Extraits

« Inaccessible. Froid. Perturbé.

Tout ça, je le savais. Après tout, je ne suis pas stupide. Mais c’est peut-être justement ce qui m’attire chez Alex. Il est catégoriquement inaccessible ; jamais il ne me donnera ni son cœur ni sont avenir, ni même une part acceptable de son existence et pourtant, il me donne quelque chose. Du carburant pour fonctionner, tandis que j’assemble des morceaux remplis de rêves idiots et idéalisés nous concernant. »

À : Indiebell1996@gmail.com

Objet : J’ai besoin de toi

J’ai rencontré Jésus sur Times Square après un concert et il m’a dit qu’on allait tous mourir et que je ferais bien de remercier le ciel pour les bonheurs de ma vie. Finalement, je n’en ai compté qu’un et c’est toi.

Je mesure un mètre quatre-vingts et quelques. Elle, un mètre cinquante et rien.

- Moi, tu me regardes avec de la dynamite dans les yeux, en attendant que je craque l'allumette et t'enflamme enfin.

Tout s'arrête.

L'air.

Le monde.

Mon cœur.

– Non, non, je vais reformuler ça, ma poule, ricane Lucas. L’inspecteur Tête-de-con refuse de laisser respirer Indie hors de sa présence. Apparemment, on n’a plus le droit de traîner ensemble à cause de son syndrome de petite bite.

– « Petite bite » ! s’exclame Alex, comme si Lucas venait d’affirmer que la terre était plate. Ma queue a déjà rapporté plus de fric que toi cette année et elle aura bientôt besoin de son propre personnel afin de gérer sa carrière. Alors ne t’avise pas de lui manquer de respect.

Je refuse de l'appeler Indie parce que A) son prénom est ridicule et B) cela reviendrait à la considérer comme une personne et pas comme un obstacle.

Alors voila, c'est maintenant que tu enfile ta culotte de grande fille et que tu t'assure qu'elle reste au sec pendant trois mois malgré le fait que ce type ressemble a Sean O'Pry en plus sexy.

« À toi. Jusqu’à la toute dernière note. »

« -... Je me visualisais comme le soleil et toi comme la terre, mais maintenant, j’ai compris que j’avais tout faux. Tu es le soleil, depuis le début. Encore aujourd’hui, quand je te regarde, je ne vois ni regret, ni douleur, ni souffrance. Je vois ma plus grande chance, ma plus douce promesses, la route que je dois prendre. »

L.A... c’est un peu comme une prostituée de seconde zone : elle accepte tout le monde, elle est moins jolie que la moyenne et, une fois sur place, tu te rend compte qu’il y a trop de circulation et que ceux qui sont passés avant ont laissé un sacré bordel.