Commentaires

Cette bd est super, comme tous les autres de la série mais j'ai trouvé vraiment cruel le viol de la vestale, j'ai vraiment détesté ce moment, je l'ai trouvé choquant ...

Comme tous les autres tomes, le dessin est superbe avec de très belles couleurs et le scénario est très solide.

Je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt à ce volume. Mais on voit bien que Murena est en train de changer, et pas forcément en bien.

Muréna, bien décidé à en découdre est de retour à Rome... De son côté, Néron, encore sous le choc de la mort de sa fille, est plutot mal disposé envers son ancien ami car il a appris son amitié avec le masque rouge et Balba...

Parallèlement à celà, Pierre ( un des apôtres de la chrétienté) arrive à Rome et l'on commence à parler des juifs et des chrétiens (protégés par Poppée ce que j'ignorai...)

Ce tome nous présente également une myriade de nouveaux personnages mais le plus marquant reste la vestale qui offre asile à Muréna et qui va le payer très cher (j'ai beaucoup aimé la scène du viol par Néron et j'apprécie l'honnêteté des auteurs qui rappellent que la participation de ce dernier à ce châtiment n'est nullement prouvée). Dès l'instant où le temple de Vesta est profané, on se doute qu'il va se passer quelque chose de terrible.

La fin est surprenante, j'aime beaucoup la version du début d'incendie accidentel causé par Muréna.

Ce que j'aime : la cruauté des personnages, Ruffalo, le chef de la garde et sa recherche incessante de sa fille, l'avidité du Besogneux . Le fait que Néron pense à l'incendie dans le cadre de son désir de créer une nouvelle ville. L'utilisation omniprésente des rouges et orangés

Ce que j'aime moins : Tigellin qui est définitivement malsain

En bref : Un tome qui nous amène à l'épisode le plus connu du règne de Néron, l'incendie de Rome !

Ma note

8/10

Conspiration, complot, assassinat, argent et pouvoir... Voici tous les sujets composant cette histoire où le suspense est à son comble... Muréna et Balba sont de retour à Rome pour en découdre mais à quel prix ? Je vous laisse le découvrir...

Dans ce tome la haine que Lucius Murena voue à L'empereur Néron est a sont comble. La version de l'incendie de Rome apportée par les auteurs est idéale pour le scénario tout en collant à la version historique. Encore un très bon tome !

Le temps passe mais n'efface pas les rancunes. Murena rentre à Rome et ce qu'il advient à ceux qui l'hébergent montre que sa relation avec Néron ne s'améliore pas. Les deux protagonistes ont quand même un point commun: la fascination pour les feux qui devrait prendre une place primordiale dans le prochain volume.

Encore une fois nous avons droit à de très beaux dessins même si la majorité de l'album est plutôt sombre. Cela ne fait que contraster que plus encore avec la "vie des feux" en fin d'album. Spoiler(cliquez pour révéler)Le lecteur s'en retrouve également comme aveuglé par l'incendie.

Côté scénario, j'ai refermé l'album aussitôt après l'avoir ouvert tant l'ellipse m'a surprise et déboussolée. J'étais persuadée d'avoir loupé un album et je ne dois ma compréhension aux évènements qui ne sont que rapidement suggérés qu'à ma lecture simultanée du manga "Pline". Passons sur ce petit désagrément.

Cet album me fait l'air d'une mise au point sur la situation des protagonistes. Le narrateur nous transporte de l'un à l'autre alors que Murena est de retour à Rome. Les personnages et les ricochets de leurs décisions et actes sont toujours succulents à lire et à regarder.

Du point de vue historique, j'ai été agréablement surprise d'apprendre l'existence du Mont Testaceus (ou Mont Tessons). Je ne m'imagine pas une montagne constituée de 30 mètres de haut de tessons d'amphores.

Et bien que j'ai n'ai pas tout saisi au juteux trafic de cadavres de Tigellin, cela m'intrigue beaucoup.

Encore un bon tome, on sent la catastrophe arriver avant de la voir. Le côté historique me plaît beaucoup, j'ai encore une fois appris de nouvelles choses. Je vais enchaîner avec le tome 8!

C'est dommage que ce tome n'est commencé qu'après la mort de Claudia Augusta.