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Les extraits appréciés par Ratschicoulis

Quand on s’est réveillés un peu plus tard, on s’est assis confortablement au bord du lit avec une tonne d’oreillers dans le dos pour jouer à « Contre-Attaque 2 : Le Prix de l’aube ». J’étais nulle, bien sûr, mais ça lui a été bien utile : il était plus facile pour lui de mourir avec panache, de bondir en face de la balle d’un tireur isolé et de se sacrifier pour moi, ou bien de tuer une sentinelle qui s’apprêtait à me descendre. Il s’éclatait à me sauver.

– Ce n’est pas encore aujourd’hui que tu tueras ma petite amie, espèce de terroriste international de nationalité indéterminée ! criait-il.

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« Tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle. »

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– Qualités d’une bonne infirmière : top chrono, ai-je proposé.

– 1 : Ne fait pas de jeu de mots sur ton handicap, a commencé Isaac.

– 2 : Trouve ta veine du premier coup, ai-je ajouté.

– Carrément. Parfois c’est à se demander si elles ne confondent pas mon bras avec une cible de fléchettes. 3 : Ne te parle pas sur un ton condescendant.

– Comment il va, le petit chou ? ai-je demandé d’une voix mielleuse. Maintenant, je vais lui planter une aiguille dans le bras. Ça va le piquer un petit peu.

– Et alors il a bobo, le petit roudoudou ? a-t-il renchéri.

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« J'ai compris que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux. »

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« Le cancer n'est pas vraiment un méchant : le cancer veut juste vivre lui aussi. »

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– Salut, Hazel. Comment ça va ?

– Pas mal. Je suis devenue carrément sexy depuis que tu es aveugle.

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J’ai posé ma main sur la sienne.

– OK ?

Pas de réponse. Il a continué de me regarder avec les yeux écarquillés.

– Tu as peur de l’avion ? lui ai-je demandé.

– Je te dirai ça dans une seconde, a-t-il marmonné.

Le nez de l’avion s’est relevé, on a décollé. Gus a regardé par le hublot, la planète rétrécissait à nos pieds, j’ai senti sa main se détendre sous la mienne. Il a tourné la tête vers moi, puis à nouveau vers le hublot.

– On vole, a-t-il annoncé.

– C’est la première fois que tu prends l’avion ?

Il a acquiescé.

– REGARDE ! a-t-il presque crié en indiquant le hublot.

– Oui, je vois. Il semblerait que nous nous trouvions dans un avion.

– DE TOUTE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ, JAMAIS RIEN N’A RESSEMBLÉ À ÇA !

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Mon père : Emily, ce risotto…

Ma mère : Il est tout simplement délicieux.

La mère de Gus : Merci beaucoup. Je serais ravie de vous donner la recette.

Gus, après une première bouchée : Je dirais, de prime abord, que ça n’a pas le goût de l’Oranjee.

Moi : Très juste, Gus. Ce plat, bien que délicieux, n’a pas le goût de l’Oranjee.

Ma mère : Hazel !

Gus : Il a un goût de…

Moi : De nourriture.

Gus : Exactement. Il a un goût de nourriture, bien préparée, certes, mais il n’a pas ce goût, comment le dire avec tact…?

Moi : Il n’a pas le goût de Dieu en personne, divinement cuisiné, puis décliné en cinq plats, servis accompagnés de boules de plasma pétillant, sous une pluie de pétales de fleurs, qui flottent véritablement et littéralement autour de votre table au bord du canal.

Gus : C’est joliment dit.

Le père de Gus : Nos enfants sont bizarres.

Mon père : C’est joliment dit.

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– Augustus, peut-être aimerais-tu partager tes peurs avec le groupe ?

– Mes peurs ?

– Oui.

– J’ai peur de l’oubli, a-t-il répondu sans attendre. J’en ai peur comme un aveugle que je connais a peur du noir.

– Futur aveugle, a précisé Isaac avec une ébauche de sourire.

– Je suis trop dur ? a demandé Augustus. C’est vrai qu’il m’arrive d’être aveugle aux sentiments des autres.

Isaac s’est bidonné, mais Patrick a levé un doigt réprobateur.

– Augustus, s’il te plaît. Revenons à toi et à ton combat. Tu as dit que tu avais peur de l’oubli ?

– C’est ça, a répondu Augustus.

Patrick était perdu.

– Quelqu’un aimerait rebondir là-dessus ?

Cela faisait trois ans que je ne fréquentais plus d’établissement scolaire. Mes parents étaient mes deux meilleurs amis, le troisième était un écrivain qui ne connaissait même pas mon existence. J’étais plutôt timide, pas du genre à lever la main. Et pourtant, pour une fois, j’ai décidé de m’exprimer. J’ai levé à demi la main, ce qui a rendu Patrick fou de joie.

– Hazel ! s’est-il aussitôt écrié.

Il devait croire que j’allais enfin parler à cœur ouvert, entrer vraiment dans le groupe. Je me suis tournée vers Augustus Waters, et il s’est tourné vers moi. Il avait des yeux d’un bleu translucide.

– Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l’existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d’Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié, et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n’aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans des millions d’années. Quoi qu’il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s’est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s’en écoulera après. Alors si l’oubli inéluctable de l’humanité t’inquiète, je te conseille de ne pas y penser. C’est ce que tout le monde fait.

Je tenais ça de mon troisième meilleur ami cité plus haut, Peter Van Houten, le mystérieux auteur d’Une impériale affliction, le livre qui était ma bible. À ma connaissance, Peter Van Houten était la seule personne qui a) semblait comprendre ce que ça faisait de mourir alors que b) il n’était pas mort. Mon intervention a été suivie d’un long silence au cours duquel j’ai regardé se dessiner sur le visage d’Augustus un grand sourire, pas le petit sourire boiteux du garçon qui se la joue sexy, mais son vrai sourire, trop large pour sa figure.

– Mince, a-t-il dit tout bas. Tu n’es pas banale, toi, comme fille.

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« - J’espère seulement, a-t-elle ajouté en se tournant vers Gus, qu’ils deviendront des jeunes gens aussi réfléchis et intelligents que toi.

J’ai résisté à l’envie d’avoir un haut-le-cœur sonore.

- Il n’est pas aussi intelligent que ça, ai-je dit à Julie.

- Hazel a raison. C’est juste que la plupart des mecs canon sont stupides. Par conséquent, je me situe au-delà des espérances.

- Oui, il est avant tout sexy, ai-je déclaré.

- C’en est parfois aveuglant, a-t-il renchéri.

- D’ailleurs, Isaac, un de nos copains, est devenu aveugle à cause de ça.

- Quelle tragédie ! Mais comment puis-je m’empêcher d’être mortellement beau ?

- Tu ne peux pas.

- Ah, c’est un fardeau d’avoir un visage sublime.

- Sans parler de ton corps.

- Ne me lancez pas sur le sujet de mon corps parfait. Il faut éviter de me voir nu, Dave. Hazel Grace m’a vu nu et ça lui a coupé le souffle, a-t-il dit avec un petit signe de tête en direction de ma bombonne d’oxygène. »

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