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Commentaires de livres faits par KM13

Extraits de livres par KM13

Commentaires de livres appréciés par KM13

Extraits de livres appréciés par KM13

date : 10-03-2019
« Ils étaient beaux tous les deux, ils m’avaient conçu avec amour, je ressemblais à une erreur. Ils ne comprenaient pas, ils étaient perdus.»
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date : 09-02-2019
« Si l’on s’en tient à l’énumération, à partir d’un certain nombre, en tant que femme il devient périlleux de mêler hommes et maris, ça jette un froid dans l’assistance.
Pour un homme c’est différent, il lui suffit de préciser : celle-ci je l’ai épousée, celle-là non. C’est étonnant. »
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date : 09-02-2019
« Quand on est éperdument amoureux et qu’il reste encore des zones d’ombre chez l’aimé(e), quand des soupçons commençant par des « peut-être » ou des « probablement » surgissent dans le cœur, on est en proie au monstre aux yeux verts qui se nourrit de sa victime. »
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« Je ne me sentais pas déprimé, je ne savais plus quoi penser ; j’étais perdu : être dépressif ou ne pas l’être ? C’était ma question. J’avais besoin d’une réponse. »
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date : 06-02-2019
Ana a ouvert la porte grillagée de la boîte pour en extraire le corps du chat. Elle l’a déposé sur l’herbe, au pied du noisetier. Autour d’elle, les oiseaux ont repris leur vol, d’un taillis à l’autre. Ils se poursuivent, se relayent, pour mieux s’ébattre dans le ciel en bouquets épars – plumes, becs, pattes minuscules.
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L’épouse de l’Ogre avait mis au monde sept filles aussi jolies les unes que les autres. Point de ces petits yeux gris et tout ronds, de ce nez crochu ni de cette fort grande bouche avec de longues dents fort aiguës et fort éloignées l’une de l’autre que décrit Charles Perrault dans un conte célèbre. Tout en elles – leurs yeux en amande, leur nez grec, leur bouche finement ourlée – n’était que grâce et harmonie. Leur père les appelait ses « petites princesses ». À chaque naissance il demandait à Doigts-de-fée, le forgeron du village, de façonner une couronne en or si parfaitement ajustée au crâne de la nouvelle-née qu’elle ne glissait ni pendant ses jeux ni pendant son sommeil.Cette couronne possédait en outre la particularité d’être légère comme une plume et assez souple pour s’élargir à la taille de celle qui la portait au fur et à mesure qu’elle grandissait. Comme un ruban élastique, si vous voyez ce que je veux dire.
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L'homme fait quelques pas dans le couloir et entre dans la chambre de l'enfant toujours agenouillée contre le mur. Il s'approche d'elle et pose une main sur son épaule.

- Roche, c'est moi.

Elle se tourne vers lui.

- Porte-moi.

Il la prend dans ses bras et la porte sur le lit.

- Tu as regardé ?

- Oui.

- Raconte-moi.

- Tu es entré dans sa chambre, tu l'as embrassée, tu as tiré les rideaux et tu t'es déshabillé. Après, tu es resté debout à côté du lit et tu regardais droit devant toi, comme si tu te préparais à quelque chose d'important, une épreuve difficile ou une bataille.

- Ce n'est pas une bataille.

- C'est quoi ?
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date : 06-02-2019
Août 2012. Venant d’Aix-en-Provence c’est-à-dire de Cézanne, on reconnaît la montagne Sainte-Victoire. Sade l’avait sous les yeux quand il se rendait à Apt chez son notaire Gaufridy. Poussière des chemins, noirceur du macadam. Quelques noms flottent dans la brume de chaleur : petit Luberon, plaine du Calavon, cours de la Durance, mont Ventoux, Lourmarin, Bonnieux. De la départementale 108 qui mène à La Coste on voit en surplomb le château bâti sur du roc. De près, masqué par les cèdres il se dérobe jusqu’à ce qu’on entre dans le village.
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date : 06-02-2019
Un manuscrit déposé sur son bureau m’intrigua. Il portait pour titre : Station terminale. Sur la couverture, il avait écrit : « Impossible à publier pour des raisons juridiques. Aucune envie de le modifier. » Je m’attendais à tout, sauf à ce genre de surprise.
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Ma nature est ainsi faite : elle s’ingénie à faire le désert autour d’elle et ne peut souffrir le désert : elle fuit ce qui l’attire, elle repousse ce qu’elle appelle, elle outrage ce qu’elle aime. Marie portait un prénom de consolatrice. Et je pensais alors que la femme est née pour être consolatrice. Aussi dès le lendemain, je lui proposai un rendez- vous dans les salons du Lausanne Palace.
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date : 06-02-2019
Le combat, c’est sans merci. Alors, qu’est-ce que tu en dis ? Tu penses pouvoir devenir ce genre d’homme capable de balancer des jabs sans arrêt ?
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Un après-midi d’automne, Tankosava Miloševic, trente-trois ans, emmena en promenade son fils âgé de cinq ans. Le temps était agréable, une vraie journée de l’été de la Saint-Martin. Chemin faisant, elle entendit un retraité déclarer : « Pour un dinar, avant la guerre, on pouvait faire le plein à n’importe quelle station-service en Amérique… » Ils s’assirent sur un banc devant le café La dernière chance, firent un tour dans le parc, et entrèrent dans l’église Saint-Marc.
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date : 06-02-2019
En plein XXe siècle, dans cette vie parisienne de la précédente guerre et après guerre, avec les moyens et les normes de diverses traditions de la narration française, Proust a édifié un plateau du Tibet, a creusé dans la conscience occidentale une cité souterraine de Lhassa, a développé d’une manière des plus secrètes une discipline de dévoilement progressif des différentes toiles de fond, des différents écrans qui font obstruction à une vision dernière (une sorte de livre des morts tibétain)…
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Les meilleurs des romans algériens conduisent souvent à une connaissance très fine de la société et de l’histoire du pays, mais c’est la liberté dans l’invention ou l’introspection qui en fait tout le prix. On y trouve aussi, bien sûr, une réflexion toujours inachevée sur les pouvoirs et les mystères de l’art du roman exactement comme se maintient le secret de la séduction. La surabondance des titres publiés fait qu’il n’est sûrement pas rendu justice à tous, mais ce Dictionnaire des romanciers algériens se veut une invitation très explicite et chaleureuse à découvrir un parcours qui réserve bien des surprises heureuses et de vraies rencontres dont certaines sont inoubliables.
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date : 04-02-2019
POUR CE QUI EST DU COMMENCEMENT, le jeune
homme découvre glissé sous sa porte l’épouvantable carte
d’anniversaire du Nain jaune. Il la prend du bout des doigts, la
considère avec dégoût et la jette dans le tiroir où elle rejoint les
quatre des années précédentes et les pastilles désodorisantes.
Cinq ans aujourd’hui que Marie a été kidnappée, violée et
tuée, pourquoi pas? Mais la Terre continue de tourner n’est-ce
pas et son téléphone vibre sur la trame usée de la moquette,
pivotant sur lui-même comme un gros cafard. Le numéro
affiché lui est inconnu. Un bip indique bientôt qu’on a laissé un
message. Il en prend connaissance, grimace et soudain éclate
en sanglots comme si une digue se rompait. Cette offre, dont il
ne doute pas du sérieux, il l’attendait depuis des lustres. Alors
fini les heures vides à cuver au milieu des canettes de bière ? Il
allume une bougie sous la photo de sa fiancée enceinte jusqu’aux ouïes. À sa flamme dansante, il lui semble qu’elle lui sourit au-dessus du petit automate en carton mû par des élastiques qu’elle a fabriqués à l’âge de onze ans avec des cotons-tiges, des trombones et des rouleaux de PQ. Il lui sourit en retour et se laisse choir sur sa couche aux draps durcis par la crasse, qu’il n’a plus jamais changés dans l’espoir chimérique de conserver l’odeur de la bien-aimée dans ses plis.
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« Tu es un ange du ciel », disait ma nourrice. « Tu es né pour chanter les Louanges des Chérubins. »
Je ne suis de fait ni un homme ni une femme. N’ai jamais été ni un garçon ni une fille. Je n’ai pas de verge souple qui frappe mes cuisses au rythme de mes pas sous ma tunique quand je marche. Qui s’érige dure et droite à d’autres moments pour viser le ciel. Pas de fente béante où fourrer mes doigts ou quoi que ce soit. J’ai deux orifices voués aux déjections. Un petit trou qui s’équipe d’une fine gouttière d’argent pour l’urine. Un plus large pour les matières fécales, comme toi. Pas de poil. Un pubis doux et plissé. Un double menton glabre. Une peau d’ivoire poli. Les petits seins embryon de poire d’une adolescente. Les fesses épaisses d’une matrone trop gourmande de sucreries. Les lèvres bien dessinées, pourpres et charnues comme l’intimité macérée du mollusque qu’on appelle murex. (Sais-tu que la teinte d’un seul manteau nécessite douze mille de ces coquillages ?) Les yeux grands, gros et ronds, comme les grains des grappes de raisins géantes qui pendaient à la treille du jardin du Palais Sacré quand nous l’avons quitté. Des yeux à fleur de tête comme ceux des carpes de cent ans de la citerne basilique.

Bouffon bouffi. Gras et petit. Grenouille à grande bouche. Suis-je laid ? J’ai atteint un âge et un lieu où la question ne peut plus guère me préoccuper. Nu je suis sorti du ventre de ma mère inconnue et nu je retournerai à la terre. Nu, lisse et sans sexe. Eunuque depuis ma plus tendre enfance. Eunuque et nain. Mes bras cependant, et mes jambes aussi, ont toujours semblé immenses par rapport au reste de mon corps. Comme si mon tronc était resté prisonnier d’une cage, dont mes rameaux seuls se seraient échappés pour continuer à croître en liberté. Au bout des bras, mes mains sont très belles, très fines, deux fleurs d’une infinie douceur. Au bout des jambes, mes mollets de coq sont attachés par de fines chevilles à mes pieds de nymphe. Chacun de mes orteils a un nom secret que je ne peux te révéler.
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Je n'ai trouvé aucune réaction claire et cohérente de la part des Républicains, et encore moins du Parti socialiste. Quant au président de la République...
"On lui avait suggéré de recevoir le maire et quelques habitants, m'a confié Matthieu Lambert, un ancien conseillé de l'Elysée. Il fallait déminer cette affaire au plus vite, mais ce n'était pas évident. Souvenez-vous, aussi fou que ça paraisse aujourd'hui, du climat régnant à l'époque : le chômage à son plus haut niveau, les attentats qui se multipliaient, le pays au bord de la crise civile... On marchait sur des oeufs au gouvernement, et le président a fini son mandat à bout de souffle, complètement paralysé !" A écouter cet ancien énarque, le pouvoir, étant donné son seuil d'impopularité record, notamment en province et dans les milieux populaires, serait critiqué quoi qu'il fasse : garder le silence équivaudrait à du mépris ; prendre position conduirait sur un terrain miné. "On ne voulait pas entrer dans les polémiques, m'a-t-il encore expliqué. Et puis, vous comprenez, évoquer le sujet en haut lieu revenait à lui porter crédit, à lui accorder plus d'importance qu'il n'en avait déjà ! C'était un vrai casse-tête ! Pour couronner le tout, le président effectuait une visite en Amérique latine, prévue de longue date ; il était absent toute la semaine..."
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date : 06-11-2018
Le sable, dans sa rotation hurlante, fouetta les colonnes. Au lieu de les ronger, je découvris quelques monceaux s'y agglutiner. Alors les grains commencèrent à se mouvoir sur la pierre, devenus milliasses de fourmis de verre et de plâtre rampant sur les piliers, dessinant des arabesques, s'immobilisant, s'agglomérant, se liquéfiant, torsadant encore. Le sol ne fut point épargné. Des tas s'amoncelèrent un peu partout. Là-bas, entre les bancs […], les gravillons ocres serpentèrent, épousèrent les bancs et les couvrirent. Dans leur sillage, des choses naquirent : des vases, des encensoirs et des coffrets. De grands tapis se brodèrent sur les dalles en suivant la trace des grains. Des lampes à trépied émergèrent d'une colonne de sable. Des guéridons aussi. Là-bas, contre le mur, un grand divan de velours apparut sous un monticule. Diantre ! Un monde d'une richesse folle était en train de renaître devant mes yeux ébaudis.
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Il est des scènes de la vie qui sont comme des songes. Elles vous hantent et vous attristent, laissant en tête des traces poignantes, une chorégraphie chahutée de personnes que vous aimez, qui vous manquent, dont le souvenir vous brûle et vous harcèle. Un cortège de souvenirs douloureux, provocants.
L’évocation de la dernière soirée passée avec ma femme et ma
fille m’obsède. Si j’avais su que ce serait à ce point, je n’aurais peut-être pas tenté cette aventure. J’aurais respecté l’inquiétude de Najila, ma femme, houbi anhabek tol hyati, al-Hamdu li-llâh :
« Mon amour que j’aimerai toute ma vie, j’en remercie Dieu. »
Cette dernière soirée restera gravée dans ma mémoire jusqu’à
l’instant de ma mort, peut-être proche.
C’était un dimanche, à la mi-mai, je m’en souviens très précisément.
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Ce matin encore, les frères Nagato se levèrent tôt.
Plus exactement, c'est Seï, le plus jeune, qui réveilla Shigeru.
- Dépêche-toi, lui dit-il, si tu traînes, nous raterons le soleil qui étend ses rayons et les grues qui prennent leur élan vers le ciel !

Encore endormi, Shigeru attrapa quelques feuilles de papier. Seï trépignait en jouant avec son étui à pinceaux. Les deux frères se dépêchèrent. Ils n'avaient que quelques minutes pour arriver.

Essoufflés, ils s'arrêtèrent devant les rives du lac Yamagata.
Les roseaux se balançaient dans un soupir ensommeillé et les carpes ronflaient leurs bulles à la surface de l'eau.

Ils disposèrent leur matériel.
Expert en origami, Shigeru avait un doigté si précis que ses pliages semblaient réels. Toute la journée, il sculptait le papier, et s'il créait un oiseau, on s'attendait à le voir s'envoler.
Quant à Seï, malgré son jeune âge, c'est dans la calligraphie qu'il avait acquis sa renommée, et lorsqu'il dessinait un mot, la pointe de son pinceau semblait faite de poésie.
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Siclier avait 16 ans quand lui apparut ce « large C ». Bien avant de devenir un historien et critique consacré (Le Monde, Télérama, Les Cahiers du cinéma, Le Masque et la Plume, etc.). Déjà, j’avais remarqué cette fameuse lettre majuscule à l’ouverture de certains « vieux » films de l’Occupation qui, paraît-il, constitua « l’Âge d’Or » du cinéma français. Mais pas plus que le coq de Pathé ou la mappemonde de Gaumont. Rodaient également quelques anecdotes et le vague portrait de « cet Allemand lié à Berlin » aussi autoritaire que mystérieux, patron d’une société de production française. La Continental-Films,
que, aujourd’hui encore, des « portails de recherche » nous indiquent qu’elle fût dirigée par Joseph Goebbels, en personne !
Alors, comment et pourquoi les occupants nazis ont-ils
voulu et pu produire une entreprise de loisirs et d’évasion
qui permettait, alors, de se réfugier du froid, de la faim, de
la peur, du dehors, et de l’après ? Et où Siclier et compagnie n’y
ont vu que le feu d’un petit bonheur ?
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Les modestes et les ratés ont ceci en commun qu'ils attribuent à d'autres la paternité de leur accomplissement personnel ou de leur médiocre obscurité. Le hasard seul a fait que l'un a rencontré celui qui devait croire en lui et lui montrer la voie...
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« Cette étrange affaire relève de l’espionnage industriel et de la guerre économique. Elle marque un moment de l’histoire d’un matériau fascinant, le verre, dont on dit qu’il est le résultat de la combinaison de trois éléments : le sable, le feu et le génie de l’homme. »
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Ils éclatèrent de rire, se regardèrent, s’embrassèrent, puis Jeanne prit le bras de Ferdinand et l’entraîna dans le café au coin de la rue. En passant devant le 4 bis, Ferdinand s’arrêta net, Jeanne ne fut pas surprise, et ensemble ils lancèrent un sonore « Bonne journée Oscar ! »
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date : 09-08-2018
« Stretenović a écrasé sa cigarette. Je ne sais pourquoi, mais l’effrayante possibilité d’avoir été tenu sous surveillance policière ne m’a pas effleuré sur l’instant. La première chose à me traverser l’esprit aura été le nom de famille de Vesna ou, plutôt, le fait de découvrir de cette manière comment elle s’appelait. Ensuite seulement est venue l’idée principale.
— Une liaison… avec Vesna ? Je ne comprends pas. Quelle liaison ? »
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Partie 4. À la recherche de la légitimité perdue

Au pays des lecteurs et lectrices de mangas, tout irait donc pour le mieux du monde, et pour paraphraser le générique de Candy, on s’y amuse, on pleure, on rit...

Mais là également, il y a des moments difficiles : en effet, si le manga n’est plus honni en bloc comme cela a pu être le cas dans les années 1980 et 1990, si des musées ou des magazines culturels ouvrent leurs portes et leurs colonnes à certains titres ou certains auteurs, les propos des adolescents, parfois, révèlent les conflits de légitimité qu’ils doivent affronter autour de cette pratique : Cécile, Octave ou Félix expriment ainsi une certaine agressivité envers l’enquêtrice (« je sais pas si t’as lu, je pense que t’as lu plus de romans que de mangas, désolé ») ; Cécile dénigre ses pratiques, anticipant ainsi le jugement supposé par des remarques acerbes...
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