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— Elle est bonne.

— Elle est belle, corrigeai-je.

Son jugement médiocre méritait une contradiction claire. Bryan hocha la tête. Il inspectait maintenant Lucy d’un œil pseudo-critique.

— Jolie, ouais, mais dans le genre un peu folle et bizarre, nan ?

Je fronçai immédiatement les sourcils. Je détestais sa description, mais je gardais les yeux dans ceux de Lucy.

Elle n’était pas bizarre. Elle était unique.

Elle n’était pas folle. Elle était libre d’esprit.

Elle était enchanteresse.

Sublime.

Merveilleuse.

Parfaite. 

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D’un côté, j’étais impressionnée par la façon dont il s’était interposé pour détourner les accusations du vendeur. Et d’un autre côté, j’étais très agacée par la façon dont il s’était interposé pour détourner les accusations du vendeur.

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— Tu as mangé il y a une heure.

— Je sais. Je n’ai pas mangé depuis une heure.

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Je grimaçai en voyant son sourire et ses yeux brillants, mais ma mauvaise humeur ne fit qu’encourager son hilarité.

— Oh, Sean, dit-elle en s’essuyant les yeux. Ton expression est adorable.

— Tu ne peux pas porter ça, reniflai-je en jouant avec mes boutons de manchette. Tu es trop jeune.

— J’ai dix-neuf ans.

Je fronçai les sourcils, perplexe et agacé.

Quoi ? Quand est-ce qu’Eilish avait fêté ses dix-neuf ans ? Elle n’avait que… quinze ans ? Seize ans, dans le meilleur des cas ? Je comptai à l’envers. Elle avait été envoyée en pension aux États-Unis pour ses dix ans.

Est-ce que neuf ans s’étaient déjà écoulés depuis que je l’avais consolée, le soir de son départ ?

Je passai rapidement son corps en revue et mon agacement se réveilla lorsque je réalisai qu’elle avait effectivement l’air d’une… femme. Quand je rencontrai son regard de nouveau, elle avait toujours un grand sourire aux lèvres.

— Tu n’as pas le droit d’avoir dix-neuf ans.

Son gloussement était mélodieux et plein d’affection.

— Et pourtant, j’ai dix-neuf ans. Je suis en deuxième année à l’Université de Brown, tu as oublié ?

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— Je veux être une bonne prof, poursuivit-elle. Et le premier pas, dans les préliminaires, c’est ce que tu dis, et comment tu le dis.

— Flirter. Je sais faire.

Elle haussa un sourcil sceptique.

— Tu sais faire, parfois, et la plupart du temps par accident.

— Je sais flirter, me défendis-je.

Elle prit une expression mielleuse et baissa la voix pour susurrer, dans une caricature de ténor censée me représenter :

— Est-ce que je peux me faufiler chez toi plus tard ? Me glisser dans ton lit et te réveiller avec ma langue entre tes cuisses ?

Je luttai contre l’envie de sourire et baissai le menton pour le cacher, mais gardai les yeux fixés sur elle.

— Quoi, trop subtil ?

Elle sourit, puis rit, et me pointa du doigt.

— Ah, tu vois ? Tu viens de le faire, tu viens de me draguer par accident.

— Quoi ?

— C’est vrai. Et c’était bien, en plus.

Je fronçai les sourcils.

— Qu’est-ce que j’ai fait ?

— Ce truc avec tes yeux, et le menton…

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— Calme-toi, Lucy. Sois certaine que lorsque je t’achèterai enfin un diamant, tu seras prête à le recevoir.

Je continuai de le dévorer des yeux en caressant inconsciemment le chiot. J’étais toujours silencieuse. Finalement, je déclarai :

— Sean.

— Oui, Lucy ?

— Et si je suis prête pour un diamant maintenant ?

Un lent sourire charmeur se forma sur sa bouche, et son regard alluma une grande flamme dans le creux de mon ventre.

— Alors, mon cœur, je pense qu’il est temps d’aller faire les boutiques. 

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— Bonjour, fis-je en la fixant.

Elle lança un tout petit aboiement de bébé, et j’étais sûre qu’elle m’avait dit bonjour en retour. Sean s’approcha avec Hampton. Je levai les yeux vers lui avec une expression de pure supplique.

— Il faut que je la prenne, plaidai-je.

Sean fronça les sourcils, puis regarda Hampton, qui lâcha une sorte de soupir exaspéré, comme s’il n’était pas franchement convaincu non plus.

— Je ne sais pas. Sa petite tête bizarroïde me fait un peu peur, dit-il.

Je voyais qu’il retenait un sourire.

— Elle a une tête parfaitement normale ! C’est la tête la plus adorable du monde entier et je ne changerai pas d’avis. Je ne quitterai pas le refuge sans elle. Je suis désolée, on a créé un lien, maintenant. On est les meilleures amies pour toute la vie.

— Tu l’as rencontrée il y a cinq secondes.

— Oui, mais quand j’ai plongé mon regard dans le sien, je lui ai dit silencieusement que j’étais sa mère. C’est trop tard. On ne peut plus revenir en arrière.

Sean rit en ébouriffant la fourrure d’Hampton.

— Qu’est-ce que tu en dis, Hampton ? Tu te vois partager ta maison avec une petite boule de poils pourrie gâtée ?

— Elle ne sera pas gâtée. Ce sera une vraie demoiselle.

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— T’es vraiment mignon, parfois. Je veux dire, vraiment hyper mignon.

— Je ne suis pas mignon. Je suis mystérieux et viril.

Je levai un sourcil dédaigneux à l’idée qu’on puisse me trouver mignon.

Ridicule.

— Tu es mignon. Tu ne peux pas changer ce que tu es, chantonna-t-elle d’un ton moqueur, avant de presser mon nez de l’index.

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— Alors retournons à la table et essayons quelque chose, OK ?

Il gardait l’air prudent.

— Essayer quoi ?

— Quand on rejoindra les autres, tu devras parler un peu avec Ronan, poliment et amicalement, et tu devras lui faire au moins un compliment.

Sean me regarda, abasourdi, comme si j’étais devenue complètement folle, et finit par secouer la tête.

— Hum, non merci.

— Qu’est-ce que tu as à perdre ?

— Mon estime de moi-même, ricana-t-il.

— Oh, allez. T’es juste mélodramatique.

Je marquai une pause et serrai sa main.

— S’il te plaît ? Fais-le pour moi, et je te jure que tu te sentiras mieux après. Sois gentil avec mon frère et tu verras. Il te traitera mieux. Tout le monde te traitera mieux.

[...]

Je lançai un regard à Lucy et finis par lâcher :

— Tu as très bonne mémoire, Ronan.

— Qu’est-ce que ça veut dire, exactement ? lâcha-t-il d’un ton de défi.

— Simplement que tu as très bonne mémoire. De toute évidence, tu te souviens parfaitement bien de notre petit problème, dans l’avion.

— C’était il y a à peine une semaine, répondit-il d’un ton neutre. J’ai peut-être deux mois de plus que toi, mais je n’ai pas encore un pied dans la tombe.

— Une semaine ?

Lucy soutint mon regard, une seconde, l’ombre d’un sourire sur ses jolies lèvres. Je levai les sourcils discrètement, en espérant qu’elle comprendrait la signification de mon expression.

[...]

Lucy : Une très bonne mémoire ? Vraiment ?

Sean : Oui. Vraiment. Sa mémoire est admirable. Exceptionnelle. Parfaite.

Lucy : C’est un compliment de merde. C’est comme dire à quelqu’un qu’il ne pue pas.

Est-ce que c’était bizarre que sa remarque me fasse rire ? J’étais stupidement ravi que mon compliment soit si scolaire. Ronan est un homme.

Il a les cheveux très bruns, des yeux très bruns et une très bonne mémoire.

Sean : Notre accord ne présentait pas de spécification quant à la qualité dudit compliment, seulement que je devais en faire un.

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— Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour que tu te détendes et que tu profites simplement de ma compagnie ? Tu veux que je t’achète quelque chose ?

— Quoi ? Non.

— Une voiture, peut-être ?

Je clignai des yeux, sidérée. Sidérée parce qu’il était complètement sérieux.

— Eh bah, ça a vite dégénéré, marmonnai-je, sous le choc.

— Quelle est ta couleur préférée ?

— Tu ne vas pas m’acheter une voiture.

— Pourquoi pas ?

— Parce que… pourquoi tu ferais ça ?

— Parce que j’en ai envie.

— C’est juste bizarre, Sean.

— Pas du tout.

Je ricanai.

— Punaise, tu n’as vraiment pas les pieds sur terre.

— C’est vrai. C’est un problème terrible. Mais je pourrais avoir les mains sur toi, dit-il tout bas.

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