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Extrait

Extrait ajouté par Poevai 2013-08-02T09:21:22+02:00

Il était presque 6 heures quand nous finîmes les préparatifs, ce qui signifiait qu’il nous restait au moins deux heures encore avant l’arrivée de Margaret. Tori regardait toujours dans l’ordinateur d’Andrew. Nous ne nous attendions plus à y trouver autre chose, mais ça lui donnait un but. Les garçons surveillaient Andrew, ce qui leur donnait un but à eux aussi. Et moi ? J’étais perdue. Effrayée, désemparée, frustrée. Et blessée. J’avais beau essayer de ne pas penser à Derek, je ne pouvais m’en empêcher.

Je trouvai un bloc-notes et un crayon, et je m’installai dans le salon pour transformer la marche dans les bois de cette nuit en scène de film. Je n’avais pas écrit une seule ligne depuis mon arrivée à Lyle House. À ce moment-là, j’avais vraiment besoin de ça pour me changer les idées.

J’étais en train d’ébaucher les grandes lignes quand la porte s’ouvrit. Je levai la tête et vis Derek qui se tenait dans l’embrasure. Je restai impassible.

— Mmh ?

— J’ai quelque chose pour toi, dit-il en me tendant une vieille caméra huit millimètres. Je l’ai trouvée en bas. Elle ne marche pas, mais je crois que je peux la réparer.

Une caméra vidéo ? Qu’allais-je pouvoir en faire ? Filmer notre grande évasion ? Je ne lui dis pas ce que je pensais, car je savais que ce n’était pas la question. C’était un cadeau, une manière de dire : « Je sais que j’ai eu tort et je m’excuse. »

Il me suppliait du regard d’accepter. De la prendre et de lui pardonner. D’oublier ce qui s’était passé. De tout recommencer. Et c’était ce que je voulais faire, accepter son cadeau, lui sourire, voir ses yeux briller et…

Je pris la caméra et la posai sur la table.

— Il fait froid ici, dit-il. Est-ce que le radiateur fonctionne ?

Il s’en approcha et posa les mains dessus.

— Pas très bien, constata-t-il. Je vais chercher une couverture.

— Je n’ai pas besoin de…

— Une seconde.

Il sortit. Une minute plus tard, il revint et me tendit une couverture pliée. Je la posai sur mes genoux. Il regarda autour de lui, puis il traversa la pièce pour s’asseoir sur le canapé. Au bout d’un moment de silence, il dit :

— Pourquoi tu ne viens pas ici ? C’est plus confortable que ta chaise. On a plus chaud, aussi, c’est près du radiateur.

— Ça va.

— C’est difficile de te parler quand tu es là-bas, à l’autre bout de la pièce.

Il se glissa jusqu’à l’extrémité du canapé, même s’il y avait déjà plein de place à côté de lui et posa son bras sur le dossier. Il essaya de sourire sans y parvenir très bien, mais je sentis malgré tout mon coeur s’emballer un peu.

Il est désolé, Chloé. C’est vraiment un garçon gentil. Ne fais pas ta garce. Et ne fais pas tout rater. Va le voir. Donne-lui une chance, et en un rien de temps, tu auras oublié tout le reste.

Et c’est exactement la raison pour laquelle je restai sur ma chaise. Je ne voulais pas oublier tout le reste sinon, sans me rendre compte de rien, j’allais le retrouver sur le toit en train de mettre sa vie en danger.

— Tu n’as pas le droit de faire ça, dis-je enfin.

— Faire quoi ? demanda-t-il d’un air innocent, mais en baissant légèrement les yeux. Je suis désolé. C’est ça que j’essaie de te dire, Chloé. Que je suis désolé.

— De quoi ?

Il me regarda, perplexe.

— De t’avoir mise en colère.

Je ne répondis rien et me levai seulement pour partir. Il me rattrapa à la porte et posa la main sur mon épaule. Je ne me retournai pas pour le regarder. Je n’osai pas. Mais je m’arrêtai et l’écoutai.

— Quand je me suis énervé parce que tu étais partie, reprit-il, ce n’était pas parce que je trouvais ça stupide, ni parce que je me disais que tu ne ferais pas attention.

— Tu t’inquiétais seulement pour moi.

— Oui, soupira-t-il, soulagé que je comprenne.

— Parce que tu crois que j’en vaux la peine, dis-je en me tournant vers lui.

Il prit mon menton dans sa main.

— Je suis persuadé que tu en vaux la peine.

— Mais tu n’as pas la même opinion de toi-même.

Il ouvrit la bouche puis la referma.

— C’est ça le problème, Derek. Tu ne nous laisses pas nous inquiéter pour toi, parce que tu penses que tu n’en vaux pas la peine. Mais moi, je ne suis pas de cet avis. Pas du tout.

Je me hissai sur la pointe des pieds, mis mes bras autour de son cou et l’attirai vers moi. Quand nos lèvres se touchèrent, je fus comme électrocutée… Je ressentis tout ce que je n’avais pas ressenti avec Simon, tout ce que j’avais toujours souhaité.

Il posa les mains autour de ma taille et me serra contre lui…

Les pas de Simon résonnèrent dans le couloir. Nous nous séparâmes précipitamment.

— Et il dit que c’est moi qui n’arrive jamais au bon moment, grommela Derek.

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