une gorgée, étudiant Nïx par-dessus son verre. Nïx sent ce que j'éprouve. Elle sait. Cade était un démon redouté, réputé pour être un mercenaire brutal. Pourtant, il lui arrivait parfois d'avoir mal au ventre à force de désirer sa femelle, une femme trop jeune, trop humaine - la seule espèce qui lui soit interdite.
Car la mortelle ne pourrait survivre à l'initiation, lorsqu'il la prendrait pour la première fois et perdrait tout contrôle de lui-même.
Cade n'essayait plus de nier que c'était bien elle et ne cherchait plus à poursuivre d'autres femelles.
Chaque fois qu'il l'apercevait, il en était plus convaincu.
Nïx savait-elle qu'il avait une photo d'elle sur sa table de nuit ?
La Valkyrie sourit à cet instant précis. Cade lâcha un juron.
— Devineresse, Cade, dit-elle, l'air narquois. C'est mon boulot.
Afficher en entier— Parle-moi du vampire, ma belle. Ou ne me dis rien.
Mais ni toi ni moi n’avons envie d’être ici ce soir.
- Je vais te répondre, commença la Valkyrie en fixant ses cornes. Mais seulement si tu me laisses lécher tes cornes dures comme le roc…
— Nïx !
Regina avait toujours une oreille qui traînait.
Les yeux écarquillés, Nïx hurla :
— Mais qui a dit ça ? Je n’ai jamais dit une chose pareille ! Bon, bon, très bien… Le vampire s’appelle Conrad Wroth. Fais très attention. Il a supprimé Bothrops le Lich d’une seule main.
— C’était Wroth ?
.....
— Où est-il ?
— Pour le trouver, tu dois suivre celle qui le cherche dans le sommeil.
— Tu me parles en langage de devineresse, là. J’ai pas appris, moi.
Mais Nïx ne donna pas d’autre précision.
— C’est tout ce que tu as à me dire ?
— Tu veux en savoir plus ? Fallait me laisser lécher tes cornes
Afficher en entier— Attends ! lança Conrad. Est-ce un de mes ennemis qui a mis le feu au manoir ?
Nïx se retourna avec un sourire.
— À moins que tu n'aies eu des mots avec une famille de ragondins très portés sur les fils électriques, je pense que non.
Afficher en entier«Il a l’esprit encore suffisamment clair pour traquer ses cibles. Ses frères. Il veut se venger. Nikolaï et Murdoch paieront pour lui avoir fait subir l’insupportable. Sebastian, le troisième frère, n’est qu’une victime, comme lui, mais il doit être éliminé, pour ce qu’il est, simplement ».
Afficher en entier«Fantôme, Néomi pouvait manipuler la matière par télékinésie et, dans sa propriété, son pouvoir était pratiquement absolu. Elle pouvait faire tomber les vitres en miette ou arracher le toit si elle en avait envie. La météo était calée sur son état émotionnel. Mais en dehors du domaine d’Elancourt, rien ».
Afficher en entier"-Pour moi, la vie était sensuelle, agréable, passionnée, commença Néomi, le regard rêveur. Je me souviens de la chaleur étouffante qui régnait dans le Vieux Carré, en été. Il y avait de la musique dans chaque rue. Je m'amusais dans les fontaines, me laissais entraîner par le jazz...Je me demande ce que tu aurais pensé de cet endroit et de cette époque.
-Pour moi, ç'aurait été un autre monde. De mon temps, on vénérait l'armée et la discipline.
-Et du mien, on vouait un culte au jazz, à l'alcool et à la poursuite effrénée du plaisir. Le seigneur de guerre et la ballerine....On ne peut pas faire plus différents".
Afficher en entier«Conrad Wroth, autrefois seigneur de guerre….plus fou que tous les vampires que j’ai croisés au cours des siècles. Un tueur à gage. S’il entre dans votre ville, attendez-vous à voir disparaître les créatures du Mythos qui y habitent».
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