Commentaires

Mexican Gothic❤️❤️❤️❤️

Ce roman fut pour moi un moment de pur plaisir, une véritable pépite…

J'ai été envoûté par se récit captivant et angoissant.

Il restera longtemps dans ma tête j'en ressors encore perturbé.

Mais quel délice fut ma lecture, addictive à 100%

Gros coup de cœur .

Une œuvre gothique où l’auteure, Silvia Moreno-Garcia, nous ensorcèle dans un univers où fusionnent songe funeste et réalité. C’est à la lueur d’une bougie que j’ai adoré suivre les pas de Noemí dans ce manoir en ruine pris d’assaut par les moisissures et les secrets qui en découlent. Ce roman mériterait d’être interprété cinématographiquement ! J’ai tout simplement aimé l’atmosphère macabre, romantique et énigmatique qui constitue les chapitres. Les pages se tournent dans un silence que rien n’arrête, j’ai été envoûté par le domaine de High Place et ses occupants. C’est un petit bijou qui s’invitera dans votre esprit tout autant que ses invités et ce, jusqu’à la dernière page. Une lecture sublime !

Très bonne surprise.

Le Mexique des années 50 n'est pas un cadre que l'on voit souvent. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman mêlant culture mexicaine et anglaise et spooky à souhait.

On entre rapidement dans l'histoire et j'ai pris plaisir à suivre notre héroïne dans sa quête de vérité.

Une histoire intéressante, et très intriguante.

L'histoire est davantage un roman paranormal que de la littérature plus générale; un subtile mélange entre "Rebecca" de Daphné Du Maurier (pour le côté paranoïaque de l'héroïne, qui peine autant que le lecteur à comprendre tout ce qui se passe), et "Le tour d'écrou" de Henry James (pour l'aspect paranormal de l'histoire, qui s'amplifie au fil des pages).

Un page-turner qui donne la chair de poule.

C'est Halloween avant l'heure ! 👻 Si cette lecture ne m'a pas fait frissonner, le suspense m'a tenu en haleine jusqu'au dernier chapitre.

Je me suis prise au jeu de High Palace, à vouloir découvrir tous ses secrets. Le style de l'autrice est tellement immersif que j'avais l'impression d'être aux côtés de Noemí, à déambuler dans les couloirs de cette sinistre demeure une cigarette à la main. C'est un personnage développé avec brio. J'aime le ton qu'elle emploie avec les autres, les piques qu'elle peut lancer et son incroyablement entêtement. On a beaucoup de mal à vouloir faire une pause dans sa lecture tant l'histoire est addictive. Pas un roman d'horreur donc mais une agréable lecture pour se préparer à l'automne

1950, Mexique. Noemí doit quitter sa vie de citadine mondaine pour se rendre au chevet de sa cousine malade, dans un manoir isolé de la campagne mexicaine. Mais les lieux sont aussi lugubres que la famille qui l’habite, et les secrets macabres semblent y pousser comme des champignons...

Un manoir plongé dans la brume, une famille aux lourds secrets et une belle héroïne qui se retrouve prise au piège en plein cauchemar. La trame est simple, déjà vue des dizaines de fois, et pourtant malgré ce manque d’originalité, Mexican Gothic parvient à se démarquer assez pour se révéler être un vrai page-turner.

L’ambiance gothique est très réussie. Sans faire vraiment peur, on ressent pourtant ce côté sombre, angoissant et curieusement fascinant. Par bien des côtés, ça m’a rappelé le film Crimson Peak de Guillermo del Toro.

Par contre, vu que l’histoire se passe au Mexique, j’avais imaginé quelque chose de plus… ben mexicain qu’un manoir anglais, quoi.

Noemí est intelligente, impertinente, elle est belle, elle le sait, elle en joue pour parvenir à ses fins, et ne semble avoir pour seuls défauts qu’un caractère indomptable et une certaine frivolité. Bref, Noemí est trop parfaite pour ne pas être agaçante, mais au moins, elle n’entre pas dans la case de la nunuche en détresse.

Excepté Francis le rêveur, les membres de la famille Doyle sont plus antipathiques les uns que les autres. Entre le patriarche en plein délire eugéniste, la tante pyscho-rigide et le cousin prédateur sexuel, on a une belle brochette de méchants à détester. A travers eux, l’autrice aborde grossièrement mais avec bonne volonté les thèmes du racisme et du sexisme.

Du bon et du moins bon dans cette lecture, qui est très distrayante dans l'ensemble.

Qu’il s’agisse d’un livre ou d’un film, d’Edgar Alan Poe à James Wan, on retrouve toujours le même topos, un manoir hanté où l’on vous prévient de ne surtout pas y mettre les pieds ou d’en partir le plus vite possible, et ce livre ne fait pas exception. Pourtant sous une allure très classique il fait preuve d’un peu d’originalité dans le sens où ce ne sont pas seulement les démons et cimetière qu’il faut fuir mais le sexisme et le racisme. Situé au Mexique en 1950, alors que les femmes n'étaient pas encore autorisées à voter, Mexican Gothic démontre la menace d’un mariage comme enterrement prématuré pour ses personnages féminins indépendants.

Noémie, brillante mondaine souhaite réaliser une maîtrise en anthropologie, son père est prêt à y consentir à condition qu’elle aille auprès de sa cousine dans une région reculée du Mexique. En effet, une lettre est arrivée il y a peu dans laquelle elle affirme qu’on essaie de l’empoisonner et entendre des voix. Elle s’est mariée il y a peu, de façon impulsive à une ancienne grande famille anglaise. Mais supplie Noémie de la faire sortir. Le père de Noémie suppose qu'il s'agit d'un cas d'hystérie féminine, mais ne veut pas que le nom de famille soit souillé par un divorce.

Ce qui s'ensuit est un mélange inspiré de Jane Eyre, Les Mystères d'Udolphe, de Dracula, et de Rebecca, œuvres que je chérie tout particulièrement.

Notre héroïne découvre un manoir pourrissant, une famille bloquée dans le passé et rêvant de retrouver sa gloire. Ce livre aborde l’eugénisme, le racisme, le machisme, en ce sens il se démarque des livres d’horreur que j’avais pu lire jusqu’à présent. Il est légèrement effrayant, mais vraiment rien d’insurmontable. Sur le fond, il s’agit en fait d’un véritable combat féministe, contre le mariage forcé, la soumission de l’épouse, ou de la fille.

Il s’agit donc d’une très bonne lecture, même si je n’ai pas été convaincu par l’intrigue elle-même.

Le résumé promettait une ambiance sombre, gothique, avec une touche mexicaine, idéale pour ce mois d'octobre. Malheureusement, ce roman est une petite déception.

La lecture reste néanmoins agréable, j'ai passé un bon moment même si j'ai eu de la peine à entrer dans l'histoire. Le style est fluide, les descriptions fonctionnent et nous immergent dans un décor gothique qui rappelle un peu Sleepy Hollow.

Cependant, l'intrigue est trop lente à démarrer, l'histoire ne devient haletante qu'à la dernière partie, quand on découvre enfin les secrets du manoir. Le reste du temps, l'ambiance fonctionne assez pour inciter à avancer, mais l'intrigue piétine.

Au niveau des personnages, j'ai eu beaucoup de mal à cerner Noemí. J'ai vraiment eu l'impression d'une prise de distance ; on nous la décrit avec une personnalité séductrice, mondaine, sans qu'on ne le ressente à travers ses actions. Résultat, même si le roman est de son point de vue, il est difficile de s'attacher à elle. A contrario, Virgil et Francis sont beaucoup plus réussis.

C'est une lecture en demi-teinte, qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

L'héroïne est très attachante, la première moitié est bien écrite, l'atmosphère et les décors sont parfaitement gothiques, le titre est dès lors adéquat d'autant que, tu sais quoi? Ça se passe au Mexique...

Par contre, dès que le surnaturel se révèle et que l'auteur l'explique; cela tourne au gros n'importe quoi (et pourtant, je suis ouvert). Cela a plutôt commencé à me faire marrer, ce qui n'était pas le but initial. J'ai tenu jusqu'au bout pour vérifier comment elle terminait son histoire... Et là aussi, c'est assez raté et tartignole.

Bref, Spoiler(cliquez pour révéler) ça donne surtout envie de se faire une bonne poêlée de champignons à la crème.

Lorsque Noemí, jeune mondaine de bonne famille, reçoit une lettre étrange de sa cousine, elle doit se rendre jusqu'à High Place, un manoir décrépi loin de Mexico pour lui venir en aide. Mais des événements étranges surviennent dès son arrivée.

J'attendais beaucoup de ce roman avec une 4e de couv intriguante, la mention de critiques dithyrambiques et de prix, et une magnifique couverture. Mais je suis mitigée.

Déjà j'ai eu du mal avec l'héroïne qui est trop gâtée, séductrice manipulant les hommes et peu sympathique. Et le début, qui nous parle de sa vie puis de son arrivée au manoir est vraiment très lent.

Ensuite, j'ai beaucoup plus apprécié l'ambiance, sombre, angoissante, entre réel et irréel. On découvre aussi Marta, un personnage intéressant qui nous raconte le passé du manoir.

Malheureusement ça n'a pas duré et c'est devenu un peu n'importe quoi. Je ne suis pas très surnaturel et là c'était trop pour moi. J'ai trouvé ça si énorme que ça ne m'a pas paru crédible. Quant aux agressions sexuelles, on dirait que l'auteur veut donner un côté sulfureux à son livre alors que ça rend juste mal à l'aise avec le traitement ambivalent des sentiments de l'héroïne.

Bref, j'ai trouvé que la fin traînait en longueur et j'avais hâte de finir. Aussi, je suis un peu déçue de ne pas avoir eu plus d'éléments de la culture mexicaine que j'aurais aimé découvrir.