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Résumé
Dans la suite "4", Emmanuel Macron comptait probablement faire bouger les lignes lors des élections municipales de mars, puis des sénatoriales de septembre.
Le second tour a eu lieu le dimanche 28 juin, marqué par :
— Une abstention historique avec un taux de participation entre 40 et 41% contre 62,1% en 2014.
— Une forte percée des écologistes qui remportent Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, Tours, Poitiers, Besançon, Annecy.
— Le fiasco annoncé du parti majoritaire (LREM).
Ces quelques lignes d’un communiqué de presse de l’Elysée le vendredi 3 juillet à 10 h 35 mettaient fin à un interminable suspense.
« M. Edouard Philippe a remis ce jour la démission du gouvernement au Président de la République, qui l’a acceptée... Un nouveau Premier ministre sera nommé dans les prochaines heures »
Le jour-même, le Président de la République a nommé Jean Castex Premier ministre. L’acte II du quinquennat se poursuivra avec un autre gouvernement.
Conscient qu’il reste très peu de temps pour transformer et reconstruire, Emmanuel Macron a promis pour son « nouveau chemin » un « changement profond de méthode » en « associant davantage les corps intermédiaires et les territoires » et rappelé ses priorités : la reconstruction économique, sociale, environnementale, culturelle et territoriale, le patriotisme républicain, l’Europe.
Après le changement de Premier ministre et le remaniement ministériel, les Français lui accordent leur confiance pour affronter les problèmes qui se posent au pays.
Il se pourrait donc que « le gouvernement de dépassement des 600 jours gagne le combat pour l’emploi et la reconstruction ».
Emmanuel Macron sera-t-il le seul Président capable de réformer notre pays, notre Napoléon des temps modernes ?
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