Commentaires

#12 #LIllusion de @ChattamMaxime 2020

@Pocket_Editions 2022

J'ai trouvé la "mise en bouche" assez longue😥

J'avais imaginé plusieurs fins possibles🤪en plus de celle-ci trop simple, un peu déçue🙁

Mais livre très addictif comme d'habitude, ça reste du @ChattamMaxime

😍

08/10🧐

Un huis clos à la shinning, mais qui pour le coup m'a tenu en haleine jusqu'à la fin, certaine scènes me faisant réellement frissonner.

Mr Chattam est définitivement très doué pour poser des ambiances et ses descriptions qui se basent sur tous les sens sont très prenantes, sans parler de la fin qui pour ma part n'a pas été une déception du tout.

Une belle découverte.

Beaucoup de questions, d'angoisse et d'incompréhension pendant la lecture de ce roman. L'auteur nous fait suivre des dizaines de chemins différents, de routes sinueuses. On avance d'un pas puis on recule de dix. On se perds dans nos propres déductions, on essaye de comprendre les pièces du puzzle en même temps que le personnage principal, Hugo.

C'est le deuxième roman que je lis de Maxime Chattam et ce que je peux dire, c'est que je suis toujours agréablement surprise par les histoires proposées et ce vers quoi cela nous emmène.

Cependant, après lecture des autres commentaires, je suis assez d'accord sur le fait que l'histoire a un rythme assez lent. Il est d'usage de faire monter le suspense aussi bien dans un roman que dans un film mais un peu moins de longueurs ici aurait été encore plus agréable.

Dans les 200ères pages, soyons clair, il ne se passe quasiment rien. Le héros (Hugo, un trentenaire qui se remet difficilement d'une rupture amoureuse) arrive dans la station de ski dans laquelle il va travailler pendant 5 mois. Il fait la connaissance des autres saisonniers, découvre les lieux et se pose mille questions sur sa vie, sur la station, sur les relations humaines, etc. J'ai trouvé cette partie peu passionnante, assez longue même et question tension l'électrocardiogramme est quasiment plat.

Ensuite, les événements étranges commencent à se manifester de manière plus conséquente mais avec des retournements de situation trop fréquents et des personnages secondaires trop peu développés on a du mal à entrer véritablement dans l'histoire. Ici aussi, le héros se posent des tonnes de questions. Un moment, il pense avoir affaire à un prestidigitateur sataniste, puis c'est un tueur en série, un duo de tueurs en série puis on repart sur le chemin de l'occultisme et ainsi de suite. A la longue, on s'y perd un peu en conjectures ...Quant à la dernière partie de l'histoire, la révélation finale, elle n'est pas aussi extraordinaire que ça mais elle reste assez crédible. Je dis "assez crédible" car elle n'est pas 100% satisfaisante si on y réfléchit bien. Notamment quant au fait que pendant toutes ces années, la police n'a jamais rien soupçonné ... Un peu incompréhensible selon moi.

Depuis la découverte enthousiaste, il y a fort longtemps, de Maxime Chattam à travers sa "Trilogie du Mal", ma relation avec lui est totalement en dents de scie. J'ai vraiment du mal à comprendre comment ses écrits peuvent être aussi irréguliers dans leurs qualités, ou plus modestement dans le ressenti qu'ils me laissent après lecture. Très mitigée, une fois de plus, et ça fait quelque années que je n'arrive plus à retrouver le Maxime Chattam qui me faisait hurler de peur la nuit, me réveillant en plein cauchemar après l'avoir lu. Je le trouve de plus en plus, si ce n'est mou, quelque peu tiède.

L'un des points forts de Maxime Chattam, c’est d’emporter son lecteur dans l’ambiance après seulement quelques pages. En effet, j’ai été rapidement immergée dans la vie d’Hugo puis dans ses aventures saisissantes.

L’atmosphère de la station est oppressante à souhait, les paysages montagnards sont parfaitement décrits. J’ai presque senti le vent glacial souffler dans ma nuque au fil des pages… Le page turner est maîtrisé. J’avais du mal à lâcher le livre.

On sent que l’écrivain s’est inspiré de Stephen King, mais il l’écrit lui-même dans le livre. Il s'agit d'un choix complètement assumé et finalement M. Chattam a su remanier les choses à sa sauce personnelle… Malin, à nous retourner le cerveau… diabolique. Son écriture retranscrit parfaitement « 𝚕’𝚒𝚕𝚕𝚞𝚜𝚒𝚘𝚗 ».

Ce que je reproche à cette lecture, ce sont d’abord quelques longueurs mais surtout le manque de profondeur des personnages. Ils sont très très très très (encore un très ?) stéréotypés et ça m’a beaucoup déçue. Et puis la fin, qui certes est inattendue, mais qui n’apporte aucune nouveauté et reste assez classique.

Et puis, le manque d’horreur, qui reste sa signature, m’a frustrée. Ça fait peut-être un peu psychopathe mais je voulais plus de sang et plus de scènes glauques !

J’ai bien aimé ma lecture, mais j’ai l’impression que ses nouveaux livres s’éloignent de plus en plus de l’ambiance sordide des « anciens ».

Hugo arrive à Val Quarios, une station de ski familiale fermée pendant l'été. Il doit y resté juste pour la saison estivale mais déjà il a envie de partir car la station l'inquiète. Va-t-il jusqu'au bout ?

J'ai eu l'impression de lire un Stephen King (complètement assumé par Maxime Chattam) et non Maxime Chattam lui-même. Ce roman ne fait pas partie de mes préférés.

Jai beaucoup aimé ce livre, qui est ma première lecture de Maxime chattam. On a ici affaire plutôt à un thriller, bien fait et perturbant

Un roman a suspense qui se lit vite, très addictif.

J'ai beaucoup aimé les personnages et l'enquête d'Hugo.

Le final et sa révélation comment avec l'histoire, on sent venir le prolongement de Val Quarios...

Une ressemblance avec Shinning, mais elle est pleinement assumée et ça fonctionne très bien aussi.

Une petite station de ski familiale, hors saison, quelque part dans les Alpes, à trois heures de la gare la plus proche. Isolement total, que des montagnes et des forêts à la ronde. Une seule route tortueuse pour y accéder. Une petite annonce sur le net, pour un job d'été, pour une durée de cinq mois : après sa rupture amoureuse, c'est exactement ce dont a besoin Hugo. Il postule, il obtient le poste. À son arrivée, il fait la connaissance de ses collègues, certains saisonniers comme lui, d'autres employés à l'année depuis longtemps.

Un seul voisin : le propriétaire des lieux qui vit dans un chalet juste à côté mais qui n'en sort jamais. On n'y voit de la lumière que la nuit lorsqu'il ouvre ses volets qui restent fermés toute la journée. Une drôle de rumeur circule sur cet ancien magicien qui a tant fait parler de lui avant de s'isoler complètement du monde extérieur...

Autour de la station, Hugo découvre des guirlandes d'ossemments suspendues dans les arbres. Dans certains d'entre eux, des visages sont gravés dans les troncs. Un jour, il reconnaît celui d'Alice, disparue il y a quelques jours...

À l'intérieur des bâtiments, il entend des bruits de pas au-dessus de sa tête. Des ascenseurs, il entend des gémissements, des râles et des soupirs. À la piscine et dans les sous-sol, c'est une tarentule géante qu'il aperçoit... Sans compter que dans ces bâtiments, Hugo se perd tout le temps : il a l'impression que les lieux changent continuellement dans son dos...

Inutile de préciser que le contexte et l'atmosphère sont subtilement bien rendus. L'ensemble de la structure (à l'architecture hors normes), les montagnes, les forêts, les orages d'été sont bel et bien vivants et vous dévorent petit à petit au fil de la lecture. C'est sordide, lugubre, pas du tout rassurant, de plus en plus oppressant. Ajoutez à cela que l'auteur joue avec nos nerfs : entre illusions, rêves (ou plutôt cauchemars) et réalité, on ne sait pas toujours faire la part des choses au moment opportun. Ce qu'on prend pour acquis ne l'est plus forcément quelques pages plus loin, et l'auteur, de ce fait, réussit à nous déstabiliser avec brio.

Quant aux personnages, que dire ? Complexes, secrets et énigmatiques pour la plupart d'entre eux, plus volubiles pour quelques-uns. Hugo, en tant que personnage principal, est évidemment le plus abouti, d'autant que l'on suit l'intrigue toujours de son point de vue, et qu'il a une imagination retorse des plus débordantes. Les autres, en revanche, pour le bon maintien du suspense, ne se devoilent que petit à petit.

L'intrigue, construite autour de ces personnages et des lieux montagneux qui les entourent, est ficelée dans une sorte de vase-clos qui nous emprisonne nous lecteurs, tout comme Hugo. C'est glauque, oppressant, claustro à souhait, quelque peu angoissant.

Et pour une fois, le dénouement, dont je ne dévoilerai rien bien évidemment, m'a totalement conquise. D'habitude, c'est ce qui me déplaît grandement chez l'auteur : ses fins. Des quelques thrillers que j'ai lus auparavant, je n'en avais pas apprécié une seule, car soit trop tirée par les cheveux, soit trop vite expédiée ou encore qui laissent trop de questions. Ici, ce n'est peut-être pas celle attendue, mais elle surprend et a le mérite de suivre le cours de l'intrigue, d'autant que le côté "angoissant" est présent jusqu'au bout, et ce jusque dans l'épilogue.

J'ai retrouvé la plume très agréable de Maxime Chattam, toujours aussi recherchée, qui sait de quoi elle parle, tout en restant extrêmement fluide.

Pour ceux qui aiment à se faire peur, à qui l'horrifique, l'ésotérisme et le satanisme ne dérangent pas, foncez ! Il n'y a rien de sanglant, ni de violent. Ce sont les lieux et décors, les personnages, et l'ambiance menaçante qui rendent la lecture si inquiétante et si prenante à la fois. Et comme on ne s'en prend ni aux enfants, ni aux animaux, je m'en suis délectée !

Le meilleur thriller de Chattam que j'ai lu jusqu'à présent !