Le Bouddha, Socrate et Jésus ont-ils réellement existé ? La question peut paraître étrange, voire choquante, tant est considérable leur héritage. Pourtant, cette question est tout aussi légitime que pertinente. Nul ne conteste la trace profonde que ces trois personnages ont laissée dans la conscience collective d'une grande partie de l'humanité. Mais peut-on être absolument certain de leur existence historique ? Je ne parle pas ici de la véracité des actes ou des propos qui leur sont attribués : c'est un question que nous examinerons plus loin. Non, se pose d'abord une autre question, plus radicale : avons-nous des preuves indiscutables qu'ils aient bien existé en chair et en os ? La réponse est aussi abrupte que la question : non.

- Ce coup-ci, c'est moi qui t'invite, Tchatcha...
Si, si, absolument, la dernière fois c'était toi. Marrant de sortir en filles, non ? On devrait le faire plus souvent.
- Tu dis ça chaque fois, mais quand je te le propose, tu n'as jamais un soir de libre.
- Oui, c'est vrai, on sort encore assez souvent Lorenzo et moi. Et quand on n'a rien, j'aime pas tellement le laisser seul à la maison... Déjà que je reste souvent jusqu'à pas d'heure à la boutique....

Quand Paul est né, ses parents ne se sont pas tout de suite doutés qu'il avait un pouce absolument faramineux.
Ce pouce avait un air de pouce de bébé. Un peu plus fort peut-être disait son papa.
Un peu plus tendre peut-être disait sa maman.
Mais n'importe qui d'autre pouvait voir qu'il ressemblait exactement à n'importe quel pouce de bébé.

Ce matin-là, quand Oui-Oui, le pantin de bois, se réveilla, il vit le soleil briller à sa fenêtre. Il agita joyeusement sa tête à ressort et fit un petit salut de la main au rayon de soleil qui dansait sur le mur.
Puis il se mit à chantonner :
Je suis sûr qu'aujourd'hui
La chance me sourit

Il dépose enfin Mlle Chatounette devant la porte de M. Gros-Matou et fait demi-tour tout en continuant à chanter.

Un oiseau jaillit d'un champ de blé, et disparaît dans le soleil, à tire-d'aile.
Un coup de feu. L'oiseau tombe comme une pierre.
Mais ce n'est pas un oiseau, ce n'est pas un champ de blé...
Vous comprendrez plus tard.

Qu'elle nous baise des baisers de sa bouche.
Ses hanches sont une aurore de jade, ses seins des vignes abondantes nous abreuvant d'une liqueur de vie.

Elle est cette femme-enfant enrubannée de pourpre? Poupée trash aux lèvres boudeuses, aux ombrelles en dentelles, aux cils ornés de strass
Une fille kawaii, trop mignonne, qu'on sur-like et qu'on chérit. Qu'on aimerait embrasser. Mordiller. Déshabiller. Une fille fondante comme un sucre d'orge qu'on voudrait sucer jusqu'au bâton.

Dévorer vivante.

Fredoom! Liberté ! Freiheit ! (Hé oui, je fais de l'allemand aussi.) C'est le sentiment qui m'envahit, comme une immense vague qui me submerge, me laisse sans voix. Je suis libre !
Derrière moi, de l'autre coté de la vitre de sécurisée, ma mère fait des signes désespérés que je feins de ne pas remarquer. Devant moi, un agent de sécurité me demande:
- Have you got a smartphone, a computer, any electronic devices?
JE ne capte que "electronic", mais j'ai déjà compris ses questions grâce aux panneaux qui ponctuent le chemin vers la zone d'embarquement

" Ladies and Gentlemen, we are about to begin our approach to San Francisco International Airport", annonça une voix masculine via les haut-parleurs au-dessus de la tête d'Arthur. Le garçon se concentra pour comprendre la phrase du pilote. "Begin" voulait dire "commencer" et "approach" ressemblai beaucoup au français : l'avion commençait sa descente vers San Francisco.

Don't forget your bag, Pumpkin!
Hélène attrape sur la banquette arrière le sac qu'elle était effectivement sur le point d'oublier et fait la grimace. Elle n'a jamais aimé les surnoms, mais c'est sans doute le pire qu'on lui ait donné. "Pumpkin" veut dire "citrouille".