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Extrait ajouté par Anaismx 2017-05-05T15:59:04+02:00

- Tu as eu tort de tuer Elara, me lance-t-il sans prendre la peine de modérer sa menace. Elle décortiquait les cerveaux avec une précision chirurgicale.

Il se penche vers moi, on dirait un homme affamé sur le point de dévorer un repas.

- Moi, je suis un boucher.

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- Rien ne t'obligeait à la choisir après avoir piégé ton frère...

- Je ne pouvais pas vraiment choisir celle que je voulais, si? rétorque-t-il d'un ton cinglant.

- Tu m'as jeté dans une arène, me condamnant à une mort certaine, dis-je tout bas.

Comme si nous pouvions oublier une chose pareille.

- Tu m'as enchaîné et enfermé dans ton palais, placée sous surveillance nuit et jour. Tu me laisse dépérir, tu...

- Tu crois que ça me fait plaisir de te voir dans cet état? murmure-t-il. Tu crois que j'ai envie de te garder prisonnière?

Sa respiration s'accélère.

- C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour que tu restes avec moi

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Extrait ajouté par Echco 2017-05-02T11:09:56+02:00

— Tu passes tellement de temps à me dévisager que je me demande si les mots se reflètent dans mes yeux, lance-t-il soudain.

Il retourne la page devant lui et relève la tête. Sa tentative pour me prendre au dépourvu a échoué et je continue à étaler une quantité conséquente de beurre sur mon morceau de pain grillé.

— Si seulement je pouvais voir quelque chose dedans, réponds-je. Tu es tellement vide.

Il ne bronche pas.

— Et toi, inutile.

Je soupire ostensiblement et cogne mes menottes contre la table en bois. On dirait que je frappe à une porte.

— Nos conversations sont si divertissantes…

— Si tu préfères retourner dans ta chambre, me met-il en garde.

Encore une menace en l’air qu’il agite tous les jours. On sait tous les deux qu’il vaut mieux que je reste ici. Je peux faire semblant d’occuper mes journées, et lui peut faire semblant de ne pas être entièrement seul dans cette cage qu’il a construite autour de lui. De nous.

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Extrait ajouté par lol820 2018-05-08T17:57:46+02:00

Le soleil brille d'un éclat cruel, il forme un contraste flagrant avec l'abîme qui s'est ouvert en moi. Je plonge la main tout au fond de la poche de la veste de mon uniforme et sens à peine la morsure sur mon doigt. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre ce qui en est la cause: la boucle d'oreille. Celle que Cal m'a donnée. Je dois presque retenir un éclat de rire. Une autre promesse déçue.Spoiler(cliquez pour révéler)Une autre trahison d'un frère Calore.

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Sa mère l'a privé de ce qui, en lui, aimait son frère et son père. J'aurais voulu qu'elle prenne aussi la part en lui qui m'aime. Car elle s'envenime et nous empoisonne tous deux. Une pourriture noire qui lui grignote le cerveau et tout ce qu'il pourrait rester d'humain en lui. Il en est conscient d'ailleurs. Il sait que quelque chose ne tourne pas rond chez lui, quelque chose qu'il ne pourra pas guérir à coups de flammes ou de décrets royaux. Il est détruit et aucun guérisseur ne pourra y remédier.

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Extrait ajouté par Echco 2017-05-04T15:53:29+02:00

Je laisse Cal prendre un peu d’avance avant de me raviser. On mesure presque la même taille et je n’ai aucun mal à suivre le rythme de ses enjambées rapides.

— Si tu mets pas tout ton cœur dans cette opération, il y aura beaucoup de morts.

Il se retourne si brusquement qu’il manque de me faire tomber. Je l’ai déjà vu produire des flammes et pourtant elles m’ont rarement paru aussi brûlantes que celles dans ses yeux.

— Cameron, je peux te garantir que j’y mets ce qu’il reste de mon cœur, crache-t-il.

Tout de suite les grands mots, les déclarations d’amour. Je dois me retenir de lever les yeux au ciel.

— Garde ça pour elle, quand elle reviendra, marmonné-je.

Quand pas si. Il a failli provoquer un incendie dans la salle des opérations, le jour où le Colonel a refusé d’accéder à sa requête et de réfléchir aux moyens d’envoyer des messages à Mare, au palais. Je n’ai pas envie qu’il fasse fondre les murs autour de nous à cause d’un mot malheureux. Il se remet à marcher, deux fois plus vite, mais je ne me laisse pas distancer aussi facilement que la faiseuse d’éclairs.

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Extrait ajouté par Echco 2017-05-02T11:52:29+02:00

— Tu t’amuses bien ?

Maven entre seul, et il me paraît étonnamment plus petit que sur son trône. Ses Sentinelles ne doivent pas être loin toutefois, juste devant la porte de son bureau. Il n’est pas assez bête pour se déplacer sans elles. D’une main, il signifie aux silentus de quitter la pièce. Ils détalent aussi discrètement que des souris.

— Je ne peux pas dire que je croule sous les divertissements, dis-je dès qu’ils ont disparu.

Pour la millième fois de la journée, je maudis la présence de mes menottes. Sans elles, Maven serait aussi mort que sa mère. Elles me forcent à supporter son insupportable morgue.

Il me sourit, apprécie mon humour noir.

— C’est bon de voir que même moi je n’arrive pas à te changer.

Je n’ai rien à répondre à ça. J’ai cessé de compter tout ce que Maven avait changé en moi, les innombrables façons dont il avait détruit celle que j’étais.

Ainsi que je m’y attendais, il se dirige vers le bureau et s’y assied avec une grâce travaillée.

— J’ai des excuses à te présenter, Mare.

Mes yeux doivent me sortir de la tête, parce qu’il éclate de rire.

— C’était ton anniversaire il y a plus d’un mois, et je ne t’ai rien offert.

D’un geste, il m’invite à m’asseoir en face de lui.

Surprise, ébranlée, encore un peu assommée par mon petit numéro sur scène, j’obtempère.

— Je te le garantis, grommelé-je, je me passe très bien de la nouvelle horreur que tu comptais m’offrir.

Son sourire s’élargit.

— Mon cadeau va te plaire, je te le promets.

— J’ai du mal à le croire.

Il ouvre un tiroir de son bureau et plonge la main au fond. Sans faire de manières, il me lance un morceau de soie noire. La moitié est brodée de fleurs rouge et or. Je m’en empare avec avidité. C’est un ouvrage de Gisa. Je le laisse glisser entre mes doigts. Le tissu est lisse et frais, alors que je m’attendais à le trouver poisseux, corrompu par le poison de Maven. Et pourtant non. Chaque détail est un morceau de ma sœur. La perfection de l’ouvrage, sa beauté me rappellent Gisa et le reste de ma famille.

Maven m’observe pendant que je tourne et retourne le bout de tissu.

— On te l’a pris lors de ton arrestation. Pendant que tu étais inconsciente.

Inconsciente. Prisonnière de mon propre corps, torturée par le sondeur.

— Merci, me forcé-je à articuler.

Comme si j’avais la moindre raison de le remercier.

— Et…

— Et ?

— Je te donne le droit à une question.

Je cligne des yeux, sans comprendre.

— Tu peux me poser une question à laquelle je répondrai en toute sincérité.

Une seconde, je me refuse à le croire. Je suis un homme de parole, quand je le veux. C’est ce qu’il m’a dit un jour et il semble s’en souvenir. Voilà un vrai cadeau, s’il tient sa promesse

Une question me vient aussitôt, sans que j’aie à réfléchir. Sont-ils vivants ? Les as-tu réellement laissés partir, sains et saufs ? Les mots manquent de m’échapper mais je me ravise à temps : je ne peux pas me permettre de gaspiller ma salive pour rien. Bien sûr qu’ils s’en sont sortis. Si Cal était mort, je le saurais. Maven ne pourrait se retenir d’exulter. Et quelqu’un aurait dit quelque chose. Sans oublier que la Garde écarlate est une sacrée épine dans le pied du royaume. Si les autres avaient été capturés, Maven en saurait davantage et ne craindrait pas autant la rébellion. Il penche la tête sur le côté ; on dirait un chat qui observerait une souris. Il s’amuse. J’en ai la chair de poule.

Pourquoi me faire ce cadeau ? J’ai encore failli gâcher l’occasion qui m’est offerte : je connais la réponse à cette question aussi. Maven n’est pas celui pour qui je le prenais, ce qui ne signifie pas que je ne le connais pas un peu. Je devine très bien quel petit jeu il joue, même si j’aimerais qu’il en aille autrement. C’est sa façon de me fournir une explication. De me faire comprendre ce qu’il a fait, et pourquoi il continue à le faire. Il sait très bien quelle question je finirai par poser, lorsque j’aurai trouvé le courage. Il est roi mais reste un enfant, seul dans un monde qu’il a créé de toutes pièces.

— Quel rôle a-t-elle vraiment joué dans tout ça ?

Il ne flanche pas. Il me connaît trop bien pour être surpris. Une fille plus naïve que moi oserait espérer, penserait que ce garçon, qui a été un jouet entre les mains d’une femme diabolique, est seul maintenant, à la dérive. Entraîné sur une voie dont il ne sait pas comment sortir. Heureusement que je ne suis pas aussi bête.

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Extrait ajouté par Echco 2017-04-21T23:21:56+02:00

1.

Mare

Je me relève lorsqu’il m’y autorise.

La laisse se tend. L’intérieur du collier est garni de clous qui s’enfoncent dans ma chair. Pas assez pour faire couler le sang… dans l’immédiat. Mes poignets, eux, sont déjà à vif. Des blessures insidieuses, après plusieurs jours d’inconscience, pendant lesquels j’ai été entravée par des menottes grossières. Mes manches blanches s’ornent de taches plus ou moins récentes, qui se déclinent de l’écarlate foncé au carmin vif, témoignages de mon supplice. Grâce à elles, Maven montre à sa cour combien j’ai souffert, déjà.

Il se dresse au-dessus de moi. Son expression est impénétrable. La couronne de son père le grandit ; elle semble pousser directement sur son crâne. Le métal noir luit, chaque pointe représente une flamme qui s’enroule, ornée de bronze et d’argent. Je focalise mon attention sur ces détails amèrement familiers pour ne pas avoir à regarder Maven dans les yeux. Il m’y contraint, néanmoins, tire sur une seconde laisse. Je ne la vois pas, celle-ci, je la sens seulement.

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Extrait ajouté par stelkell 2018-08-18T01:57:50+02:00

- Tu sais ce que tu représentes pour moi. Sans toi, je n'ai personne. Je suis seul. Il ne me reste rien. Ne m'abandonne pas.

Ma respiration s'accélère. Je l'embrasse pour ce qui pourrait être, ce qui devrais être, ce qui seras... la dernière fois.Ses lèvres sont étonnamment froides alors que nous nous changeons en deux statues de glace.

- Tu n'es pas seul...

L'espoir dans ses yeux est douloureux

- Tu as ta couronne

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Extrait ajouté par Chimerique 2018-03-26T15:03:11+02:00

Il serre les dents pour exprimer sa détermination. Ce garçon est une montagne. Même maintenant, avec ses vêtements brûlés et ses contusions, son corps dévasté et son esprit en ruine, il a tout d'un roi. Cal est de ceux qui ne s'agenouilleront jamais. Ça lui est impossible. Ce n'est pas dans ses gènes.

Et moi, j'ai été brisée trop souvent pour accepter de me soumettre encore une fois.

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