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Il avait dû m’entendre crier.

Avec du recul, je me dis que j’aurais pu répondre : « Tout va bien » ou « C’est juste ta fille », mais une seule pensée m’obsédait : il allait se précipiter dans la cuisine tout nu avant que je n’aie le temps de le prévenir. Être là devant Emma, seulement vêtue d’un pull trop grand, c’était déjà assez humiliant. Prise d’une panique hystérique, je lui ai donc hurlé :

— Enfile un pantalon !

— Oh, adorable. Merci beaucoup, lança Emma avant de reporter son attention sur le magazine ouvert en face d’elle.

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— Parfait. Nous avons une réunion avec les éditeurs à 9 heures, il nous reste donc environ…

Neil ou Leif ou celui qu’il prétendait être ce jour-là regarda sa montre au cadran aussi vaste qu’une assiette de soupe.

— Dix minutes, termina-t-il. Bon, écoutez. Je n’ai pas vraiment besoin de vous pour cette réunion, mais je n’aurais rien contre une tasse de café et quelque chose à manger. Puis-je vous demander ce service pour 10 heures, juste avant l’annonce officielle aux employés ?

— Dix heures ?

Il ne voulait pas que ce soit fait pour hier ? Il ne faisait pas claquer ses doigts sous mon nez ?

— Vous trouvez que ce n’est pas suffisant ? s’inquiéta Neil en levant un sourcil.

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— Emma ? ! Qu’est-ce que tu fais là ?

— C’était prévu, on en a parlé en début de semaine, répondit la jeune femme, puis elle me sonda du regard. Visiblement, tu avais d’autres choses en tête.

— Tu devais venir le vingt-neuf, affirma-t-il, comme si le seul fait de prononcer la date pouvait nous sortir de cette affreuse situation.

— Non, c’était le vingt-huit, corrigea Emma en portant la tasse à ses lèvres. Puisque Tony n’est pas venu me chercher à l’aéroport, j’aurais dû me douter que tu t’étais trompé de date. Encore une fois.

— Hum… (Neil s’éclaircit la voix.) Quand est-ce que tu es arrivée ?

— À peu près au moment du « Je veux que tu me baises ».

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"Pourtant, il n’y avait pas de meilleure façon de décrire nos baisers, affamés et désespérés, qui me laissaient haletante."

www.madamelit.fr

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Depuis un an et demi, chaque jour de ma vie m’apportait de nouvelles émotions ; plus rien ne me surprenait. En tant que première assistante de Gabriella Winters, rédactrice en chef du magazine Porteras, je passais mes heures de travail à faire tout et rien, à reluquer les mannequins tout en muscles lors des séances photo pour les sous-vêtements Calvin Klein, comme à promener le petit yorkshire, victime de constipation chronique, pour sa colique mensuelle. J’avoue que ce n’était pas ainsi que j’imaginais ma carrière dans l’industrie de la mode, mais j’aimais me persuader que je me faisais une place en prenant les choses en main.

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Je me sentais possessive alors que je n'avais aucun droit sur lui. On ex-femme ne m'intéressait pas. Je ne voulais pas l'imaginer avec une autre. Et le fait de ressentir ces chose là me déplaisait encore plus. Après m'être essuyé la bouche avec une serviette, je désignai la grande fenêtre en voulant reprendre le jeu que nous avions commencé en attendant le plateau-repas: je dessinai un cercle invisible autour de l'une des fenêtres du bâtiment voisin.

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— D’accord, d’accord, capitulai-je en faisant la grimace. La nuit, c’est différent. On peut être sales, voire vicieux. Mais les matins n’ont rien de sexy. Et puis, j’ai l’air…

— Tu as l’air d’un canon de beauté ! m’interrompit-il, puis il m’embrassa et chassa une mèche de mes cheveux. Tu as l’air d’une femme qui a eu son compte hier soir, qui se réveille en sueur – il s’interrompit pour enfouir le nez dans mon cou et respirer profondément – et qui empeste le sexe, avec une seule idée en tête : recommencer.

— Qui empeste ? C’est du joli !

Bizarrement, aussi franc soit-il, il me rassurait.

— Sophie, je me fiche que ton mascara ait coulé, ou que tes cheveux soient emmêlés. Tout ce qui m’intéresse, c’est d’avoir cette jeune femme à la sensualité affirmée, qui a la moitié de mon âge et qui réclame de faire les pires choses dans ma chambre.

— Et dans la cuisine.

— On peut tenter aussi quelques positions dans la salle de bains, enchérit Neil en s’enfonçant plus encore.

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— Ne t’inquiète pas. L’attente est un excellent moyen de faire grimper l’impatience.

— Une attente de six ans ?

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Le mystère occupa mes pensées trente secondes, le temps de refermer la porte de Neil derrière moi. C'est alors que je fus frappée d'une évidence. Neil m'avais dit : << Merci, Sophie >>.

Or, je ne lui avais pas indiqué mon prénom.

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Je remis ma jupe en place et relevai le menton pour me donner un air assuré, mais au moment où je vis l’homme qui entrait le premier, toute mon assurance s’évanouit.

Non, pas lui. Impossible. Je le connaissais. Ou plutôt, je ne le connaissais pas. Tout en l’examinant des pieds à la tête, je n’entendis aucun autre bruit que celui de mon pouls qui résonnait dans la pièce.

Un costume élégant, gris et en peau d’ange, pas de cravate, le col déboutonné ; si loin des vêtements sans originalité que nous avions dispersés sur le sol d’une chambre d’hôtel, six ans auparavant.

J’avais la gorge si sèche qu’elle menaçait de se sceller définitivement. Tant mieux, je ne vomirais donc pas les œufs et le saumon sur ses superbes chaussures cirées, visiblement hors de prix.

— Êtes-vous…

J’observai ses lèvres former les mots avec hésitation. Son visage évoqua soudain un air de surprise, comme s’il me reconnaissait, et il chassa une mèche blonde rebelle qui venait lui chatouiller les sourcils. J’étais prête pour l’impact des mots qui termineraient sa phrase.

— … l’assistante de Gabriella ?

La colère et la mortification se disputaient l’honneur d’être la première à irriguer mon cerveau. Je m’efforçai de ne pas laisser mes joues s’empourprer et hochai la tête.

— Hum, oui. C’est moi.

Il me tendit la main.

— Neil Elwood, de Elwood & Stern.

L’envie me prit de lui hurler : « Oui, je suis au courant ! Nous avons couché ensemble ! » Mais je ne me serais jamais permis de lui dire une chose pareille. Au cas où il ne m’aurait pas reconnue. Et puis, techniquement, je n’étais pas au courant. Lorsque nous avions couché ensemble, il s’était présenté sous le nom de Leif, journaliste pour un magazine automobile ; ce qui n’était pas tout à fait juste : Neil Elwood n’écrivait pas pour les magazines, il possédait les magazines.

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