Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 951
Membres
1 014 394

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Mariée à son ennemi



Description ajoutée par katnissetpeetaforever 2018-03-11T21:15:07+01:00

Résumé

Prise au piège… Alors qu’elle s’est introduite de nuit dans le bureau de Rollo Fleming, son patron, Daisy ne peut retenir un cri au moment où, subitement, les lumières s’allument… et qu’elle se retrouve face au puissant homme d’affaires. Que fait-il ici ? Elle avait pourtant vérifié qu’il était en déplacement ce soir-là. Sous le regard glacial de Rollo, Daisy cherche ses mots : elle doit le convaincre qu’elle n’est pas une voleuse, le supplier de ne pas la licencier sur-le-champ. Cependant, quand il l’interrompt, le cœur de Daisy manque s’arrêter. Car jamais elle ne se serait attendue à la proposition qu’il lui fait : elle restera son employée, à la seule et unique condition qu’elle accepte de l’épouser…

Afficher en entier

Classement en biblio - 19 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-09-18T20:20:35+02:00

** Extrait offert par Louise Fuller **

1.

La soirée battait son plein dans un tumulte de rires, de conversations animées et de musiques joyeuses.

Les invités dansaient avec entrain, s’exclamaient, buvaient. Tout le monde s’amusait follement, hormis Daisy Maddox. Appuyée contre un mur, à l’écart de la foule, elle contemplait le spectacle d’un œil critique.

Ce soir, il ne devait pas y avoir, dans tout Manhattan, endroit plus éblouissant que la Tour Fleming — un gratte-ciel de verre et d’acier aux lignes élancées, propriété du milliardaire Rollo Fleming. Le magnat de l’immobilier était l’hôte de cette insouciante assemblée, ainsi que le patron de David, le frère jumeau de Daisy.

La réception était étourdissante.

À condition que l’on fasse partie des invités.

Étouffant un bâillement, Daisy abaissa le regard sur son uniforme de serveuse.

Six mois plus tôt, elle avait débarqué chez son frère, décidée à percer sur les scènes de Broadway. Sauf que rien ne s’était passé comme elle l’avait espéré. Ses rêves s’étaient évaporés dans une succession déprimante d’auditions infructueuses.

Heureusement que David lui avait dégotté cet emploi de serveuse au siège social de l’entreprise Fleming.

Ce soir, même si l’homme d’affaires avait mis le plus grand soin à organiser la fête, il ne se donnerait pas la peine d’y faire un saut. À en croire les tabloïdes, il était à Washington et ne regagnerait les lieux que le lendemain.

Malgré la réputation de play-boy que lui faisait la presse people — réputation amplement méritée, au vu de sa plastique avantageuse et des superbes créatures qui se succédaient à son bras —, Fleming ne semblait pas être un individu particulièrement liant.

Il ne donnait que de très rares interviews. Tout ce que l’on savait de lui, c’est qu’il était un véritable bourreau de travail et tenait à tout contrôler, jusqu’au moindre détail. Les gazettes rapportaient également que c’était un obsédé de l’honnêteté. Un journaliste avait même raconté l’avoir vu se mettre dans une colère noire contre un employé qui lui avait caché quelque chose.

Fleming était aussi impitoyable avec les autres qu’envers lui-même. Et c’était un coureur de jupons invétéré, phobique de l’engagement.

À vrai dire, une version hyperbolique de Nick, l’ex-petit ami de Daisy. Exactement le genre d’hommes qu’elle détestait.

Un coup d’œil à la pendule la fit sursauter. Elle pourrait bientôt quitter son travail. En temps normal, cela l’aurait soulagée.

Sauf que, ce soir, c’était différent.

Ce soir, elle allait devoir choisir entre trahir une promesse ou enfreindre la loi. Une situation à laquelle elle était confrontée pour la première fois de sa vie.

— Tout va bien, Daisy ? l’interpella Joanne, sa collègue. Tu es toute pâle. Si tu veux partir, vas-y. Je finirai.

Daisy hésita. L’idée de mentir à Joanne la révulsait. Mais comment aurait-elle pu lui dire la vérité ? Elle-même avait bien du mal à y faire face.

L’estomac noué, elle se remémora cette soirée, quatre jours auparavant, où elle avait trouvé David en larmes chez lui. Ce n’était qu’au prix de multiples cajoleries qu’elle avait réussi à lui faire avouer la source du problème.

Et le problème était de taille !

Cela faisait des mois que David s’adonnait au jeu. Bien sûr, il avait perdu. Au point de contracter des dettes colossales.

Or, là n’était pas le pire. Ce même jour, alors qu’il déposait des documents dans le bureau de son patron, David avait remarqué une montre, par terre. Et pas n’importe quelle montre ! Un bijou de grand prix, fabriqué par un joaillier de renom.

Oubliant tous les principes que leur avaient inculqués leurs parents, il avait empoché l’objet, dans l’espoir insensé de le vendre pour s’acquitter de sa dette.

De retour chez lui, submergé par l’énormité de ce qu’il avait fait, il s’était effondré. Évidemment, Daisy avait fini par s’engager à aller restituer, à sa place, l’objet de son larcin.

S’arrachant à ses pensées, elle grimaça.

— Je ne me sens pas très bien, dit-elle. Je ferais peut-être mieux de rentrer. Merci, Joanne. Tu es un amour !

— Tu me revaudras ça vendredi. Je sors avec Cam. C’est l’anniversaire de nos six mois ensemble.

Tout en se frayant un chemin entre les invités, plus ou moins éméchés, Daisy ne put s’empêcher de regretter de ne pas avoir droit, elle aussi, à une soirée en amoureux. Sauf que, pour cela, il aurait fallu qu’elle en ait un, d’amoureux.

Or, cinq semaines auparavant, Nick avait décrété qu’il avait besoin de réfléchir.

Réfléchir !

Décidément, les hommes n’étaient pas dignes de confiance. Daisy était fermement décidée à se satisfaire de son célibat pour les quelques mois à venir.

Sur le palier désert, elle extirpa de la vaste poche de son tablier un badge plastifié. Contemplant la photo de son frère qui y figurait, elle songea que David avait toujours été là pour la soutenir — qu’il s’agisse de l’aider à répéter le texte de ses auditions, ou de lui trouver cet emploi de serveuse.

Elle se savait redevable à son égard de tant de choses ! Aujourd’hui, elle avait l’occasion de le dédommager.

En serait-elle seulement capable ?

D’une main tremblante, elle glissa la mince carte dans la fente prévue à cet effet, et les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. Pendant une fraction de seconde, Daisy hésita. Puis, l’idée que David l’attendait dans le hall de l’immeuble la poussa à aller de l’avant. Déjà, elle imaginait le soulagement qui se peindrait sur les traits de son frère lorsqu’elle le rejoindrait.

L’ascenseur s’immobilisa et elle se retrouva dans un couloir faiblement éclairé. Son cœur battait la chamade.

David lui avait expliqué où se trouvait le bureau de Rollo Fleming. Ses talons claquant sur le parquet ciré, elle gagna une porte en bois, dépourvue de la moindre plaque. Cela semblait étrangement modeste pour quelqu’un qui brassait des fortunes.

Un instant, Daisy demeura figée. Puis elle redressa les épaules et pointa le menton en avant. Le patron avait déserté. Elle serait loin, lorsqu’il reviendrait.

Prenant une profonde inspiration, elle ouvrit la porte à l’aide du badge.

Dans la pièce obscure régnait le plus parfait silence. À travers les immenses baies vitrées, la vue sur la ville était à couper le souffle. Rollo Fleming devait jouir de la plus fascinante perspective sur New York qui puisse exister. Néanmoins, ce n’était pas le moment de s’absorber dans cette contemplation. Chaque minute passée dans ce bureau la mettait davantage en danger d’être prise sur le fait. Galvanisée par cette idée, Daisy s’avança sans réfléchir.

— Aïe !

Son genou venait de heurter quelque chose de dur, mais elle oublia instantanément la souffrance en voyant un objet se mettre à tanguer dangereusement. Le cœur battant, elle tendit maladroitement les mains pour le rattraper. Trop tard. Avec un bruit sourd — qui résonna dans la pièce comme un coup de canon —, un vase alla s’écraser au sol.

— Gagné ! marmonna-t-elle en se frottant le genou.

Soudain, elle se figea. Dans le couloir, de l’autre côté de la porte, des pas se rapprochaient. Ils ralentirent, puis s’arrêtèrent.

Les battements qui ébranlaient la cage thoracique de Daisy menaçaient de la briser. Clignant des paupières, elle vit la porte s’ouvrir à la volée. Un flot de lumière aveuglante inonda la pièce.

Pendant quelques interminables secondes, elle demeura pétrifiée. Contre toute raison, elle ne pouvait s’empêcher de prier — comme une enfant — pour que la clarté qui l’éblouissait la rende également invisible à la personne qui venait d’entrer, et qu’elle ne parvenait pas à voir. Tous ses espoirs volèrent en fumée lorsqu’une voix glaciale — indiscutablement masculine — rompit le lourd silence.

— Ma journée a été longue et peu satisfaisante. J’espère donc que vous avez une explication convaincante à me fournir pour cette intrusion.

De nouveau, Daisy cligna des yeux. Ces paroles avaient fait courir un frisson de terreur le long de son épine dorsale. Ce n’était rien comparé à l’effroi qui s’empara d’elle lorsqu’elle découvrit le visage de celui qui se tenait à la porte.

Rollo Fleming n’était-il pas censé être à Washington ?

À moins qu’elle ne soit sujette aux hallucinations, ces informations se révélaient totalement erronées !

Le choc aurait pu la terrasser si elle n’avait pas été totalement fascinée par la beauté de cet homme.

À l’écran, ou dans les pages des magazines, Rollo Fleming affichait la perfection physique d’une star de cinéma. En chair et en os, il était dix fois plus séduisant. Son charme, mâtiné d’une virilité ravageuse, fit presque oublier le danger de la situation à Daisy.

Non que le milliardaire fût son type d’homme. Il était trop blond, trop sûr de lui. C’était certainement à cause de l’émotion qu’elle ne parvenait pas à en détacher le regard, se rassura-t-elle.

Avec son teint doré, sa mâchoire rasée de près, ses cheveux coupés très court, il tenait plus d’un gladiateur romain que d’un magnat des affaires. Seul son costume sombre, manifestement hors de prix, laissait deviner qu’à lui seul il disposait d’une fortune équivalente au budget de quelques petits États.

Il planta son regard dans celui de Daisy, et elle eut l’impression de recevoir une douche glacée. Ses yeux étaient d’une couleur extraordinaire — un vert clair, étonnamment lumineux. Mais c’était surtout la courbe sensuelle de ses lèvres qui mettait ses sens en feu. Il avait une bouche que l’on imaginait aisément se fendre en un sourire au sex-appeal dévastateur.

Pour l’instant, il était cependant bien loin de sourire. Ses lèvres étaient crispées en une ligne sévère, qui reflétait parfaitement la rigidité hostile de son grand corps bloquant la porte. Nerveusement, Daisy promena son regard alentour, dans l’espoir de trouver un moyen de s’échapper. Le bureau avait beau avoir les dimensions d’une salle de bal, il ne disposait d’aucune autre issue.

Elle était prise au piège.

Le pouls de Daisy frémit. Elle ne s’était pas préparée à une telle situation. La seule option qui s’offrait à elle était d’improviser.

— Je… je peux vous expliquer, bredouilla-t-elle.

— Allez-y ! Mais surtout soyez concise, s’il vous plaît.

On aurait dit un acteur, en scène, son expression impassible éclairée par les projecteurs. Sa voix avait des inflexions dangereuses, et le cœur de Daisy se mit à battre encore plus vite.

— Comme je vous l’ai dit, reprit-il, j’ai eu une journée fatigante… Daisy.

Il avait prononcé son prénom avec une étonnante douceur. Presque comme un terme affectueux. Aussi s’écoula-t-il un instant avant que Daisy enregistre le fait qu’il savait qui elle était.

La voyant écarquiller les yeux d’un air égaré, Rollo secoua la tête, et désigna du menton le badge qui était épinglé à sa blouse.

— Donc, c’est bien votre nom, dit-il. Je pensais que vous aviez volé sa tenue à l’une de ces malheureuses qui font le service, à l’étage en dessous.

Le mépris dans son regard était flagrant, et Daisy cacha instinctivement son badge d’une main protectrice.

— Je m’appelle bien Daisy, répliqua-t-elle. Et je suis l’une de ces malheureuses. C’est pour cela que je suis ici. On m’a envoyée chercher un supplément de serviettes de table, et j’ai appuyé sur le mauvais bouton de l’ascenseur.

Dans la poche de son tablier, les doigts de Daisy avaient trouvé le badge de David. Il fallait absolument qu’elle protège son frère !

Pendant quelques secondes, Rollo la dévisagea en silence, puis il claqua la porte derrière lui, sans la quitter des yeux. Lorsqu’il vint se planter devant elle, Daisy se raidit sous l’effet de la panique.

— Je vous avais dit d’être concise, siffla-t-il entre ses dents serrées. J’aurais dû préciser que je ne supporte pas le mensonge. Évitez-moi les fadaises du genre : « J’ai appuyé sur le mauvais bouton. »

Daisy avait l’impression que les murs de l’immense bureau se rapprochaient, rétrécissant la pièce jusqu’à l’étouffer. Dans son costume sombre, la large carrure de Rollo Fleming faisait obstacle à la lumière.

Il était hors de question qu’il lui soutire la vérité. Cela signifierait la perte de David.

— Vous n’êtes pas le seul à avoir eu une journée pénible, protesta-t-elle. Cela fait des heures que je ne me suis pas assise. Je suis épuisée. Cela explique mon erreur.

Rollo secoua la tête. La colère durcissait ses traits harmonieux.

— S’introduire quelque part par effraction, ce n’est pas exactement ce que je qualifierais d’erreur, dit-il. Vous feriez mieux d’arrêter de tergiverser, et de me dire ce que vous faites à fouiner dans mon bureau à presque 1 heure du matin.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Dates de sortie

Mariée à son ennemi

  • France : 2018-04-01 - Poche (Français)
  • USA : 2017-04-18 - Poche (English)

Activité récente

mrmval l'ajoute dans sa biblio or
2018-10-29T09:28:13+01:00

Titres alternatifs

  • Blackmailed Down the Aisle - Anglais
  • Ricatto e seduzione - Italien

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 19
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 5
Note globale 6.25 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode