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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T18:00:15+02:00

Il ne faisait jamais de cadeau à Clarissa, sauf un bracelet deux ou trois ans auparavant, qui n'avait pas eu de succès. Elle ne le portait jamais. Il eut de la peine en se rappelant qu'elle ne le portait jamais. [...]

Mais il voulait rentrer en apportant quelque chose. Des fleurs ? Oui, des fleurs puisqu'il ne pouvait pas se fier à son goût en matière d'or ; des fleurs en quantité, des roses, des orchidées, pour fêter ce qui était, si l'on y songe, un événement ; ce qu'il avait ressenti pour elle lorsqu'on avait parlé de Peter Walsh au déjeuner ; ce sentiment dont ils n'avaient jamais parlé ; depuis des années ils n'en avaient jamais parlé ; ce qui, pensa-t-il en rassemblant ses roses rouges et blanches, (un gros bouquet dans du papier de soie) était la plus grande erreur du monde. Vient un jour où on ne peut plus le dire ; on devient trop timide pour le dire, pensa-t-il, empochant ses piécettes de monnaie, et il partit, son gros bouquet contre lui, vers Westminster, lui dire tout net (quoi qu'elle puisse penser de lui), en tendant ses fleurs : " Je vous aime ". Pourquoi pas ? C'était vraiment un miracle, si l'on songeait à la guerre et à ces millions de pauvres diables, qui avaient la vie devant eux, fauchés tous ensemble et déjà à moitié oubliés ; c'était un miracle. Il traversait Londres pour dire carrément à Clarissa qu'il l'aimait. Ce qu'on ne dit jamais, pensa-t-il. En partie par paresse ; en partie par timidité.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T17:59:58+02:00

Aimer rend solitaire. [...] Il était heureux sans elle. Elle, rien ne pouvait la rendre heureuse sans lui ! Rien ! Il était égoïste. Comme sont les hommes. [...] Mais même après la disparition des choses, la nuit en reste pleine.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T17:59:43+02:00

Il était arrivé à son hôtel. Il traversa le hall, avec ses monceaux de chaises et de canapés rougeâtres et ses plantes étiolées aux feuilles lancéolées. Il prit sa clé au tableau. La jeune fille lui tendit des lettres. Il monta. [...] Oh, c'était une lettre d'elle ! Cette enveloppe bleue ; c'était son écriture. Et il fallait la lire. Encore une rencontre en vue, qui promettait d'être douloureuse ! Lire sa lettre demandait un effort monstrueux. " Cela avait été divin de le revoir. Elle voulait le lui dire. " C'était tout.

Mais il en fut bouleversé. Contrarié. Il aurait voulu qu'elle ne l'eût pas écrite. Venant couronner ses réflexions, c'était comme un coup de coude dans les côtes. Pourquoi ne le laissait-elle pas tranquille ? Après tout, elle avait épousé Dalloway et elle vivait avec lui dans un bonheur parfait depuis toutes ces années.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T17:59:19+02:00

Le cadre doré du tableau de la petite fille au manchon, peint par Sir Joshua, ramena brutalement Miss Kilman à son esprit ; Kilman, son ennemie. Voilà une satisfaction ; quelque chose de réel. Ah, comme elle la détestait. [...] Elle la détestait : elle l'adorait. C'est d'ennemis qu'on avait besoin, pas d'amis.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T17:59:07+02:00

Sait-on quelque chose des gens, même ceux avec lesquels on vit chaque jour ?

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T17:58:54+02:00

La mort était un défi. La mort était une tentative de communiquer, quand les gens sentaient qu'il leur était impossible d'atteindre ce centre qui, mystique, leur échappait ; la proximité devenait séparation ; l'extase s'estompait ; on était seul. Il y avait un enlacement dans la mort.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T17:58:42+02:00

Elle avait lu une pièce merveilleuse sur un homme qui écrivait en grattant le mur de sa cellule, et elle avait trouvé qu'il en allait de même dans la vie — on grattait un mur. Désespérant de relations humaines (les gens étaient si difficiles), elle allait souvent dans son jardin pour trouver dans ses fleurs une paix que ni homme ni femme ne pouvait lui donner.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T17:58:25+02:00

" Cher Sir Harry ! " dit-elle en se dirigeant vers le sympathique vieux monsieur qui avait commis plus de mauvais tableaux que n'importe lequel des deux autres peintres académiciens de tout St John's Wood (ils représentaient toujours des cerfs, dans une flaque de lumière du soir, en train de boire ou bien exprimant, car il avait toute une gamme d'attitudes, en levant une patte de devant, avec un mouvement dans les bois, " L'Approche de l'Inconnu " — toutes ses activités, ses dîners en ville, les courses, étaient basées sur du bétail en train de boire, dans des flaques de lumière du soir).

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T17:58:11+02:00

C'était possible, pensa Septimus en regardant l'Angleterre par la fenêtre du train quand ils quittèrent Newhaven ; possible que le monde lui-même n'ait pas de sens.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-10-12T17:57:56+02:00

La santé relève essentiellement de notre propre volonté.

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