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Lettres et propos sur l'art



Description ajoutée par santa 2014-10-27T19:18:08+01:00

Résumé

Présentation de l'éditeur

L'oeuvre de Poussin reste l'un des plus parfaits accomplissements du classicisme, associant des sujets inspirés des mythologies antiques à des compositions exigeantes et rigoureuses qui semblent faire écho, dans le champ des arts figuratifs, à l'idéal de clarté et d'élévation de la philosophie cartésienne.

Ces lettres du plus grand artiste classique français, et les témoignages de ses contemporains qui les accompagnent, restituent l'émotion, l'humanité du peintre. Ils suivent ses pérégrinations entre la France et Rome, témoignent des déceptions et des souffrances qui émaillent sa vie, de sa solitude grandissante et de son amertume. Ils expliquent l'épure constante des représentations de Poussin, tendant vers un art toujours plus austère qu'éclaire parfois le sombre éclat de la mélancolie.

L'édition est augmentée d'une introduction biographique de Jacques Thuillier, professeur au Collège de France, l'un des meilleurs spécialistes mondiaux de Poussin, et d'une étude du peintre contemporain Avigdor Arikha sur les fondements théoriques de la peinture de Poussin.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par santa 2014-10-27T19:17:46+01:00

Extrait de l'avant-propos

Poussin n'est pas le premier peintre français dont nous conservions le portrait : un Fouquet, un Fréminet eurent cette chance avant lui. Mais c'est le premier dont nous connaissions, outre le visage, la manière de parler, les colères, les plaisanteries, les maladies, les amis, et ces quelques détails de la vie privée qui rendent à un personnage célèbre son poids d'humanité : car nous possédons encore de lui quelque deux cents lettres, simples débris d'une correspondance qui fut très considérable, mais privilège que l'extrême négligence des Français pour leurs artistes rend tout à fait exceptionnel. Jusqu'alors, dans la peinture française, on rencontre des noms plus ou moins fameux qui renvoient à quelques tableaux et quelques dates : avec Poussin nous sommes en présence d'un créateur, de sa carrière, de ses passions et de ses luttes. - Pourtant, que de lacunes encore, et comme il reste difficile de retrouver, sous l'image officielle, le détail d'une existence qui avait été sans doute plus complexe et plus tourmentée que le vieux peintre ne le laissa croire à ses admirateurs...

De l'enfance surtout, nous ne savons guère davantage que les rares détails qu'il voulut bien conter à sa famille, et que son beau-frère Jean Dughet transmit à Passeri et à Bellori, les premiers biographes. Poussin était né aux Andelys, petite ville de Normandie, riche, avenante, avec ses couvents, ses hôtels, sa belle collégiale parée de vitraux du seizième siècle devant lesquels l'enfant ressentit peut-être pour la première fois la magie du récit et les prestiges de la couleur. Tout près de là, au-dessus des ombrages et des eaux calmes de la Seine, le fameux Château-Gaillard dresse sur une côte rocailleuse où s'accrochent les buissons une silhouette ravagée et toujours imposante : souvenir qui ne quittera pas la mémoire du peintre, même si les tours médiévales tendent à prendre dans ses tableaux la forme d'une citadelle antique ou du château Saint-Ange. Le père, Jean Poussin, était un Picard qui s'était fait soldat, et que le drame des guerres de religion avait conduit en pays normand. Il se prétendait de famille noble et ruinée : ce qui doit être vrai. Au seizième et au dix-septième siècle le nom de Poussin se retrouve dans la petite noblesse de robe à Soissons. Il avait rencontré et épousé la fille d'un échevin de Vernon, Marie de Laisement, qui venait de perdre un premier époux, le procureur Claude Le Moyne, et restait seule avec sa fille. Elle disposait, semble-t-il, de quelque bien, et le ménage s'installa sur une petite propriété sise près des Andelys, au hameau de Villers. Nicolas naquit probablement en juin 1594. Il demeura le seul enfant du nouveau couple. Ses premières années durent s'écouler dans ce milieu à demi paysan où l'aisance ne se distingue que par de menus signes de la vie populaire, et dans un de ces durs moments de reconstruction où un pays blessé songe surtout à guérir ses plaies. La Normandie avait cruellement souffert des guerres de religion et retrouvait peu à peu les richesses de ses blés, de ses troupeaux, de ses draps réputés et de son commerce naguère florissant. Ce fils d'une Normande et d'un Picard tiendra toujours pour vertus majeures l'effort, l'économie, et le souci de l'ouvrage bien fait.

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Lettres et propos sur l'art

  • France : 2014-09-19 - Poche (Français)

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