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Liste des extraits

- Tu l'aimes ? lança soudain Gus.

- De qui tu veux parler ? répondit Oksa, sur la défensive.

- A ton avis ? De ton " Surperman gothique " !

- Ooff ! Gus ... souffla Oksa, exaspérée. Tu crois vraiment que c'est le moment de parler de çà ?

- On n'aura peut-être pas l'occassion de se retrouver en tête à tête de sitôt ...

- Qu'est-ce que çà change ?

- Mais Oksa ... çà change tout !

( p.232 )

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Vous en avez pas marre de vous provoquer sans cesse ? intervint Oksa.

- C'est ton ami qui me cherche des poux dans la tête ! se défendit Tugdual.

- C'est ton petit ami qui fait tout pour me provoquer ! rétorqua Gul.

Oksa inspira profondément.

- Pour le moment, il n'y a ni ami ni petit ami ! Il y a juste deux sales gosses super énervants !

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-Non Tugdual, nous ne te laisserons pas faire! balbutia Brune

-Pense a Oksa, ajouta Naftali

-Justement...rétorqua Tugdual, je ne pense qu'a elle. VOUS VOULEZ DONC QUELLE MEURE?

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Le caméroeil marqua un temps de d'arrêt avant de montrer une dernière scène qui perturba violemment Oksa. Gus se trouvait dans ce qui avait été la chambre de la jeune fille. Il était allongé sur son lit, le visage défait, visiblement en proie à une violente migraine.

- J'ai si mal, murmura-t-il, je n'en peux plus...

Quelques instants plus tard, il se leva. Accoudé à la fenêtre à guillotine, il regarda le square dévasté en triturant sa cravate d'un air malheureux. Pensait-il a Oksa comme elle avait pensé à lui lorsqu'elle avait retrouvé leur accessoire commun ? Elle n'en doutait pas un seul instant. Et pourtant, quand elle vit Kukka entrer dans la pièce et s'approcher de Gus, elle sentit son coeur s'arrêter de battre.

-Elle n'a pas le droit d'entrer dans ma chambre ! s'emporta-t-elle.

Gus jeta un regard inexpressif à la "Reine des Glaces". Ce qui n'empêcha cette dernière de s'installer à ses côtés et de poser la tête sur son épaule. Gus la laissa faire. Se rendait-il srlement compte de ce que signifiait ? Oksa poussa un cri de rage. Elle saisit une poignée de sable et la jeta sur l'eau. Le caméroeil s' éteignit aussitôt.

- Baba ! appela Oksa d'une voix éraillée par la brûlure que provoquait cette vision. Pourquoi tu m'as montré ça ? POURQUOI ?

La silhouette laiteuse avait disparu.

- Je ne suit pas comme Zoé, tu sais ! continua Oksa,les pongs sérrés. Je ne veux pas qu'il soit heureux sans moi !

Elle resta bouche bée davant l'énormité de sa propre déclaration. Avec la sécheresse d'un coup de fouet, la vérité venait d'éclater, la prenant par surprise.

- Et toi ? résonna la voix de la Baba Pollock. Saurais-tu être heureuse sans lui ?

- Je... je ne peux pas répondre à cette question... répondit-elle en se laissant tomber à genoux sur le sol.

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- La Jeune Gracieuse ne doit pas dégarnir son coeur de l'espérence qui le fait palpiter, lui dit un matin le Foldingot en caressant sa main.

Oksa le regarda sans pourvoir dire un seul mot. Elle entendait, comprenait, mais plus rien ne l'atteignait. Elle était anesthésiée.

- L'espérence, c'est le sel de la vie ! s'exclama le Gétorix, les cheveux en broussaille.

- Il ne faut jamais mettre trop de sel, intervint l'Insuffisant. C'est mauvais pour la tension.

- TAIS-TOI L'INSUFFISANT ! crièrent toutes les créatures en choeur.

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- C'est atroce... siffla Oksa, la main devant la bouche.

- C'est la fin du monde, ma P'tite Gracieuse, souligna-t-il [Tugdual] d'un air faussement détaché.

Oksa réagit à ce semblant de désinvolture en lui donnant un inoffensif coup de poing sur l'épaule [...]

- Moi aussi, je peux te faire très mal... murmura-t-il en laissant une mèche de ses cheveux noir corbeau retomber sur son visage.

Oksa resta silencieuse un instant, prise d'un doute douloureux.

- Tu peux, mais tu ne le feras pas ! riposta-t-elle avec autant de fermeté qu'elle le pouvait. N'est-ce pas ?

Elle planta ses yeux dans ceux de Tugdual. L'espace d'une seconde, elle fut certaine qu'il avait vacillé, que quelque chose de friable venait de remonter à la surface visible de ce garçon. Elle en fut aussi rassurée que perturbée. A plusieurs reprises, Tugdual avait montré ses faiblesses. Elles étaient touchantes pour Oksa, mais n'étaient-elles pas insupportables pour lui ? Et dangereuses pour les autre ? Quand il avait pénétré à Bigtoe Square, Orthon s'était adressé à lui et à lui seul, comme s'il avait senti une sombre capacité, un potentiel destructeur chez les garçon... Oksa secoua la tête pour balayer cette pensée. Le Foldingot l'avait assurée de la pureté du coeur de Tugdual et de sa loyauté. Il ne pouvait pas se tromper. C'était impossible. Les paroles d'une chanson se mirent à flotter dans sa tête. Elle fredonna d'une voix presque inaudible.

I want to reconcile the violence in your heart

I want to recognize your beauty's not just a mask

I want to exorcise the demons from your past...

Chapitre 12, page 86

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Tout le monde s'engouffra dans la cabine, laissant les deux filles [Oksa et Zoé] à l'écart. Un instant plus tard, Abakoum et Réminiscens les rejoignaient, non sans avoir soigneusement fermé la porte derrière eux.

- Ils cherchent à nous cacher quelque chose, tu ne crois pas ? murmura Oksa.

- Oui... renchérit Zoé. Et à mon avis, c'est quelque chose de grave...

Oksa eut l'affreuse impression de se vider de tout son sang. Elle sentit que Zoé lui prenait la main : elle était glacée. Glacée comme l'effroi qui pétrifiait de seconde en seconde le cœur des deux jeunes filles.

Chapitre 11, page 79

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-Tugdual suggère que vous mettiez en oeuvre une opération de destruction de ces épouvantables insectes qui observent le moindree de vos gestes.

-Car il aimerait vous rendre visite, conclut le deuxième petit émissaire.

Oksa frémit. Cette perspective générait en elle un formidable courage. Elle tourna la tête pour regarder les insectes infernaux qui l'observaient avec insistance. Ils la dégoûtaient, elle n'aurait aucun scrupule a les éliminer. Elle pensa au Feufoletto. Celui que Tugdual avait lancé lors de Grand Conseil avait très performant, la Vigilante avait instantanément été réduite en cendres.

- Mais si je rate mon coup, on est mal... marmonna-t-elle en se mordillant un ongle.

Une Granok ? Oui, mais laquelle? Et comment être sûre que la Granakologie avait effet sur ces affreuse chennilles bleu ?

- Bon Oksa-san, arrête de tergiverser... sa réprimanda-t-elle. Agis!

Une options lui plaisait plus que les autres. Elle se leva et, d'un pas déterminé, ouvrit la baie vitrée. Les Vigilantes s'écartèrent alors qu'elle s'adossait à proximité immédiate.

- Que faites- vous ? lancèrent-elles en la voyant sortir sa crache granoks.

Elles vrombissaient avec une nervosité impréssionnante, poils dressés prêtes a intervenir.

- Je voudrais utiliser une Reticulata pour observer les montagnes, Vous permettez ? répondit Oksa sans se laisser perturber par la répugnance que lui inspiraient les 2 insectes et par les douloureuses conséquences qu'elle devrait endurer si elle échouait.

Les vigilantes semblèrent hésiter, puis elles se positionnèrent juste au-dessus d'Oksa, ainsi que la jeune fille l'avait espéré.Elle pronoça intérieurement la formule et, contre toute attente, elle leva la tête et souffla dans sa Crache-Granoks en direction de ses sentinelles... qui reçurent de plein fouet une Hypnagos.

- Vous ne m'aviez pas parlé d'une excursion a l'inaprochable ? demanda l'une des 2 chenille.

- Ouiiiii ! répondis l'autre en faisant une pirouette en l'air. Allons-y, voulez-vous ? On y trouve des fleurs au pistil ha-lu-ci-nant, vous m'en direz des nouvelles !

el les 2 chenilles s'envolèrent pour disparaître au loin sous le regard stupéfait d'Oksa.

-ça a marcher ! s'exclama-elle. J'adore cette Granok...

-Bravo, P'tite Gracieuse ! résonna une voix familière derrière elle.

Elle sentit une douce chaleur l'envahir et son coeur lui rappeler quelle place primordiale l'amour avait pris dans sa vie. Malgré la tragédie. Malgré l'incertitude. Malgré tout. Elle se retourna, les yeux brillants.

-Ah, te voilà ? fit-elle en se grattant le tête d'un air faussement détaché. Tu en a mis du temps !

-J'attendais juste que tu nous débarasses de tes chaperons ailés, lui répondit Tugdual, flegmatique.

Simplement vêtu d'n tee-shirt et d'un pantalon noirs, il était appuyé contre une colonne au centre de la pièce, les mains dans les poches, le visage encadré par ses cheveux noirs.

- ça va ? bredouilla Oksa, complètement renversée. Les murs n'étaient pas trop.. épais ?

Devant cette question incongrue, tous les deux se mirent a rire, nerveux, soulagés et heureux à la fois

- Tu a le bonjours d' Abakoum, de mes grands-parents, des Bellanger, de ma mère et de Till, fis Tugdual.

-Eh bien, lançca Oksa ens ifflant d'admiration, tu en as fait du chemin pour arriver jusque-là !

- parce que tu croyais que tu allais profiter toute seule de ce magnifique appartement ? répondit-il en balayant l'immense pièce des yeux. C'est le plus grand et le plus somptueux, tu es gâtée...

-Le privilège des Gracieuses... rétorqua-t-elle

Sans qu'elle s'y attende, Tugdual bondit pour se retrouver a quelque centimètres d'elle. Il plris son visage entre ses mains la regarda longuement et pose sur ses lèvres un baiser léger comme une plume.

-Mon privilège à moi... murmura-t-il.

Elle se serra contre lui et ils collèrent leur fronts l'un a l'autre, trop bouleversés pas ces retrouvailles pour pouvoir l'exprimer autrement que par ce geste simple.

Je t'aime Tugdual <3 bisous a tous

Je suis navrée des fautes d'orthographes et des majuscules mais c'est assez long comme extrait et j'étais fatiguée <3

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La Terre Perdue sera retrouvée

Si les ennemis ancestraux

Unissent leur puissance

Le Phénix guidera alors

Son peuple exilé

A travers le Portail

Né du pouvoir

Des Deux Gracieuses.

Le secret-Qui-Ne-Se-Raconte-Pas n'est plus

Mais l'espoir des deux Mondes

N'est pas Mort.

Que le Portail livre maintenant

Le mystère de son passage.

(p.236)

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1

Fuite vers l’inconnu

Les ailes du Dragon d’Encre de Pavel Pollock claquaient à une cadence puissante dans le ciel battu par le vent et la pluie. L’obscurité était presque totale, seulement rompue par une pieuvre, la Trasibule aux onze tentacules éclairants maintenue à bout de bras par Dragomira, telle un phare dans cette nuit de plomb.

– Tiens bon, mon fils ! cria la Baba Pollock en se penchant sur l’échine crénelée du Dragon.

Les Sauve-Qui-Peut se relayaient en volticalant autour de la créature pour alléger sa charge. Brune Knut, la fidèle Suédoise, se lança à son tour et rejoignit Pierre et Jeanne Bellanger qui affrontaient tant bien que mal le vent déchaîné.

– C’est trop risqué ! les mit en garde Pavel d’une voix éraillée par l’épuisement. Laissez-moi vous porter !

– Hors de question ! répliqua Pierre, les mains en visière au-dessus des yeux pour se protéger du déluge qui lacérait l’air et les visages avec la force d’un fouet.

Les bras noués autour de la taille de sa grand-mère, Oksa était bouleversée. La violence des éléments était aussi fulgurante que celle du départ. En quelques minutes, tout avait basculé : Londres avait été envahie par les eaux de la Tamise gonflées par une marée hors du commun. Le destin avait alors précipité la famille Pollock et ses proches à faire un choix qui n’en était pas un : la fuite. Une fuite vers l’inconnu, aussi vaste et incertain que les ténèbres tourmentées qui les enveloppaient.

Oksa tourna la tête. Son regard croisa celui de Gus, terrifié. Son ami s’accrochait de toutes ses forces à Réminiscens et son visage ruisselait. De gouttes de pluie ? De larmes ? Oksa tressaillit, fronça les sourcils et resserra son étreinte. Elle aperçut Tugdual et Zoé qui se rapprochaient du Dragon, les traits marqués par l’effort. Volticaler en pleine tempête n’était pas une expérience anodine… Se faufilant entre deux battements d’ailes, tous deux se laissèrent lourdement tomber sur le dos du Dragon. Ce dernier grogna malgré lui tout en ralentissant le rythme, ce qui fit perdre à l’étrange équipage plusieurs mètres d’altitude. Oksa ne put retenir un cri.

– PAPA !

Pavel faiblissait. Et tous ceux qui volticalaient autour de lui faiblissaient, eux aussi. Elle voulut soulager son père et commença à se dégager pour volticaler. Un rugissement surgit des entrailles du Dragon.

– NON ! Reste où tu es !

– Alors il faut qu’on stoppe un moment ! hurla la jeune fille. Pose-toi, Papa, je t’en prie ! Sinon on va tous y laisser notre peau !

Après quelques secondes de réflexion, Pavel finit par céder à cette évidence.

– Mère, range la Trasibule pour ne pas qu’on se fasse repérer et accrochez-vous tous à moi, mes amis !

Les Volticaleurs s’approchèrent pour empoigner fermement sa carapace et le Dragon plongea en avant à travers le déluge d’eau glacée.

Le faisceau d’une lumière aveuglante balayait nerveusement l’obscurité. Les quatre militaires qui se trouvaient à l’intérieur de l’hélicoptère étaient pourtant sûrs de n’avoir pas rêvé : aussi incroyable que cela puisse paraître, ils venaient de croiser en plein ciel un monstre aux ailes gigantesques… Une sorte de dragon. Escorté par des humains qui volaient… Tous étaient restés face à face, incrédules et paralysés par le choc de cette rencontre improbable. La surprise avait été telle que le pilote, dans un réflexe involontaire, avait failli perdre le contrôle. L’engin avait vacillé quelques instants avant de retrouver son équilibre et le Dragon d’encre avait profité de ces secondes de confusion pour remonter en flèche à une altitude plus sécurisante. Le cœur cognant à tout rompre, les Sauve-Qui-Peut regardaient maintenant sous eux, surveillant d’un regard anxieux le projecteur qui les traquait. Soudain, le faisceau croisa leur présence et leur sang se figea. Ils étaient repérés ! Le vrombissement de l’hélicoptère déchira aussitôt l’air : l’appareil fonçait vers eux !

– Ils vont nous tirer dessus ! hurla Oksa en voyant un des militaires se positionner derrière une énorme mitrailleuse.

Instinctivement, elle tendit en avant la paume de la main pour empêcher les balles d’arriver jusqu’à elle. Comme elle l’avait expérimenté à plusieurs reprises, la panique monumentale qui bouillonnait en elle se mua en une formidable énergie. Entraîné par un souffle contre lequel la technologie se trouvait impuissante, l’hélicoptère se mit à tourner sur lui-même en s’éloignant de plusieurs dizaines de mètres.

– Mais qu’est-ce que j’ai fait ? s’alarma Oksa.

– Tu nous as sauvé la vie ! lui répondit Dragomira.

– Allons, profitons de cette accalmie… résonna la voix rauque de Pavel.

Le Dragon étendit ses amples ailes et obliqua vers la terre ferme en planant, à bout de forces.

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