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Extrait ajouté par MelieGrey 2017-09-16T18:59:48+02:00

- Ecoute, ce n'est jamais le bon moment pour tomber amoureuse, d'où le mot "tomber". C'est un accident. Ca arrive sans prévenir. Ensuite, il faut prier pour ne pas être seule, quand on atterrit.

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Extrait ajouté par MelieGrey 2017-09-16T18:58:54+02:00

- Tu es différent de tous les hommes que j'ai connus.

- C'est parce que tu portes l'étiquette "Attention fragile ! A manipuler avec soin".

- N'importe quoi ! Je ne suis pas fragile.

- Tu es si fragile que tu t'es enfermée dans un boîte pour qu'on ne te brise pas, insiste-t-il.

Je rétorque, vaguement irritée :

- Je vis dans une zone sécurisée, c'est tout.

- Mais rien n'arrive, dans une zone sécurisée.

- Justement : on y contrôle tout, c'est prévisible, et... sûr.

Un long silence s'étend entre nous. puis Saint me dit :

- Quand tu sortiras de ta boîte, je serai là.

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Extrait ajouté par MelieGrey 2017-09-16T18:56:54+02:00

- Je peux vous remettre autant de badges que vous voulez, mademoiselle Livingston, poursuit-elle, mais s'il tient à votre présence auprès de lui, il viendra vous chercher où que vous soyez pour vous y ramener. Il ne vous lâchera pas, vous savez. Quand il s'agit d'obtenir ce qu'il souhaite, il a la patience d'un saint.

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Extrait ajouté par laviou 2018-01-02T23:42:36+01:00

– Mais c’est pas vrai, c’est pas vrai…J’ai l’air de quoi avec mes longs cheveux blonds en pétard et de la peinture sur la joue qu’on pourrait prendre pour du sang ? C’est vraiment ainsi que je vais rencontrer le célèbre Malcolm Saint ? Et si la perspective me terrifie déjà à l’arrière d’un taxi, que vais-je ressentir quand je vais entrer dans les bureaux de M4 ?Des bureaux se dessinent à présent à l’horizon avec leurs fenêtres miroir d’une hauteur presque aussi imposante que la Sears Tower (enfin, il paraît qu’il faut dire la Willis Tower à présent). Quelques minutes plus tard, je foule le marbre du hall, puis scrute les structures en acier de l’ascenseur en verre qui me conduit à un deuxième hall au premier étage, et duquel je vois monter et descendre d’autres petites cages en verre. J’ai une boule au ventre comme si je venais d’entrer dans une discothèque épouvantablement bruyante alors qu’un calme religieux règne autour de moi. J’ai l’impression d’être une livreuse de ballons qui aurait oublié sa marchandise quand je franchis la double porte et m’avance vers la réception.Oh non ! Rien ne va plus : tout le monde me regarde ! Je n’y arriverai jamais, ce n’est pas possible… On respire, Livingston ! Si ! Tu vas y arriver. Relevant le menton, je marche vaillamment vers la réception et débite d’une traite :

– Je suis Rachel Livingston, j’ai rendez-vous avec Malcolm Saint.

La réceptionniste me dévisage, inspecte ma carte d’identité, puis fronce légèrement les sourcils. Avec mon mètre soixante-dix, je peux m’enorgueillir d’une taille au-dessus de la moyenne et pourtant, je me sens devenir de plus en plus petite sous son regard scrutateur.

– Dernier étage, dit-elle enfin en jetant un ultime coup d’œil à mes Converse.

Ouf, j’ai passé la première épreuve !Je me dirige vers l’ascenseur avec toute la fierté qu’il me reste. Il monte tranquillement au dernier étage, déversant à chaque niveau un flot de personnages en costumes noirs et chemises blanches, jusqu’à ce que je me retrouve seule à l’intérieur. Un nœud me serre alors la gorge… Je suis certaine que jamais Victoria ne se serait fait surprendre dans une telle tenue, pas même si on l’avait payée pour. Seulement, je ne suis pas Victoria…Le tintement de l’ascenseur résonne, et j’en sors d’un pas presque solennel. Il y a quatre tables de travail, deux à gauche, deux à droite, et une immense double porte en verre dépoli qui mène, je n’en doute pas un instant, à son repaire. Cette porte semble conduire à une forte resse de verre, ostensible et sournoise : on la dirait accessible, tout en étant hors de portée du monde.Une femme contourne son bureau et m’indique un siège dans la section de gauche. La remerciant dans ma barbe, je m’assieds sur le rebord de la chaise et attends quelques secondes, en observant les quatre assistantes – toutes vives et séduisantes – qui ne cessent de prendre des appels. Elles travaillent de manière parfaitement synchrone.Un ascenseur s’ouvre et l’apparition d’un homme imposant, à l’apparence saisissante, fait tressauter la femme en moi : une carrure d’au moins un mètre, des cheveux noirs de jais, un costume de designer flambant neuf, une chemise immaculée et un pas à faire accélérer l’univers. Il sort de l’ascenseur suivi d’une masse d’individus, prend le dossier que lui tend l’un des sous-fifres puis, après avoir émis un ordre qui a le pouvoir de disperser ses suiveurs à la vitesse de l’éclair, s’élance droit devant lui. Il passe devant moi avec la force d’un ouragan pour disparaître dans sa cage de verre ; j’en ai le tournis tandis que je tente désespérément de m’accrocher à la vue de ses mèches noires et de ses épaules carrées. C’est le mâle le plus puissant que j’aie jamais vu à Chicago. Pendant quelques secondes, le monde a paru tourner plus vite, dix secondes ont semblé vouloir se bousculer en une seule, celle durant laquelle il est passé de vant moi. À la vitesse de la lumière.Une de ses assistantes bondit sur ses pieds pour gagner à son tour la pièce de verre dans laquelle il s’est éclipsé, alors que les trois autres regardent la paroi vitrée d’un air nostalgique, comme si elles regrettaient que l’éclair ne les ai pas touchées. Et soudain, c’est moi qui suis frappée par une illumination. Ce cyclone, c’était Malcolm Saint ! Oui, l’ouragan, c’est Saint, je me le répète intérieurement comme pour m’en convaincre.Des tremblements de peur me parcourent alors tout entière… Je jette un coup d’œil à mes chaussures. Pas de miracle, ce sont toujours des Converse, elles ne se sont pas transformées en chaussons de vair. Et zut ! Je remarque que l’assistante a laissé la porte entrouverte et ne peux m’empêcher de me pencher en avant pour entendre ce qu’elle dit.– Votre rendez-vous de 12 h est arrivé. Vous avez dix minutes.Mon cœur cogne si fort que je n’entends pas la réponse.

– Euh, encore une petite précision, Monsieur Saint : cette… journaliste… est accoutrée de façon peu conventionnelle.

Là encore, je ne distingue pas ce qu’il réplique, mais elle enchaîne : – De Edge, un magazine à bas tirage, mais Dean pense qu’il est important d’utiliser tous les médias possibles pour faire de la publicité au nouveau Facebook.

J’entends un vague murmure rauque inintelligible qui me donne la chair de poule, puis à nouveau la voix de l’assistante :

– Rachel Livingston.

Je frissonne carrément de la tête aux pieds lorsque le timbre profond et toujours aussi inaudible s’élève une nouvelle fois. Moi qui ne frissonne jamais, même quand je me les gèle. C’est nerveux ou quoi ?

– Oui, monsieur Saint, dit-elle encore.

Et elle sort de son bureau, manifestement troublée. Et merde, dire que la suivante, c’est moi ! Moi qui ai l’air d’arriver tout droit d’un chantier. L’assistante me désigne alors la porte du bureau.

– Monsieur Saint n’a pas une seconde à lui aujourd’hui, aussi faites bon usage des dix minutes qu’il vous accorde, me conseille-t-elle en se rasseyant.

Je veux répondre, mais n’arrive à articuler qu’un « merci » d’une voix enrouée. J’entre dans le repaire… Des cotes boursières affichées sur des dizaines d’écrans tapissent tout un pan de la pièce. Il n’y a aucune plante, rien que de la technologie et un sol en pierre, ainsi que beaucoup d’espace, comme si cet homme redoutait d’en manquer. Les fenêtres offrent un vaste panorama sur Chicago, mais je ne peux l’admirer car avec l’intensité d’un ouragan dompté par la magie d’un costume Armani, Saint s’avance vers moi en dégageant une force de propulsion quasi extraterrestre. Waouh ! Ce visage, ce charisme, ces épaules, ces yeux… Son regard brillant, vivant, d’un vert profond, rappelle les rivières mouvantes, mais des tessons de glace scintillent aussi dans leurs profondeurs, et je ne sais pourquoi, j’ai l’impression qu’elles ont envie que je les réchauffe…

– Mademoiselle Livingston.

Il me tend la main et c’est quand je glisse mes doigts dans sa main chaude que je me rends compte que je peux à peine respirer. Je hoche la tête, déglutis, arbore bien vite un sourire stupide puis retire ma main de la sienne, avant de le scruter avec un respect grandissant. Après quoi, il se rassoit et s’adosse confortablement à son siège, prenant une pose faussement décontractée, alors que tout son être bouillonne d’énergie.

– Monsieur Saint, parviens-je enfin à articuler. Et plus que jamais je suis consciente de ma mise absolument déplacée au sein de cet espace de luxe sans la moindre aspérité. Lui aussi me regarde fixement, un peu perplexe, mais impassible. Je suis sûre que c'est la première fois qu’il voit une femme en salopette et en Converse. J’ai vraiment tout foiré !Il regarde sa montre, et je sursaute quand il prend la parole.

– L’heure tourne, Mademoiselle Livingston, par conséquent, vous feriez mieux de me dire ce qui vous amène.Il me désigne un siège en face de lui.

Puis-je tout de même dire que sa voix est à elle seule une sacrée expérience ? Tout comme sa présence. Pas étonnant que les gens en parlent sur le Net… à tous ceux qui veulent bien les lire ! Ses mâchoires sont lisses et carrées, ses sourcils deux traits sombres au-dessus de ses yeux plutôt en foncés et sertis de cils épais. Quant à sa bouche, elle est incontestablement sensuelle, légèrement relevée aux commissures. Le genre de lèvres que Gina estime « comestibles ».

– Merci d’avoir accepté de me rencontrer, monsieur Saint, dis-je.

– Saint suffira.Et il se cale contre son fauteuil.

Une bouffée d’adrénaline parcourt mes veines et je n’ai pas d’autre choix que de prendre place en face de lui, tout en me concentrant sur le moindre de mes mouvements. J’essaie de ne pas m’adosser au siège afin de ne pas le maculer de peinture. Un peu rigide, je sors mon téléphone où j’ai consigné des notes dans le taxi.

– Je souhaiterais avant tout vous poser quelques questions sur la création de votre nouveau réseau social, bien sûr, le premier à être en mesure de rivaliser avec Facebook…

Je m’aperçois alors malgré moi qu’il est distrait par ma tenue, et je sens son regard courir sur moi. Mon accoutrement le répugne-t-il ? Pourtant, la chaleur qui émane de ses yeux semble me transpercer au point que je dois redoubler d’efforts pour ne pas me tortiller sur mon siège.Il change alors de position sur son siège et passe la main sur son visage. Retient-il un sourire ? Son menton ne bouge-t-il pas un peu ? Mais si ! Il est en train de se moquer de moi ! Parce que je suis rigide comme un mannequin de cire, nerveuse et que je me demande, affolée, si j’ai de la peinture sur moi.Au prix d’un immense effort, totalement mortifiée, je poursuis :

– Vous savez bien sûr que les investisseurs se sont non seule ment demandé si cela allait rester entre des mains privées…Je m’interromps car il se lève sans prévenir et se dirige vers le fond de son bureau d’un pas assuré. Le trouble me gagne quand il revient vers moi en tenant… une chemise d’homme !

– Tenez, mettez ça !

Pitié ! C’est l’une de ses chemises ?

– Oh non, c’est inutile !

Il est tout près de moi et m’observe avec un regain de curiosité.

– J’insiste, dit-il un vague sourire aux lèvres.

Mon cœur bat à toute allure dans ma poitrine, mais je m’obstine.

– Non, vraiment.

– Vous serez plus à l’aise, dit-il d’un air entendu.

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"Mais, Rachel, tu te crois où, là ? me crie soudain la voix de la raison. Tu te prends pour qui, sérieux ? Elizabeth Bennett ? Jane Eyre ? Reviens sur terre !"

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Extrait ajouté par MelieGrey 2017-09-16T18:54:22+02:00

- Les gens n'éprouvent aucune affection pour moi, mademoiselle Livingston. Je les intéresse pour quatre choses, et quatre uniquement : ils veulent que je les aide, être moi, m'imiter ou encore me tuer.

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Appuyée sur un coude, je fais l’inventaire de sa beauté :

Des traits ciselés, pareils à une statue grecque. Un LIKE.

Une bouche malicieuse. Un LIKE.

Des mamelons foncés et magnifiques. Un LIKE.

En fait, je le LIKE sur toute la ligne.

Je pousse un soupir et me blottis dans ses bras. Ça aussi, je le LIKE un peu trop. 

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« Et subitement, j’ai envie qu’il me fournisse mille et une réponse comme celle-ci. Personnelles. Précises.

Sans hésitation, je demande :

-Je vous en donne une autre, en échange d’une des vôtres ?

-On dirait que j’ai affaire à une vraie négociatrice !

Il s’adosse au siège et je savoure son rire, profond et chaud.

-Alors, c’est oui ? renchéris-je en riant moi aussi.

-Voyez-vous, mademoiselle Livingston, pour mener des négociations, il faut que vous déteniez quelque chose que l’autre désire.

Je le scrute quelques secondes : il me provoque ou quoi ? Son regard est sombre, mais il affiche toujours un beau sourire. Ah, ces yeux ! J’ai l’impression que je ne m’en lasserai jamais. j’y vois tourbillonner l’énergie qui l’anime. C’est un homme indubitablement lié à la couleur noire. Noir comme ses cheveux. Noir comme le péché. Noir comme tout ce qui tourbillonne autour de lui. Une aura magnétique. Irrésistible. Toujours impassible à l’arrière de la Rolls, il me jauge, et je ne sais pas comment réagir, que lui répondre. C’est un homme influent qui a l’habitude que tout se déroule conformément à ses attentes. C’est aussi un joueur qui obtient toujours qui il veut. Il voulait une info sur moi, et stupidement je suis tombé dans le piège et en ai de surcroît proposé une deuxième. Mais il n’en souhaitait qu’une. Pas deux.

-Je vais y réfléchir, Rachel, déclare-t-il devant mon silence.

Et comme pour adoucir sa réponse brutale, je vois ses yeux sombres devenir liquides. Et merde ! C’est comme s’il m’avait giflée. »

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Extrait ajouté par laviou 2018-01-02T20:16:34+01:00

– Peut-être que désormais tu viendras avec moi à l’une de ces réceptions.

– Je ne peux pas, tu le sais bien, dis-je, m’enfonçant confortablement dans mon lit. Mais raconte-moi plutôt comment s’est passée la soirée. Et dis-moi ce que j’ai manqué.Pelotonnée sous la couverture, j’attends que sa voix opère des merveilles sur moi.

– La routine. Sauf que j’ai rendu visite à un de mes employés qui était dans le coma et qui, au réveil, s’est mis à parler plusieurs langues.

J’éclate de rire et lui assure :

– C’est incroyable ! J’adore entendre des choses aussi inexplicables que fascinantes.

– Je savais que ça t’intéresserait, dit-il, manifestement content de lui.

J’entends alors une portière claquer. Vient-il juste d’arriver chez lui ?

– Et desquelles s’agit-il ? Des langues, je veux dire.

– Allemand, français, russe.Il se tait, puis j’entends le tintement de l’ascenseur.

– Tu sais, Rachel, reprend-il d’une voix enjôleuse, tu te serais bien amusée, ce soir. J’aurais pris soin de toi.

– Oh, je n’en doute pas ! En plus, j’adore les langues étrangères. Un homme qui parle allemand… Sexy.

– Je pourrais te susurrer des mots en allemand, cette nuit.

Je me mets à rire, puis redeviens sérieuse…

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Il fixe mes lèvres comme s'il allait vraiment m'embrasser. On dirait que son prénom sur mes lèvres a agi à l'instar d'une caresse sur une partie bien précise de son corps... Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Stupéfaite, je tourne les talons et me rue vers l'escalier.

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