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Elle se pencha pour lui prendre la main. Au contact de sa peau chaude, il s'aperçut qu'il était gelé.
- Toutes les nuits je me réveille et je pense à Aaron. Je suis désolée de ne pas l'avoir sauvé. Mais Cal... je ne regrette pas mon geste.
Il avait du mal à respirer.
- Ah bon ! tu ne regrettes pas ?
Elle se colla contre lui. Leurs visages étaient tout proches. Il voyait sa main de Fatima scintiller sur sa gorge.
- Je croyais que tu savais ce que je ressens.
- Ce que tu ressens ?
Cal se reprocha intérieurement de tout répéter comme un perroquet. Un peu nerveuse, elle planta ses grands yeux sombres dans les siens.
- Cal...
Il l'embrassa. En y repensant plus tard, il se demanderait ce qui l'avait poussé à agir ainsi. Quel instinct lui avait soufflé que c'était une bonne idée, qu'il ne risquait pas de recevoir une gifle, ou, pire, de s'entendre dire que ses sentiments n'étaient pas réciproques - que pour elle, il était juste un bon copain.
Mais aucune de ces catastrophes ne se produisit. Tamara gémit en se rapprochant encore un peu plus de lui et il retrouva son assurance. Il eut soudain la sensation que son coeur explosait dans sa poitrine. Elle glissa ses paumes sur ses joues et leur baiser dura si longtemps que le sang de Cal rugissait à ses oreilles.
Ils finirent pas s'écarter. Tamara, rouge comme une pivoine, rayonnait. Quant à Cal, pour la première fois depuis la mort d'Aaron, il était heureux.
Afficher en entierTout le monde doit mourir un jour. Qu'on meure pour le Magisterium ou pour autre chose, quelle différence ?
Afficher en entierOn a tous perdu quelqu'un. Et quand on perd quelqu'un, la mort nous paraît inutile, absurde et bête.
Afficher en entierParfois, il faut accepter que les gens partent. On ne peut pas tout réparer. Certaines choses sont irrévocables.
Afficher en entierAlastair : - J'ignore si j'ai fait les bons choix, Cal, dit-il à voix basse. Mais je suis plutôt satisfait du résultat.
Sur ces mots, il s'éloigna sous bonne escorte.
Afficher en entier- Tu es mon fils, répéta Alastair d'un air désespéré. Pas seulement, peut-être, mais tu es aussi et tu seras toujours mon enfant. Les âmes sont malléables, Cal. Elles ne sont pas taillées dans la pierre. Je pensais qu'en t'élevant comme il fallait... en te donnant les bons conseils... en t'aimant assez fort, tout irait bien.
Afficher en entierPage 205 :
"-Il m'a l'air bien, grommela Alex. C'est quoi, le soucis ?
-Il n'est pas heureux.
Alex ricana.
-Bienvenu au club ! Mon non plus, je ne suis pas heureux. Et si je ne ramène pas Drew, je vais avoir de sérieux problèmes. Maître Joseph n'arrête pas de lorgner l'Alkahest."
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