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Extrait

Extrait ajouté par keisha50 2023-06-19T18:53:04+02:00

— Je ne comprends pas, commenta l’agent de police face à Audrey, parce qu’en plus, l’adjoint au maire vous a reçus. Il vous a promis des caméras dans cet abattoir. C’était quoi encore ce sitting épouvantable devant la mairie ? Tous recouverts de sang des pieds à la tête, vos pancartes avec des images horribles, des slogans, je préfère ne pas en parler… Vous avez vraiment fait peur aux gosses qui sortaient de la fête des cadeaux…

— On n’y croit plus, à ses promesses, articula Audrey. Cet abattoir doit fermer maintenant, et ce qu’on veut de toute façon, c’est l’abolition pure et dure de l’holocauste animalier…

— Waouh, les grands mots !

— Naître pour être tué, ça s’appelle la naixtermination, poursuivit Audrey. L’élevage-esclavage intensif et son lot de tortures quotidiennes doivent être abolis maintenant. Purement et simplement. Pour toujours.

— Ben zut, et mon chateaubriand béarnaise ? osa le flic.

— Carre-le-toi dans ton cul…

— Reparle-moi encore comme ça et je te jure…

— Bonsoir tout le monde ! s’exclama Stan en entrant dans le commissariat. Allez, c’est Noël, on s’aime tous et on se pardonne…

— Bonsoir maître, dit l’agent de police en le reconnaissant. Ce coup-ci, le patron de l’abattoir a porté plainte : coups et blessures, séquestration, annonça le flic en se levant pour serrer la main de Stan. Elle et les gens de son assoce ont ligoté les pauvres employés rou…

— Psychopathes, tortionnaires, tueurs en série, termina Audrey.

— J’allais dire : les pauvres employés roumains. Bref, il y a trois cochons qui se sont tirés, on ne sait même pas où ils sont…

— Bon, trancha Stan, je m’occupe d’elle. Toute sa famille l’attend pour le réveillon. Vous avez commencé le procès-verbal ?

— Elle est multirécidiviste. Ça va mal finir, elle va être condamnée, dit l’agent de permanence en secouant la tête. Elle a mis un coup de pistolet à étourdir dans l’arcade d’un des gars, là-bas…

— Pistolet à étourdir qui ne sert strictement à rien, si ce n’est à faire encore plus de mal à la bête, il n’étourdit rien du tout, précisa l’activiste, le regard mauvais.

— Sur l’employé, ça a pas mal marché pourtant, répliqua le flic en relisant des dépositions. Il est resté vingt minutes dans les pommes, il y a dix témoins…

— Je lui ai mis un bon coup dans sa gueule avec la crosse…

— Tais-toi, je t’en supplie, ne dis plus rien, Audrey ! ordonna Stan.

« Fais valoir ton droit au silence, comme le fait si bien ta sœur », pensa-t-il.

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