Commentaires de livres faits par KM13
Extraits de livres par KM13
Commentaires de livres appréciés par KM13
Extraits de livres appréciés par KM13
Qu’est-ce que la Métaphysique Fiction ?, p. 17-18
Dommage, mais comment dire dommage une fois qu’on y est ?
Pas d’emblée, bien sûr, ça n’irait pas, d’emblée, mais d’ici, comment ? C’est pire que d’emblée, du plafond. Si je leur disais, les pauvres, tout de suite ils chercheraient d’où ça leur tombe ! N’y comprendraient rien ! Et comme on les comprend ! »
Deuxième chambre du monde, p. 7
Le dernier porc, p. 96
Confessions inachevées, p. 26
Autobiographie d’un personnage de fiction, p. 173-174
Il en allait tout autrement de ma relation avec ma fille. Ma sœur avait beau me rendre heureux, elle avait beau être une compagne exquise et une adorable putain, je ne parvenais pas à surmonter mon remords d’avoir « abandonné » ma « petite fille », comme je la considérais à présent sur le plan sentimental, étant restreint à une relation purement paternelle. Je l’aidais financièrement autant que je le pouvais, jusqu’à ce que les mesures que ma mère avait prises me réduisent à la pauvreté. J’avais beau me répéter que, par mon attitude, je ne faisais que m’apitoyer sur mon sort, que ma fille était une femme forte et dégourdie, tout à fait capable de prendre soin d’elle-même, la pitié et la crainte qu’il lui arrive quelque chose triomphaient de moi, tant je me sentais coupable de mon échec paternel, de mon inaptitude à subvenir à ses besoins, à veiller sur elle – en un mot, à la protéger. Je n’éprouvais plus aucun désir à son endroit, mais la frustration de ne pouvoir m’occuper d’elle me tourmentait. »
Le Théâtre de l’inceste, p. 115-116
— Ainsi vous venez de Patagonie… Le señor Delmonte m’a tout raconté.
Un peu interloqué, Louis acquiesce d’un vague mouvement de tête.
— En effet, j’y ai passé quelque temps.
Je ne sais pas si je pourrai venir te retrouver ce soir (si pas trop fatiguée…)
Je t’aime mon Arthur.
J’embrasse tes tendres lèvres.
— Tu peux m’dire à quoiqu’ça sert ces bêtes-là ?
Passé l’après-midi au bar du Lutetia avec un jeune professeur de philosophie, 27 ans, Michel Onfray, qui promène mélancoliquement avec lui un manuscrit refusé par tous les éditeurs parisiens. Il se réclame de Cioran, Matzneff, Bott et moi – et se refuse à tout compromis et ajoute qu’il a suffisamment souffert dans son enfance des humiliations vécues par son père, simple ouvrier agricole.