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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Tara99 2015-01-14T19:34:38+01:00
Diamant

Mon premier roman lu en 2015, que j’ai adoré. Or comme je dis toujours : si une année commence par la lecture d’une pure merveille, alors elle sera très riche en nouvelles découvertes littéraires !

Je pense que je vais aimer la littérature victorienne, car j’en ai déjà eu un avant-goût avec « Nord et Sud », et franchement cela me donne envie de lire George Eliott et Dickens.

J’ai même préféré « Nord et Sud » à « Orgueil et Préjugés » (désolée Jane), car comme celle qui a écrit la préface le dit, Elizabeth Gaskell s’attaque à de vrais problèmes alors que Jane Austen, même si elle décrit la société d’une façon remarquable, ne fait que conter les petits tourments de ces héroïnes ainsi que ceux de leurs proches qui ne travaillent pas.

Moi qui ne m’intéresse pas trop à ce qui concerne les entreprises, là je me suis vue prise d’une véritable passion pour les problèmes financiers de la filature de coton Thornton. Je peux presque dire que ma conscience sociale s’est éveillé en même temps que celle de Margaret . Les débats sont incroyablement passionnants, surtout lorsque John Thornton affirme qu’il faut garder ses distances avec ses employés et n’avoir que des rapports strictement professionnels avec eux, alors que Margaret elle, proclame haut et fort que pour bien travailler il faut connaître ses ouvriers, les voir sous un autre jour. D’ailleurs, c’est elle qui va avoir raison puisque John se rend compte à la fin de son erreur et commence à parler avec ses employés, créer des infrastructures (cantine) pour leur rendre la journée de travail moins insupportable…. Mais d’autres problèmes sont aussi soulevés : la mutinerie avec le frère de Margaret Frederick, les doutes concernant Dieu avec Mr Hale, le danger de la spéculation…Un roman qui met bien en lumière que dans la vie tout n’est pas blanc ou noir : le syndicat peut également être quelque chose de mauvais, dans le sens où il adopte une attitude terrible avec l’ouvrier qui ne veut pas adhérer à ses projets ( cf Boucher).

De plus, le souci médical avec les graves problèmes de santé (qui vont jusqu’à entraîner la mort) résultant de l’absorption des particules de coton qui restent collés dans les poumons est aussi abordé avec la maladie de Bessy.

C’est en cela que le roman est complet et qu’on voit que tout ça n’est pas du survol : tous les problèmes sont étudiés un à un, parfois de manière scientifique mais toujours en finesse.

J’ai adoré le personnage de Margaret, une Elizabeth Bennet en plus obstinée et qui doit faire face avec courage à une situation bien plus difficile. Je pense qu’elle puise son courage dans le fait de voir tous les jours à Milton des gens qui ont une vie bien plus dure que la sienne. Pour le côté romantique aussi elle m’a plu, même si c’est toujours pareil « Mais pourquoi donc suis-je si énervée d’avoir baissé dans l’estime de Mr Thornton ? Mais comment se fait-il que ce qu’il puisse penser de moi me fasse peur ? » C’est un peu un roman d’apprentissage aussi car Margaret voit au fil des pages ses préjugés disparaître, que ce soit concernant Mr Thornton ou le Nord en général. Et cela va plus loin que ça, elle devient l’avocate du Nord dans la famille de sa cousine, et n’éprouve pas autant de plaisir à s’être rendu à Helstone qu’elle aurait pu s’y attendre. Par contre, certains passages m’ont énervée, on a l’impression qu’elle est lunatique avec Mr Thornton et qu’elle ne l’apprécie pas à sa juste valeur dès le début, tout en rajoutant du piquant à l’histoire m’a donné envie de la frapper.

John Thornton. J’ai adoré la façon qu’à Elizabeth Gaskell de traiter le personnage ; elle l’étudie sous toutes les coutures : dans la peau d’un amoureux transi, d’un fils modèle, d’un patron de filature toujours exigeant (d’abord peu aimé mais honnête puis apprécié), d’un élève avide d’apprendre. Je n’ai pas véritablement de préférence. Etant sadique, je reconnaîtrais quand même que je préfère l’amoureux transi, pour les souffrances morales et la torture que ça impliquent  Il incarne à la fois le courage, l’exigence, le sens pratique et la persévérance. Il m’a fait un peu pensé à Octave Mouret dans « Au Bonheur des Dames ». D’habitude, quand on parle de roman d’apprentissage, un seul protagoniste est concerné. Ici, John apprend aussi à être plus tolérant et plus proche de ses ouvriers.

J’ai apprécié le fait que Mrs Gaskell mette en valeur une domestique, Dixon (encore un point pour Elizabeth Gaskell dans son combat contre Jane Austen). En plus, j’ai senti qu’elle a vraiment voulu créer un caractère assez complexe pour ce personnage secondaire.

Bessy. Si un jour une personne faisant partie de l’équipe qui dirige "la collection grands romans points" lit ce commentaire, je le remercierai de bien veiller à ce que la faute récurrente soit corrigée. C’est Bessy par Bettie. Pff n’importe quoi… Bref, j’ai aussi bien aimé ce personnage, qui est courageux à sa manière, qui lutte d’une façon différente des autres. L’amour qu’elle porte à son père Nicholas Higgins (et vice-versa) est vraiment touchant. Bessy arrive à puiser une telle force dans la Bible que j’en suis ébahie : elle est convaincue qu’elle va rejoindre Dieu après sa mort. Parce qu’en plus, elle reste réaliste ; elle ne se ment pas à elle-même, elle sait qu’elle va mourir et le plus tôt sera le mieux. Par contre, elle ne devrait pas le dire devant son père car elle voit que ça lui fait de la peine. Je savais déjà qu’elle allait mourir parce que j’ai vu l’adaptation de la BBC avant de lire ce roman. Du coup, je ne sais pas si c’est le fait de le savoir à l’avance où le fait que le thème de la mort est omniprésent dans ce roman mais je n’ai pas été bouleversée (quand je pense que j’ai réussi à pleurer lorsque Tibby meurt dans « Quatre filles et un jean » oui, oui je sais c’est pathétique et là impossible de verser une seule larme. Honte à moi !)

Nicholas Higgins. Pour moi un des personnages central du roman, même si cela peut paraître bizarre à certains. D’abord, je le considère comme indispensable car ‘est lui qui représente les ouvriers en fait. Mais en même temps, je l’ai également considéré dans son individualité, et j’ai prêté grande attention à ses propos. Le seul petit reproche que je pourrais faire est qu’il est un peu stéréotypé : l’ouvrier bourru au grand cœur. Mais bon, Elizabeth Gaskell ne s’arrête pas là : elle creuse le personnage en profondeur, extirpe de son esprit des réflexions extrêmement intéressantes. En plus, il ne démord pas de ses opinions et est déterminer : il attend quand même Thornton pendant 5 heures pour lui demander s’il accepte de l’embaucher, tout en étant pratiquement certain qu’il va refuser.

Mary. Je la trouve également courageuse et elle a d’autant plus le droit de mériter mon admiration (et ma pitié) du fait que son père préférait sa sœur Bessy.

Boucher. Un personnage qui est parvenu à m’énerver lorsque l’auteur en parle selon le point de vue de Nicholas, et qui a réussi à susciter du chagrin chez moi lorsque Margaret prend sa défense. En fait, tout est une question de point de vue, comme veut sans doute nous montrer l’auteur. Après c’est vrai que le jugement de Nicholas est un peu dur, étant donné les circonstances. D’où le questionnement personnel du lecteur : Qu’aurai-je fait à sa place ? Moi, j’aurais certainement fait comme lui, aveuglée par la haine et le ressentiment : je dois travailler pour nourrir ma nombreuse famille, je suis obligée de faire la grève car sinon tous les ouvriers me mèneront la vie dure, mais on me promet que la grève ne durera pas plus de deux semaines, or elle dure plus d’un mois, je vois mes enfants devenir plus rachitiques de jour en jour et je suis moi-même affamé et pour couronner le tout le patron fait venir des Irlandais pour remettre les machines en route , travailler et être payer à ma place. Difficile de trouver pire comme situation. On ne peut pas lui reprocher son suicide, mais c’est vrai qu’il aurait pu penser à sa femme et à ses enfants et se demander comment ils allaient faire pour vivre sans lui, son travail étant leur source de revenu principal ?

La femme de Boucher est le seul personnage qui m’a agacée prodigieusement. Comment peut-on s’apitoyer sur son sort alors que son mari vient de se suicider et qu’on a une progéniture aussi importante à s’occuper ? Comme le dit la romancière anglaise, elle adopte une attitude animale, survivre à tout prix. Quand elle pleure, que d’atermoiements sur elle-même ! Elle pleure plus pour elle que pour son mari.

Mr Hale. Un personnage attirant dans le sens où il est difficile de comprendre sa réaction à son problème de doutes. Tout au long du roman, je me suis demandée : pourquoi a-t-il fait ça ? Certes il y a la question d’honnêteté envers soi-même et envers l’Eglise mais déraciner sa famille comme ça… Cependant, j’ai éprouvé de l’affection pour lui, et je ne pense pas qu’il soit la cause de la mort de Mrs Hale.

Celle-ci est juste d’une nature peu résistante, ce qui est plus difficile à pardonner que pour la femme de Boucher par exemple, qui connaît une situation 100 fois plus difficile. D’ailleurs, au début un passage m’a horrifiée bien qu’amusée. C’est l’opposition entre les deux sœurs, Mrs Hale et Mrs Shaw : la première a fait un mariage d’amour mais est dégoûtée de ne pas avoir plus d’argent et l’autre, bien qu’heureuse de sa situation financière, envie sa sœur pour s’être mariée par amour. Je ne comprends pas comment quand on fait un choix comme celui-là qui est d’une importance considérable on soit obligé de le regretter après. On ne peut pas avoir et le beurre et l’argent du beurre et ces filles Beresford auraient dû le comprendre depuis belle lurette.

Ce qui m’amène à parler du second personnage faible du roman, Fanny. A croire que dans une famille, il y a forcément un personnage d’une petite nature. Mais Fanny, à la différence de Mrs Hale fait rire notamment lorsqu’elle commence à dire qu’elle était terrifié et qu’elle a cru mourir lorsque les ouvriers étaient en bas de sa porte, quelques minutes après que Margaret est pris tout les risques pour sauver son frère.

Sa mère est d’un autre tempérament ! John a tout hérité d’elle. Tout en étant inflexible, Elizabeth Gaskell lui prête tout de même des sentiments comme la jalousie, lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle n’occupe plus la première place dans le cœur de son fils. Une Lady Catherine plus intelligente et raisonnable, mais on retrouve le même schéma actanciel que dans Orgueil et Préjugés avec une mère sévère et exigeante et une fille toute fragile. Ce qui laisse à penser qu’Elizabeth Gaskell s’est forcément inspirée de J.A.

Je pense qu’il est inutile de parler d’Edith et du capitaine Lennox mais évoquer Henry Lennox serait sans doute une bonne idée, simplement pour faire une comparaison entre « his proposal » comme disent les Anglais et celle de John. Henry éprouve une véritable affection pour Margaret c’est indéniable mais il s’en remet assez facilement. Les deux gentlemen sont meurtris pas le refus de Margaret quoique pour des rasions qui diffèrent : Lennox est blessé dans son amour-propre plus qu’autre chose tandis que Thornton est véritablement meurtri par le fait de avoir que ses sentiments ne sont pas partagés même si il se montre d’abord énervé par le ton hautain de Margaret lorsqu’elle lui répond.

Frederick quant à lui permet simplement de servir l’histoire, avec cette soirée à la gare qui permet de rajouter des péripéties. Il sert aussi à évoquer la Marine, comme dit précédemment.

Les passages qui m’ont le plus marqués sont la mort de Boucher, la grève et les ouvriers aux portes de l’usine, et la déclaration de John à Margaret <3

Le titre Nord et Sud reste merveilleusement bien choisi : opposition entre le Nord et le Sud par les mœurs, les gens, les paysages, la vie mais aussi opposition entre John et Margaret.

Ce livre est magnifique car il raconte la vie, il mêle des existences de personnes aux caractères radicalement différents qui parviennent à s’entendre, un vrai message d’espoir. Il est plein de combats sublimes !

Enfin, merci aux courageux qui ont lu ce pavé en restant concentré et intéressé. J’essaierai de faire un commentaire prochainement sur l’adaptation cinématographique de la BBC (2004). RDV donc sur Cinénode !

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Commentaire ajouté par Jenta3 2017-12-05T20:45:24+01:00
Lu aussi

Une belle brique de plus de 600 pages que j'ai tantôt appréciée et qui m'a tantôt lassée. C'est un classique de la littérature anglaise, littérature que j'affectionne. J'aime cette langueur qui se dégage de ce style anglo-saxon, mais... à petite dose. Ici, ce fût un peu trop. Les personnages s'écoutent tous respirer (à mon avis ils sont limite hypocondriaques) et cela m'a lassée de lire leur problème de santé qui s'étirent tout au long des chapitres. Par contre le reste était intéressant. La lutte entre ouvriers - patrons, entre syndicat et ouvriers et syndicat et patrons. Les déboires de chacun selon sa position dans la société et sa philosophie de vie.

Ce fût donc une lecture en demi-teinte, que je ne renie pas mais que je ne renouvellerai pas.

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Commentaire ajouté par Marie-A 2018-09-21T20:13:23+02:00
Or

J'ai tout d'abord découvert la mini-série réalisée par la chaîne de télévision anglaise BBC. J'ai beaucoup aimé l'histoire qui reprend les romans de Jane Austen mais plus tard, au 19ème siècle, en pleine révolution industrielle.

Ce roman permet également d'appréhender les différences existantes à cette époque (et peut-être encore aujourd'hui) entre l'Angleterre du nord et celle du sud, séparées par Londres comme s'il s'agissait d'un terrain neutre. On y découvre une atmosphère bien différentes des romans de Jane Austen grâce aux descriptions d'un monde divisé entre patrons et ouvriers dans un climat de révolution industrielle apportant des changements majeurs dans les conditions de travail et de vie des deux parties.

Au milieu de ces tensions, va naître un amour incongru entre un manufacturier, John Thornton, hissé à son statut de patron par la force de son poignet, et Margaret Hale, fille de pasteur élevée à Londres mais originaire du sud. Margaret va peu à peu prendre connaissance du nouveau monde qui l'entoure à son arrivée à Milton et prendre part, à sa manière, conflit patron/ouvrier.

Il s'agit d'une très belle histoire d'amour sur fond historique très enrichissant.

Je recommande vivement !

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Commentaire ajouté par Angeowyn 2011-10-05T23:27:04+02:00
Diamant

Superbe livre. Au début, je me suis sentie un peu prise entre deux feux. J'aimais beaucoup le caractère vif et entier de Thornton mais j'aimais aussi un peu et je comprenais quelque part les sentiments de Margaret qui éprouve beaucoup d'affection pour le lieu où elle a grandi et qui fait assez nature et village perdu en plein milieu de la campagne. Moi aussi, j'aurais peu aimer le choc. Cela dit, je l'ai trouvé parfois un poil hautaine parce qu'elle jugeait trop vite. Et définitivement j'apprécie énormément le caractère de Thornton. Margaret aussi certes mais parfois certaines de ces réactions des tout début m'ont un poil énervé. Heureusement, elle évolue très bien. J'aimais beaucoup la famille Higgins aussi. Elle était amicale et chaleureuse même si tout n'allait pas dans le meilleur des mondes. Un très beau livre que je suis heureuse d'avoir rencontré. <3

Il est vrai comme l'a précisé les-liivre qu'on pourrait voir des similitudes avec Orgueils & Préjugés dans le sens où les deux protagonistes s'opposent. Cela dit, malgré tout l'amour et le respect que j'ai pour Madame Austen, il est clairement visible que Nord & Sud a un monde plus "cru" plus réaliste. Dans Orgueils & Préjugés, tout tourne autour du mariage des filles Bennett. Ici,on a droit aux grèves, à la situation des ouvriers, à la "situation" des patrons.

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Commentaire ajouté par Judice 2013-06-13T09:29:14+02:00
Or

J'ai reposé ce livre hier soir, et ce matin, j'en suis encore toute retournée. Le flot d'émotion ressentit pendant cette lecture est juste impressionnant. J'ai tout de suite aimé l'écriture d' Elizabeth Gaskell. Elle est simple et sans chichi, elle va directement au but. C'est ce qui fait que les sentiments des personnages paraissent si réel. Ces personnages sont magnifiques tous autant qu'ils sont. En commençant par les parents de Margaret, sa mère, assez égoïste au début, et son père guidé par sa conscience. Les Higgins sont extraordinaires aussi, à commencer bien entendu par Nicholas qui a un immense rôle dans cette histoire. Et puis Mme Thornton, qui a un charisme fou ! On pouvait ressentir sa froideur envers les autres au travers des pages, et d'un coup, elle devenait la plus aimante des mères avec son fils. Incroyable. Margaret, avec son port de reine et tous ces sentiments qui se bousculent en elle. On les voit évoluer, passant de la méprise à l'amour et c'est tellement beau ! Mais je dois avouer avoir un faible pour ce Mr Thornton. Si droit, si déterminé, et si amoureux. Lui aussi évolue énormément, lui qui au début du livre ne se souciait par un iota de ce que pouvait faire ses ouvriers, et qui à la fin, fait tout pour les préserver. On voit bien que la conduite de Margaret le révulse mais son amour est si inconditionnel qu'il passe outre ! Les descriptions sont parfaites, ni trop longues et trop chargées, ni trop superficielles non plus, juste ce qu'il faut pour s'imaginer gambadant dans les forets d'Helstone ou marchant dans les rues étroites de Milton. Vous l'avez sous doute compris, ce livre est un véritable coup de cœur. Un voyage dans le temps. Margaret n'a pas la vie facile, les épreuves s’accumulent, mais malgré tout, elle en ressort toujours plus forte. C'est une belle leçon de vie. Surtout que la fin est magnifique ...

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Commentaire ajouté par Angelou 2013-08-17T21:03:13+02:00
Diamant

J'ai découvert le livre grâce à son adaptation BBC avec l'excellent Richard Armitage (Le Thorin de Peter Jackson). Et je dois dire que je n'ai pas été déçue. Les personnages sont tous très attachants.

J'ai beaucoup aimé le fait d'avoir le point de vue de Margaret et de Mr Thorton à certains moments, notamment les discussion qu'il a avec sa mère.

Il est aussi très intéressant de voir comment Margaret va peu à peu laisser tous ces préjugés de coté contre le nord pour finalement finir par l'apprécier.

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Commentaire ajouté par Khloros 2013-10-31T10:05:23+01:00
Diamant

Un formidable roman que j'ai dévoré. Non seulement l'écriture est fluide et plaisante mais l'histoire aussi est prenante, tant l'amour naissant entre Margaret et John que la découverte de cette ville industrielle de Milton et les conditions de vie des ouvriers. Les personnages semblent faits de chair et de sang tant ils sont bien décrits, leur caractère transparaît aisément au fil des mots. Ce livre gagnerait à être connu comme un véritable chef d'oeuvre. Lisez-le si vous aimez Jane Austen, si vous aimez la période de la révolution industrielle ou si vous vous intéressez à l'histoire de l'Angleterre au XIXème siècle. Ce livre me restera longtemps en mémoire et je sais déjà qu'il fait partie des livres que je relirai avec le plus grand plaisir.

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Commentaire ajouté par Amelie116 2014-06-24T11:01:43+02:00
Or

Un livre très surprenant!

J'aime beaucoup la littérature anglaise du XIXe siècle, mais il est vrai qu'à part Jane Austen (plutôt XVIIIe d'ailleurs) et les soeurs Bronte, ma culture est assez limitée.

Ce livre change agréablement, par sa modernité. Les gens se déplacent en train, John Thornton est directeur d'usine, que des changements depuis les Jane Austen où les hommes étaient d'honorables pasteurs (qui ne doutaient pas de leur religion!) et les femmes passaient leur temps à se balader dans la campagne où à faire des cures à Bath alors que Margaret va au contact des populations d'ouvriers. Et ces personnages, nés avec la Révolution industrielle semblent très bien s'y habituer.

Seule chose qui l'empêche de retrouver en diamant, parce que j'ai aussi beaucoup aimé l'écriture, incisive, fraîche et spontanée, c'est l'histoire d'amour. J'ai beaucoup de mal avec les hommes qui se placent d'office en "mode carpette" et j'ai trouvé que John était un peu trop "soumis", sans caractère propre. Quand je le compare à Henry Tilney ou à Darcy, je le trouve moins séduisant.

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Commentaire ajouté par LJ51 2015-01-26T14:01:53+01:00
Or

Je viens de terminer Nord et Sud.

j'avais découvert il y a peu par hasard l'adaptation Tv de la BBC, très prenante, qui m'avait donné grande envie de lire le roman.

j'ai beaucoup apprécié ce roman, qui finalement évoque des problèmes qui restent très contemporains sur le monde du travail, les relations patrons/ouvriers, l'entreprise...

C'est également un joli roman d'amour, souvent comparé à orgueil et préjugés,, que je préfère malgré tout, car le personnage d'Elizabeth Bennet est particulièrement attachant.

une très bonne surprise que je recommande.

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Commentaire ajouté par Nyllia 2016-08-17T21:02:33+02:00
Diamant

Comme beaucoup de livres, j’ai vu la mini-série de la BBC (avec Richard Armitage absolument sensationnel) avant de lire le livre. Et ayant été totalement conquise par la série, je m’attendais à la même chose en lisant le livre. Et je n’ai pas été déçue. J’ai littéralement adoré le récit d’Elizabeth Gaskell. Il s'agit d'une romance, certes, mais éclipsée par les questions sociales que pose l'auteur. Le récit est fluide quoique parfois un peu lourds sur certains passages. Les personnages sont très attachants et on suis leur évolution avec plaisir. Un livre que je conseille vivement!

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