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« - Tu veux dire qu'un Faucheur prendrai une vie innocente en échange d'une âme qu'il n'aurait pourtant jamais dû réclamer ? m'ecriai-je.

L'indignation faisait bouillir mon sang dans les veines. S'il y avait une chose en ce bas monde qui aurait dû rester exempte de toute corruption, c'était bien la Mort. Après tout, n'était-elle pas la grande égalisatrice ?

Ou bien étaient-ce les impôts ? »

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« Je l'embrassai, et mon pouls s'affola lorsqu'il me rendit mon baiser. Sa langue rencontra la mienne , puis ses lèvres caressèrent mon menton et mon cou.

-Mmm... murmurai-je. Je frissonais de partout. J'enlacai Nash. Mes doigts s'accrochèrent à sa chemise.

-Ça fait du bien, soupirai-je.

-C'est toi qui me fait du bien, chuchota t'il en retour. »

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"Tu n'es pas humaine."

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Harmony glanced to her left, and my gaze followed hers to the living room, where my aunt had died, my cousin had been restored, and I’d whacked a psychotic grim reaper with a cast-ironskillet.Weirdest. Tuesday. Ever.

Traduction:

Harmony regarda vers sa gauche, mon regard suivit le sien jusqu'au salon, où ma tante est morte, ma cousine a été restauré, et où j'ai frappé une psychotique faucheuse avec une poêle de fonte. Mardi. Le. Plus. Bizarre. À. Vie.

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Les têtes se tournèrent, des exclamations fusèrent. Emma et Nash regardèrent avec horeur par-dessus mon épaule. Je me tournai.

La foule qui nous entourait avait beau être compacte, je réussis à couler un regard entre les corps pressés les uns contre les autres.Et là, ce que je vis suffit à me faire comprendre sur-le-champ de quoi il retournait.

Quelqu'un d'autre s'était écroulé. (p.378)

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La buée de mon haleine ne s'etait pas sitot dissipée qu'un grincement metallique se fit entendre. La porte s'entrebailla lentement pour nous, laissant se deverser pas flashes, dans l'allée sombre et froide, des lumieres noyées de fumee et reglees sur la rythmique saccadée des basses. Traci Marshall-la plus jeune des sœurs ainees d'Emma- apparut alors dans l'ambrasure de la lourde porte, qu'elle maintint ouverte. Comme Emma, elle portait un top moulant à craquer. Comme si ses long cheveux blonds ne suffisaient pas deha à afficher sa ressemblance avec sa sœur !

-Pas trop tot ! Grogna Emma, prete à foncer en ignorant Traci.

Mais celle-ci nous barra le passage de son bras. Elle me rendit brievement le sourire que je lui adressai, puis regarda Emma d'un air severe.

-Merci, moi aussi, je suis contente de te voir, dit-elle d'un ton railleur, avant d'ajouter: Tu te rappelles la regle, j'espere ?

Emma leva les yeux au ciel et frictionna energiquement ses bras nus. Nous avions laissé nos manteaux dans ma voiture pour ne pas nous encombrer inutilement une fois entrees dans la discotheque.

-Pas d'alcool, pas de substances chimiques. Rien de rigolo, quoi.

Je reprimai un sourire. Quant à Traci, elle s'efforça de conserver sa mine serieuse. Pas du tout son genre.

-Et quoi d'autre ? dit-elle.

Je pris la releve et recitai les consignes, comme chaque fois que Traci nous avait fait entrer en douce dans la boite de nuit- deux fois seulement en tout et pour tout.

-On vient ensemble, on reste ensemble, on repart ensemble.

C'etait n'importe quoi, mais je savais par experience que nous grillerons toute nos chances d'entrer si nous refusions de jouer le jeu.

-Et... ? Poursuivit Traci.

-Si on se fait pincer, on dit qu'on ne te connait pas, repondit Emma qui continuait à faire des claquettes sur place, chausée de ses talons haut.

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-Bon, alors, elle vient nous chercher ou quoi ? Chuchota Emma à mon oreille.

Emma fixait la porte de métal qui se dressait devant nous, comme si, par la seule force de son impatience, elle avait le pouvoir de la faire s'ouvrir et de nous donner ainsi accès à la discothèque. Dans l'air glacé, les mots qui sortaient de sa bouche soigneusement maquilée semblaient flotter et former de légers nuages blancs.

-Je suis sûre qu'elle nous a oubliées ! reprit-elle. J'aurais dû m'en douter !

Elle enrageait, tout en sautillant sur place pour ce rechauffer, à peine couverte par le chemisier rouge très décolleté qu'un avait "emprinté" à l'une de ses sœurs. Un chemisier dans lequel les rondeurs d'Emma explosaient.

J'étais un peu envieuse, je l'avoue. Moi, je n'avais ni les courbes d'Emma ni une sœur à qui chiper des vêtements torrides. En revanche, j'avais l'heure-et un simple coup d'œil à mon telephone portable me confirma qu'il n'etait pas encore 21 heures. Il restait quatres minutes à Traci pour nous ouvrir la porte.

-Elle va venir, dis-je, tandis qu'Emma cognait pour la troisieme fois. Nous sommes e ccc

en avance. Laisse lui le temps.

La buée de mon haleine ne s"

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