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Vous savez, Jamieson, cette vie qu'on croit mener, elle n'existe pas. Ce n'est qu'un théâtre d'ombres. Et en ce qui me concerne, je ne serai pas mécontent quand les lumières s'éteindront. Dans l'obscurité, toutes les ombres disparaissent.
Afficher en entierIl n'avait que douze ans et savait que son expérience du monde était limitée, mais il était sûr d'une chose : quand quelqu'un vous disait "aie confiance", il mentait effrontément.
Afficher en entierIl réalisa, avec la force d'une révélation, qu'il fallait avoir connu l'emprisonnement pour apprécier pleinement la liberté.
Afficher en entierMaman ?
– Quoi ?
– Tu trouves que la mémoire, c’est une aubaine ou une malédiction?
Elle n’eut pas besoin de réfléchir à la question : Dieu seul savait ce dont elle se souvenait.
– Les deux, mon chéri.
Afficher en entierIl songea alors (avec toute la force d'une révélation) que la vie ressemblait foncièrement à un long test d'évaluation, mais au lieu d'avoir quatre ou cinq choix, vous en aviez des dizaines. Y compris des réponses merdiques du style parfois, peut-être, peut-être pas.
Afficher en entierL'ENFER ATTEND.
JE SERAI LÀ POUR VOUS ACCUEILLIR.
Afficher en entierIl réalisa, avec la force d'une révélation, qu'il fallait avoir connu l'emprisonnement pour apprécier pleinement la liberté.
"Je préfère mourir que de me laisser Spoiler(cliquez pour révéler)attraper."
Il comprenait que c'était la vérité, et qu'il en arriverait peut-être à cette extrémité, mais il savait également qu'il n'en était pas encore là.
Luke Ellis leva ses mains tailladées et sanglantes face à la nuit, à l'air libre, et il se mit à pleurer.
Afficher en entierJ'ignore comment ils choisissent leurs cibles, disait Maureen. Je me suis souvent interrogée, mais ça doit fonctionner puisque personne n'a lancé de bombe atomique ni déclenché de guerre mondiale depuis plus de soixante-quinze ans. Fantastique prouesse quand on y pense. Certaines personnes affirment que Dieu veille sur nous, d'autres disent que c'est la diplomatie, ou ce qu'on appelle l'"équilibre de la terreur", mais je n'y crois pas. C'est l'Institut.
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Afficher en entierLes larmes vinrent, parce qu'il avait peur et qu'il était en colère, mais surtout parce qu'il voulait rentrer chez lui. Il n'avait jamais éprouvé le mal du pays. Il n'était pas en colonie de vacances, il n'était pas en excursion. Il vivait un cauchemar, et il n'avait qu'une seule envie : que ça s'arrête. Il voulait se réveiller. Et comme il ne le pouvait pas, il s'endormit, tandis qu'un dernier sanglot soulevait sa frêle poitrine.
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Afficher en entierAvery vint le trouver dans sa chambre, inquiet, mais Luke le chassa : il avait besoin d’être seul un moment. « C’était si terrible que ça ? demanda le garçonnet. Le caisson ? Je suis désolé Luke. – Merci. Laisse-moi maintenant. On parlera plus tard. – OK. »
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