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Mon jeune ami, chacun de nous à trois existences. Une existence de chose : nous sommes un corps. Une existence d’esprit : nous sommes une conscience. Et une existence de discours : nous sommes ce dont les autres parlent. La première existence, celle du corps, ne nous doit rien, nous ne choisissons ni d’être petit ou bossu, ni de grandir ni de vieillir, pas plus que de naître que de mourir. La deuxième existence, celle de la conscience, se montre très décevante à son tour : nous ne pouvons prendre conscience que de ce qui est, de ce que nous sommes, autant dire que la conscience n’est qu’un pinceau gluant docile qui colle à la réalité. Seuls la troisième existence nous permet d’intervenir dans notre destin, elle nous offre un théâtre, une scène, un public ; nous provoquons, démentons, créons, manipulons les perceptions des autres ; pour peu que nous soyons doués, ce qu’ils disent dépend de nous.

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La beauté est une malédiction qui n'engendre que la paresse et l'indolence.

La laideur est une bénédiction qui appelle l'exception et peut transformer une vie en magnifique destin.

N'avez-vous jamais pensé à vous défigurer ?

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« Ils m'ont volé ma vie. Ils m'ont volé ma mort. Ils m'ont même volé mon image. »

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« Il a perdu sa place d'homme au milieu des hommes. »

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La gloire va mieux aux morts. C'est un vêtement d'emprunt, elle rend les vivants ridicules.

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"Si le moche n'attire pas d'emblée, il se fait remarquer, il provoque le commentaire, l'obscurité cesse, l'anonymat s'évanouit, la route s'ouvre - que dis-je la route ? - l'autoroute ! Le moche ne peut que progresser. Il surprendra sans cesse. Il se montrera d'autant plus séducteur qu'il est moins séduisant. Il marivaudera d'autant mieux qu'il perd dès qu'il se tait. Il sera plus audacieux, plus rapide, plus amoureux, plus flatteur, plus enivré, plus généreux, bref, en un mot plus efficace. Les moches sont des amants délicieux. Les moches sont toujours vainqueurs en amour."

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La force de la beauté, c’est de faire croire à ceux qui la côtoient qu’ils sont eux-mêmes devenus beaux. Mes frères gagnaient des millions en vendant cette illusion. On se les arrachait pour des soirées, des inaugurations, des émissions de télévision, des couvertures de magazines. Je ne pouvais blâmer les gens de tomber dans le piège de ce mirage, j’en avais été moi-même la première victime. Enfant, j’étais persuadé d’être aussi magnifique qu’eux. Au moment où ils devinrent célèbres en exploitant commercialement leur physique, j’entrai au collège. Lorsque le premier professeur qui fit l’appel prononça mon nom, Firelli, les visages des élèves se tournèrent vers celui qui avait crié : « Présent. » La stupeur marqua les faces. Le professeur lui-même se posait la question. Je l’encourageai d’un sourire à débusquer la vérité

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- Ce qu'il faudrait c'est lui enlever l'âme.

- L'âme ? Vous parlez comme un curé Fichet ! Par ce que ça existe, selon vous, l'âme ?

- Hélas ! C'est une blessure qui saigne toujours et ne guérit jamais. On ne la supprime qu'avec la vie."

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Je n'ai jamais ramé, mon jeune ami, jamais bouffé des nouilles ni de la vache enragée. J'ai toujours eu le cul dans le beurre, je suis connu et reconnu dans le monde entier, sauf par des cas psychiatriques comme vous, chacun de mes gestes vaut une fortune, le moindre gribouillis me rapporte le salaire à vie d'un professeur, je suis riche à crever mais pas près de crever pour autant. Bref, pour dire les choses en peu de mots, j'ai le génie, la gloire, la beauté et l'argent. Agaçant, non ?

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Pour être une œuvre d'art célébrée et commentée par le monde entier, il faut soit être très bien élevée comme Mona Lisa, soit ne comprendre que l'hébreu ancien comme David, soit, comme moi, s'en foutre royalement.

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