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Commentaires de livres faits par KM13

Extraits de livres par KM13

Commentaires de livres appréciés par KM13

Extraits de livres appréciés par KM13

Ce samedi 26.4.1986
Passé l’après-midi au bar du Lutetia avec un jeune professeur de philosophie, 27 ans, Michel Onfray, qui promène mélancoliquement avec lui un manuscrit refusé par tous les éditeurs parisiens. Il se réclame de Cioran, Matzneff, Bott et moi – et se refuse à tout compromis et ajoute qu’il a suffisamment souffert dans son enfance des humiliations vécues par son père, simple ouvrier agricole.
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date : 17-01-2021
« Une critique positive ou négative, peu lui importait. Il ne demandait qu’un signe indiquant que son travail n’avait pas été vain. Pour rédiger ce livre, il avait lu la quasi-totalité des études sur Trakl. Et même appris plus de la moitié de ses vers — par cœur ! Qui d’autre l’aurait fait ? Personne.»
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date : 17-01-2021
« Alice ne parle pas, ne nomme pas les lieux, elle me laisse seule face à l’inconnu. Je ne demande rien, j’accueille ce qui m’est offert, cette succession d’apparitions fantomatiques, vagues palais, fenêtres en ogives éclairées, statues montant la garde dans des jardins invisibles, toute une ville naissant peu à peu de l’eau noire.»
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date : 17-01-2021
« La grand-mère survivante d’un génocide, d’un exil, d’une vie précaire dans un pays étranger, veuve avec un fils à élever, reste bouche bée devant sa fille Rosy, élevée sans père, elle aussi, sans argent. Cette femme forte devant l’opprobre a toujours soutenu sa fille Rosy qui lui dit aujourd’hui qu’elle va abandonner son enfant dès la naissance.»
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« À la différence des philosophies, la littérature ne nous prive de rien. Même pas du rien qui nous fonde. Pourquoi nous en priverait-elle ? Nous prive-t-elle de la vie ? Elle n’a donc aucune raison de nous priver de la non-vie qui est le placenta de cette vie. La littérature peut tout se permettre, vie dans la mort et mort dans la vie. Telle est la connaissance qu’elle fournit, et qu’elle invite à vivre. On va voir. »
Qu’est-ce que la Métaphysique Fiction ?, p. 17-18
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« Dommage…
Dommage, mais comment dire dommage une fois qu’on y est ?
Pas d’emblée, bien sûr, ça n’irait pas, d’emblée, mais d’ici, comment ? C’est pire que d’emblée, du plafond. Si je leur disais, les pauvres, tout de suite ils chercheraient d’où ça leur tombe ! N’y comprendraient rien ! Et comme on les comprend ! »
Deuxième chambre du monde, p. 7
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date : 23-08-2020
« La vie est quelque chose de formidable ! Chaque jour est un challenge. Les opportunités sont infinies. Nous décidons nous-mêmes de ce que nous voulons être. Cela s’appelle avoir un projet. Chacun doit avoir un projet. On ne peut pas simplement se laisser engraisser, tel un porc. »

Le dernier porc, p. 96
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date : 23-08-2020
« – Monsieur Ye, à lire vos écrits, je savais que vous étiez homme à aimer un ouvrage comme La Dame aux camélias. Croyez-moi, les femmes du genre de la dame aux camélias existent vraiment, c’est- à-dire celles qui paient les hommes d’ingratitude. Est-ce par amour qu’elles agissent ainsi ? »

Confessions inachevées, p. 26
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Le « grand amour » d’Augustin, en revanche, découlait de sa passion littéraire, des intenses et profonds courants de douleur et d’amour qu’il avait découverts dans cet autre monde qu’est la littérature, dans Adolphe en l’occurrence, Adolphe et Ellénore étant les créatures d’une grande œuvre de fiction ; la beauté et la souffrance cuisantes de leur amour dépassaient tout ce qui s’offrait à Augustin dans la « vie quotidienne », qu’il méprisait par ailleurs.

Autobiographie d’un personnage de fiction, p. 173-174
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« Les émotions filiales que j’éprouvais pour ma mère ont fini par se dissiper. Elle m’avait non seulement privé de l’héritage de mon père, mais elle était allée jusqu’à créer un fonds en dépôt au nom d’un cousin ravi de rendre service, ce qui me laissait sans le sou en cas de décès prématuré. C’est ainsi qu’elle se vengeait du jeune homme qui l’avait quittée pour une fille qui aurait pu être sa petite-fille ! Elle ne lui pardonnerait jamais cette trahison et ne lui adresserait plus jamais la parole, ni ne communiquerait par écrit avec lui pour le restant de sa vie.

Il en allait tout autrement de ma relation avec ma fille. Ma sœur avait beau me rendre heureux, elle avait beau être une compagne exquise et une adorable putain, je ne parvenais pas à surmonter mon remords d’avoir « abandonné » ma « petite fille », comme je la considérais à présent sur le plan sentimental, étant restreint à une relation purement paternelle. Je l’aidais financièrement autant que je le pouvais, jusqu’à ce que les mesures que ma mère avait prises me réduisent à la pauvreté. J’avais beau me répéter que, par mon attitude, je ne faisais que m’apitoyer sur mon sort, que ma fille était une femme forte et dégourdie, tout à fait capable de prendre soin d’elle-même, la pitié et la crainte qu’il lui arrive quelque chose triomphaient de moi, tant je me sentais coupable de mon échec paternel, de mon inaptitude à subvenir à ses besoins, à veiller sur elle – en un mot, à la protéger. Je n’éprouvais plus aucun désir à son endroit, mais la frustration de ne pouvoir m’occuper d’elle me tourmentait. »

Le Théâtre de l’inceste, p. 115-116
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Comme nous dirait plus tard Amrollah Khan : « Chaque fois que vous entrez tous deux dans cette pièce, on dirait deux perruches (oiseaux de l’amour), à ceci près que vous n’êtes pas des oiseaux, vous êtes des garçons de l’amour. Ça le faisait rire. Moi, j’aurais préféré l’entendre dire : « Les Garçons du soleil »
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La zoosémiotique est une discipline rare dans le paysage de la recherche francophone en général et de la recherche française en particulier. La décision d’entreprendre une thèse de doctorat dans ce domaine a donc été longuement pesée, la discipline souffrant d’une carence en littérature secondaire aisément accessible, ainsi que d’un manque de considération académique. Jusqu’il y a peu en effet, l’animal en linguistique n’était pas considéré comme un sujet digne et porteur. Le choix d’une thèse de doctorat en zoosémiotique est un défi : défi académique, défi conceptuel et défi méthodologique.
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date : 20-04-2020
« Ma mère et Suzanne buvaient le café chez la voisine Mme Versini, la mère de Charlotte, chez qui je n’avais pu me faire inviter. On entendait un genre de grillon dans le tilleul. Marie-Claire portait une robe blanche, elle avait les épaules nues, un décolleté marqué, elle m’a retourné un sourire trop chaleureux. L’apprenti a baissé la tête. Moi, je suis parti vers le jardin comme si ma vie était en jeu. »
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C’est le temps qui nous exile, non le lieu.
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date : 12-02-2020
Il s’interrompt, observe Louis et déclare :
— Ainsi vous venez de Patagonie… Le señor Delmonte m’a tout raconté.
Un peu interloqué, Louis acquiesce d’un vague mouvement de tête.
— En effet, j’y ai passé quelque temps.
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Grand plaisir de nous hier matin mon amour !
Je ne sais pas si je pourrai venir te retrouver ce soir (si pas trop fatiguée…)
Je t’aime mon Arthur.
J’embrasse tes tendres lèvres.
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Cette pièce se devait d’être son apothéose. Cela faisait plus de dix ans qu’il n’avait pas obtenu un succès. Il vivait sur les reprises et les traductions de ses deux dernières pièces et de quelques scénarios pour la télévision mais rien ne l’avait remis sur le devant des projecteurs. Avec « Vous n’aurez pas mes cendres ! », il était certain de tenir un succès. Peut-être le dernier.
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date : 02-11-2019
On m’a forcé à boire, à sombrer dans l’ivresse la plus folle. On m’a chahuté, entraîné dans des sarabandes noires et rouges. J’ai hurlé avec les loups, dansé avec les fous. J’ai hoqueté de rire et pleuré Spinoz les bras levés au ciel. Puis, épuisé par les larmes, l’alcool et la folie, je me suis endormi sous le piano posé auprès des marmites et des cuillères en bois.
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date : 17-10-2019
Elle reprend lentement son souffle, balaye les larmes sur son visage, le regard fixé sur E’wã, les lèvres frémissantes d’émerveillement. Elle revient vers elle, la caresse du bout des doigts, murmure à son oreille les mots d’amour retrouvés qu’elle avait brûlés dans sa mémoire, et sa bouche effleurant la gorge de la jument, elle frotte avec douceur le fusain de charbon de bois sur la joue, puis le pourtour de l’œil, puis le chanfrein, les mêmes gestes dont elle a rêvé des nuits entières.
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date : 17-10-2019
Nous nous regardons et nous pleurons comme des enfants qui auraient découvert l’Amérique à eux seuls, nous pleurons de tant de beauté venue d’un autre continent inexploré, sauvage, ou plutôt, non, d’un continent inexploré, d’une autre civilisation. Nous pleurons sur nous, sur nos pauvres certitudes qui s’envolent comme des bulles de savon, qui éclatent au-dessus de nos têtes et qui rient de nous laisser si vides, si exsangues, avec tout à reconstruire, reconstruire notre compréhension du monde, reconstruire notre pensée de l’Autre, de sa connaissance symbolique de l’art.
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date : 26-06-2019
.L’humour noir ne nous fait pas peur. Les deux Lamy ont l’esprit farceur.
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Grâce à cette nouvelle « grille de lecture » médicale, il est possible, a posteriori, d’attribuer à tel ou tel personnage historique étudié l’attribution d’une catégorie (le transsexualisme pour Mademoiselle Rosette, « le transgendérisme » pour l’abbé de Choisy, le travestissement pour Mlle Savalette de Lange, etc.). Mais cela n’a fnalement que très peu d’intérêt. Au cours de leur vie, ces individus ont surtout fait évoluer la notion ancestrale d’identité sexuelle bipolaire en pratiquant ouvertement la confusion des genres. Essayant d’assumer pleinement leurs désirs, ils font preuve pour leur temps d’un réel courage et deviennent, pour certains, des exemples à suivre en ce début de XXIe siècle.
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Entamer une « histoire du transgenre » n’est pas chose facile. Car la complexité d’un tel sujet sous-entend de devoir aborder différents domaines : la sociologie, la médecine, le droit ou la sémantique. Ainsi, doit-on parler de transgenre ou de transsexualisme ?
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date : 31-05-2019
J’élève des chevaux. Un métier qui suscite de la méfiance, dont personne ne comprend la finalité car il rapporte peu. Je ne possède aucun bien. Hector, mon voisin, résume facilement la situation lorsqu’il a bu, ou que son tracteur tombe en panne (deux cas de figure assez fréquents). Il m’interpelle depuis son champ :
— Tu peux m’dire à quoiqu’ça sert ces bêtes-là ?
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Un amour profond, sincère, songea Olga qui ressentit une pointe aiguë de jalousie à l’encontre de cette vieille femme de quatre-vingts ans. Elle se demanda si cet amour qui lui revenait en pensée soixante ans plus tard pouvait n’avoir rien perdu de sa force, être apparemment toujours vivace, respirer encore en elle en attendant le terme de sa vie. Olga ne parvenait pas à comprendre comment, après toutes les brimades qu’elle disait avoir endurées, cette frêle vieille dame pouvait avoir encore autant d’amour dans le cœur et s’en souvenir sans verser de larmes…
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date : 11-04-2019
« Puis, tu as dit que la veille, au magasin où tu travaillais le samedi, un garçon inconnu était passé pour des photos d’identité. Il venait d’arriver d’Alger. Il s’appelait Jean Lorrencin.»
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