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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par annick69 2019-09-14T11:14:29+02:00
Or

Très agréablement surprise par ce service presse envoyé par #Babelio. Je connaissais l'écriture de l'auteur avec "Évangile pour un gueux" que j'ai lu en 2016. C'est ici dans un tout autre registre qu'il excelle. De la littérature blanche au son de musique classique. J'ai eu un peu peur car je n'adhère pas à cette musique et je suis complètement inculte dans ce domaine. Mes frayeurs se sont bien vite dissipées car c'est ici d'une famille de musicien que l'histoire est écrite. Et c'est Ariane, prodigieuse pianiste, fille de la famille Claessens, qui nous raconte leur vie d'artistes et de famille. Le récit démarre à la mort du père et Ariane fait défiler ses souvenirs.

- "Vous voyez soit dit en passant, que l'on m'attend sans cesse au tournant; même lorsque j'ouvre le couvercle d'un clavier à l'enterrement de mon père, il faut que les critiques présents dans la salle sortent leur stylo et leur calepin."

Un passé douloureux ou aucune indulgence n'est accordée. Un frère reclus qui pour s'affirmer devra se confronter au père, une mère effacée qui dérive, un père qui a tout sacrifié pour son métier, Ariane tient les liens qui s'effilochent entre eux. Les émotions sont vives malgré la froideur des personnages. Ce que nous livre Ariane m'a fait frissonner par moment…

L'auteur cite tout au long du livre des références à la musique classique très intéressantes (encore faut-il s'y connaître un peu). Ariane, personnage principale, dialogue avec le lecteur. Son frère à toute son attention, son amour de sœur. J'ai trouvé intéressant aussi la façon de nous expliquer comment apprécier un musicien, peu importe l'instrument.

- "Si les gens pensent que je suis de glace, c'est parce qu'ils fixent obstinément mon visage, qu'ils trouvent gracieux, harmonieux, et qu'ils oublient de regarder mes mains. Mes mains sont deux braises incandescentes qui s'obstinent à luire quand bien même il ferait froid et noir au-dehors.

On a aussi cette petit impression de lire le roman comme une partition de musique, rapide, lente, un silence, et hop on repart, peu importe l'ordre, c'est assez rythmé. Voilà dans ce roman on découvre effectivement les coulisses du monde de la musique, et ce fut pour moi une très belle expérience.

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Commentaire ajouté par bibliobibuli 2019-12-01T15:03:44+01:00
Diamant

Ce roman est une véritable missive...

L'écriture est belle, la narration est d'une force! Les émotions y sont vibrantes et les moments de silence en disent long...

J'ai adoré

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Commentaire ajouté par Granny-1 2020-01-14T07:26:14+01:00
Lu aussi

"Opus 77 " d'Alexis Ragougneau (242P)

Ed; Vivina Hamy

Bonjour les fous de lectures....

Voici une lecture qui s'écoute !

Coup de cœur !!!!

Le grand chef d'orchestre Claessens est mort.

Le jour de ses funérailles, c'est sa fille Ariane, pianiste de renommée international, qui lui rend hommage dans une basilique genevoise.

Contre toute attente, ce n'est pas une marche funebre traditionnelle qu'elle interprète mais l'Opus 77 de Chostakovitch.

Ce fameux Opus 77 responsable de la gloire et de la déchéance de cette famille.

Pendant qu'elle joue, Ariane se remémore: son enfance, son frère prodige du violon, la descente aux enfer de sa mère, le père , ce Maestro redouté, exigeant.

Elle nous parle de la peur et de la griserie face au succès.

Ariane réussira à gérer sa carrière comme une automate, froide, inaccessible.

Son frère David, trop parfait, trop sensible s'enlisera, se sabordera. La fuite sera sa survie.

Le livre se décompose en 5 parties comme la construction du fameux Opus de Chostakovitch, auteur tellement maltraité sous le régime de Staline.

Narration faite à bâtons rompus avec de nombreux bons dans le temps qui peuvent être perturbants au démarrage.

Le rythme s'impose peu à peu en allant crescendo.

Aucune fausse note.

C'est juste, c'est beau, cela se lit comme une partition.

Nul besoin d'être mélomane pour se plonger dans cet excellent livre qui m'a donné envie de découvrir l'Opus 77 qui a partagé ma lecture.

En lien, l'interprétation merveilleuse d'Hilary Hahn (21 ans):

https://youtu.be/8HZVQyD9rsY:

00:40 I. Nocturne: Moderato

13:29 II. Scherzo: Allegro non troppo

19:36 III. Passacaglia: Andante

28:58 Cadenza

34:07 IV. Burlesca: Allegro con brio

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Commentaire ajouté par BleuennMoana 2020-10-08T11:26:07+02:00
Bronze

J'ai eu du mal avec ce récit sans enjeu.

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Commentaire ajouté par marie-nel 2021-03-25T11:08:57+01:00
Or

Quand j'ai vu la couverture du Livre de poche, je pensais n'avoir jamais vu auparavant ce livre. Et quand je suis allée chercher des informations sur lui et que j'ai vu la couverture du grand format, un demi violon avec un demi visage caché derrière, je me suis souvenue alors que je voulais le lire car cette photo m'intriguait beaucoup. C’est une image qui me parle beaucoup, ayant eu une fille qui joue du violon. Le résumé a fini de faire le travail, il mélangeait des thèmes que j’apprécie, histoire de famille, sur fond musical.

 

Et toute l’originalité de cette histoire repose justement sur le fait qu'elle repose sur une pièce de musique de Chostakovitch, le Concerto pour violon n°1 en la mineur, opus 77. Chostakovitch est un musicien que j’apprécie, et que l'on connaît surtout pour sa Valse n°2, rendue très célèbre par une publicité de voiture. Mais je m’éloigne du livre. Cet Opus va être le point central, le fil rouge du livre qui va se découper selon les mouvements de ce concerto. Comme lui, le livre est divisé en quatre parties, Nocturne  avec un rythme Moderato, Scherzo et son rythme Allegro, Passacaglia au rythme Andante et le quatrième, Burlesque  avec un rythme Allegro Presto. L'histoire va se coller parfaitement aux rythmes du concerto.

Tout commence par une messe d’enterrement, on fait la connaissance de Ariane Claessens, célèbre pianiste. C’est l’enterrement de son père, le célèbre chef d’orchestre. Ariane a décidé de jouer une pièce au piano pendant la messe, en hommage à son père. Elle aurait pu choisir un morceau connu, que l'on joue habituellement aux funérailles, mais elle décide de jouer un concerto qui a marqué sa famille, l'Opus 77, qui d'habitude se joue au violon mais qu'elle interprétera au piano. Les grands absents de cette cérémonie sont sa mère, Yaël, chanteuse lyrique et son frère David, violoniste. Ariane, au fur et à mesure qu'elle joue va se remémorer sa vie avec son père, son frère, tout ce qui a pu marquer cette famille de musiciens.

On va ainsi remonter dans le passé, dans l'enfance d'Ariane avec son frère, leur apprentissage de la musique, avec un père autoritaire et une mère qui peu à peu perdra sa voix. Les relations entre David et son père sont tendues, l'apprentissage de la musique est ardue, le père est exigeant avec ses enfants, ce qui peut se comprendre. La musique est ce qui les réunit mais aussi ce qui peut les déchirer. David est doué, plein de talent, mais très introverti, il quittera d'ailleurs tout pour vivre enfermé dans un bunker en Suisse. La mère est effacée, perd sa voix, et finira elle aussi dans une autre sorte d'enfermement. Ariane est celle qui essaiera toujours de les réunir, elle est une grande pianiste, fait des concerts à travers le monde. Elle aidera son frère à se surpasser. Elle s'occupera de son père à la fin de sa vie, et cherchera toujours à renouer les liens entre le père et le fils.

 

En tant que lecteurs, on est conviés à ce concert, et en même temps à rentrer dans l’intimité de cette famille célèbre le temps d'un roman. L’histoire suit le rythme du concerto, cela commence doucement avec l'enfance et la vie familiale pour finir en apothéose avec ce prix de la Reine Elisabeth  que David va tenter. C’est sa sœur et son professeur qui le poussent à le tenter, il a plusieurs phases éliminatoires à passer et la final est de jouer justement l’Opus 77 avec un orchestre, et le chef d'orchestre invité cette année là n'est autre que le père de David, qui ne sait pas que son fils s'est inscrit à ce prix. Comment vous dire à quel point les moments vont être forts pendant ces temps où père et fils règlent leurs comptes au travers de leur jeu musical. Tout l'amour, tout le manque, tous les non-dits vont être transposés le temps d'un concerto. Et le silence, ce silence si pesant, ces regards qui ne se croisent pas, c’est pour moi le moment le plus intense du roman. Comme si tout le reste du livre n’était là que pour arriver à ce moment, exactement comme lorsqu’on écoute une symphonie, le point d’orgue, le moment où tout l'orchestre s'emballe.

 

Je me suis alors empressée d’aller écouter cet Opus 77 pour pouvoir ressentir au plus près toutes les émotions, et je peux vous dire que le rythme de ce livre suit parfaitement celui du concerto. Et pour ça, je suis totalement admirative, car c’est un exercice pas évident du tout. Le style de Alexis Ragougneau est très bon, il peut à la fois être incisif, violent, fort, et en même temps doux, caressant, plein de pudeur. J'ai aimé la façon dont il a amené tous les événements. Le narrateur principal est Ariane, le choix narratif de l’auteur est donc la première personne du singulier, et je suis très sensible à ce « je » qui me permet de me mettre à la place de la narratrice et de ressentir au plus près tout ce qu'elle vit, de rentrer dans sa tête. Et les émotions ressortent très bien. Ariane s’adresse à son frère, à son père, elle parle de son professeur, de sa mère. C’est parfois un peu déroutant, car au début d'un nouveau paragraphe, on ne sait pas toujours à qui elle parle, il faut quelques lignes pour comprendre qui est l'interlocuteur, et cela m'a par moment déstabilisée. Ce serait mon seul petit défaut de cette lecture. Les remontées dans le passé ne sont pas suivies dans le temps, je veux dire qu'on peut être à un moment de la vie adulte, remonter dans l'enfance, puis l'adolescence pour retourner encore plus loin. C’est aussi parfois déroutant, mais c’est aussi très original. Une autre originalité aussi, c’est qu'il n'y a pas ou très peu de dialogue, comme il n'y a pas de chapitres. À l’intérieur d'une partie musicale, tout est raconté d'un bloc, et n'est séparé que par des espaces. Quand j'ai vu cette construction en feuilletant le livre avant ma lecture, j'ai eu peur que cela provoque beaucoup de longueurs, et en fait pas du tout. Tout est bien rythmé par les allers-retours entre le présent et le passé. Je ne me suis pas ennuyée une seconde.

 

J'ai beaucoup aimé ce livre, découvrir cet auteur. Alexis Ragougneau a écrit ce roman comme un musicien écrit une partition, il a réussi à transposer la force des coups d'archet, ou des touches de piano, mais aussi la douceur d'un toucher de note. J'ai vraiment vécu cette lecture comme j’écoute une symphonie de musique classique. Certaines scènes m'ont rappelé de bons souvenirs, surtout l'apprentissage de la musique au moment de l'enfance de David et Ariane. J'ai revu mes deux filles qui ont appris les mêmes instruments, aller au conservatoire, une avec le violon dans le dos, l'autre avec son cartable de partitions. Cela m'a remémoré de très bons moments avec mes enfants et m'a beaucoup touchée.

Ce livre transmet des émotions fortes, et parle très bien des relations parents-enfants, dans leurs complexités et leurs beautés. C’est un vibrant hommage aux relations familiales, et il pointe aussi le doigt sur le fonctionnement du milieu musical, de la célébrité, des dangers de celle-ci, de la compétition entre les musiciens et du microcosme qu’il représente, comme une élite au-dessus de tout.

 

Je pense que vous l'aurez compris au vu de la longueur de cet avis, j'ai aimé ma lecture, touchante et émouvante, elle s'est lue facilement et n'a pas été ennuyante. Bien qu'il porte un nom de concerto, ce n'est pas un livre sur la musique, mais plutôt sur ceux qui la joue, qui font ce qu'elle est, chaque musicien aura une façon différente de jouer une pièce de musique et c’est ce qui fait sa grande richesse.

Je découvre totalement Alexis Ragougneau avec ce livre et je ne suis pas du tout déçue par cette découverte. Je le note dans mes auteurs à suivre car je prendrai un grand plaisir à lire un autre de ses romans. J'ai envie de voir s'il met autant d’originalité dans d'autres de ses écrits.

Je ne peux vraiment que vous conseiller ce livre qui vous enrichira musicalement et qui vous emmènera dans une histoire familiale intense.

 

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Commentaire ajouté par Cathy2909 2021-04-25T16:46:07+02:00
Lu aussi

Le chef d’orchestre Claessens est mort, la basilique Notre Dame à Genève est pleine pour un dernier hommage. Sa fille, Ariane, pianiste de renommée internationale, seule représentante de la famille s’apprête à jouer l’Opus 77, composé par Chostakovich. Assise à son piano, ses doigts effleurent les touches et elle entame au gré des notes un chassé-croisé temporel où les souvenirs s’éveillent, affluent attirés par cette partition indissociable de cette famille hors norme, toute au service de la musique classique et de la figure tutélaire du père. Le romancier nous happe et nous jette dans une symphonie familiale tragique où les excès de la passion artistique au service de l’excellence de l’interprétation musicale brisent et blessent des âmes fragiles aux atouts de génies. Chacun se perdra dans l’exigence et dans des silences infranchissables. Une plume élégante, musicale rythme avec justesse et force le parcours torturé du frère aîné, David, violoniste d’exception, toujours près du gouffre émotionnel dans son jeu musical où pointent ses conflits et contradictions face à un père trop charismatique et peu affectueux. Avec la précision d’un métronome, Ariane jette au vent ses réminiscences, sans artifices et ni pudeurs. Comme dans un refrain, elle s’épanche sur l’amour absolu qui la liait à son frère, David. Une relation entre parenthèses depuis le drame d’une compétition en Belgique où tout a été remis en question. Flamboyante jeune femme, elle s’arme et travaille sans relâche ses gammes sous des apparences de beauté froide et glaciale. Une armure, qu’elle revêt face à une célébrité étouffante, un monde aux accords trop élitistes, aux concerts et aux rivalités furieuses. Contre toute attente, la jeune femme s’impose comme la gardienne de l’histoire de sa famille qu’elle égrène à coups d’accords et d’octaves. Quant à son frère, il baisse les armes, incapable de s’assumer, il choisira la fuite et une vie de silences et de reclus. A chacun ses excès. Yaël, la mère, prodigieuse cantatrice s’oublie dans le chant et peu à peu se laisse sombrer dans une silencieuse démence. Claessens, virtuose du piano, dirigera d’une main de maître un orchestre et il cachera ses fêlures sous un masque narcissique et despote. Krikorian enseigne le violon à David et libère quelques arpèges d’un génie torturé et introverti. L’esprit créatif du compositeur Chostakovitch n’est jamais bien loin et survole ces moments de grâce et de douleurs.

Une partition fictionnelle très forte, révélatrice d’un chaos émotionnel familial où s’exacerbent les sentiments, les peurs sans la possibilité de communication, de gestes tendres qui pourraient réchauffer les cœurs ou soulager les peines. Seule, la musique enchaîne, irrite, blesse dans un huis clos infernal. Les émotions vibrent, les silences assourdissent. Chaque mouvement de l’Opus 77 en raconte un peu plus ou nous jette dans l’incertitude.

Aucune fausse note, à écouter et à lire comme à une première à l’opéra …

Longtemps après la dernière page tournée, ce concerto à fleur de peau nous hantera comme la petite sonate de Vinteuil de Proust …

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Commentaire ajouté par MademoiselleRoxane 2021-06-03T15:37:00+02:00
Argent

Ariane Claessens, pianiste internationale, enterre son père, chef d’orchestre reconnu. Alors qu’elle est au piano pour jouer l’Opus 77 – célèbre concerto pour violon de Chostakovitch – le jour des funérailles, elle nous conte son histoire : celle d’une petite fille qui a grandi dans l’univers rigoureux et impétueux de l’apprentissage de la musique, et d’un grand frère, David, qui a préféré se retirer du monde. La disparition de leur père va renouer ce contact perdu. Si Ariane a réussi dans la musique, David – qui en avait toutes les qualités – a été brusqué et a perdu toute confiance…

Ce roman épouse effectivement les différentes parties du concerto. On suit les différents thèmes, les variations. Le tempo est effréné, puis quelques points d’orgue viennent prolonger la pensée des personnages. Ce roman permet de voir la dure réalité de ce métier : l’endurance de l’apprentissage, les professeurs qui peuvent parfois être odieux, la pression de la réussite, la sélection des concours… Opus 77 est bien ici une œuvre musicallittéraire, où la voix du soliste, l’auteur ne fait plus qu’un avec l’orchestre, ses personnages.

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Commentaire ajouté par GE-5 2021-06-24T15:33:54+02:00
Diamant

Sa couverture est tout simplement sublime. Et puis, vous avez dit musique classique, violon, regard mystérieux d'un violoniste 🎻? Je craque.

L'histoire :

Une famille déchirée par la musique ou plutôt par l'ego du père, un éminent pianiste, reconverti en chef d'orchestre acclamé. Aux funérailles du patriarche Claessens, le fils, violoniste prodige est absent. Ariane, la fille pianiste, est seule pour jouer ce 4ème mouvement de l'Opus 77 de Chostakovitch qui marqua l'éclatement définitif de leur famille. C'est l'occasion pour elle de se remémorer son histoire, celle de ses parents, mais surtout celle de son frère, exilé dans le silence d'un bunker.

Mon avis :

Coup de coeur ❤️❤️! Dès que ça parle musique classique et violonistes🎻, ça ne peut que me passionner. Mais ici l'histoire est tout simplement belle, la musique peut-elle détruire ? Non, c'est l'ego des artistes. On suit les pensées d'Ariane pour se souvenir de ce frère absent, une étoile fugace. le monde de la musique classique et la vie de soliste est présentée de manière crue, réelle : le stress, la pression, les compétitions, l'image. D'un côté la fille qui suit les pas du père et devient un automate, de l'autre le frère, qui a la musique dans les veines, mais refuse ce cirque et cède (se sacrifie ?) au silence apparent.

J'avoue que ma seule frustration est que j'aurais aimé savoir ce qu'il y avait dans la tête de David, le frère violoniste. Sinon cette lecture a été un pur régal, le style est tout simplement juste, beau, élégant. La manière de présenter les morceaux de souvenirs déstructurés, les dialogues, le tout révèle une réelle maîtrise littéraire. Je ne connaissais pas l'auteur, mais ce livre m'a tout simplement subjuguée et je serai curieuse de découvrir ses romans policiers.

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Commentaire ajouté par Piet 2022-02-02T10:29:58+01:00
Diamant

Une extraordinaire histoire sur la vie des musiciens professionnels, avec en toile de fond le prestigieux concours Reine Elizabeth de Belgique 🇧🇪.

À ne pas manquer !

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Commentaire ajouté par dragon09000 2024-05-13T07:51:26+02:00
Diamant

"Un jour, dans mille ans, un archéologue explorera ton refuge. Il comprendra que l’ouvrage militaire a été recyclé en ermitage. Et s’il lui vient l’idée de gratter sous la peinture ou la chaux, il exhumera des fresques colorées intitulées La Vie de David Claessens en sept tableaux. Je les connais par cœur, ils sont gravés à tout jamais dans ma médiocre mémoire, je peux vous les décrire, si vous voulez faire travailler votre imaginaire :"

Magnifique histoire d'un prodige du violon

Auteur à suivre

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