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Extrait ajouté par clarenceglyndon 2018-11-15T12:04:49+01:00

A l'époque, le soir, un feu joyeux crépitait toujours dans la grande cheminée du salon, même au plus chaud de l'été; car, avec ses murs épais, couverts au-dehors de vigne vierge et de lierre, et ses profondes banquettes de fenêtre, cette pièce pavée de pierre semblait constamment réclamer la gaieté et la chaleur d'un feu de bois. désormais, tout n'y était que désolation. Les feuillages projetaient des ombres noires sur les murs; le jeu de palet en chêne, la grande commode et les placards sculptés, jadis polis et lustrés au point que les flammes s'y reflétaient, paraissaient couverts d'un voile d'humidité qui leur conférait un aspect oppressant, tandis que les pavés du sol étaient piqués de salpêtre. Mais Ruth ne remarquait rien de tout cela. Elle voyait cette pièce telle qu'elle était autrefois, un soir de son enfance : son père, assis dans le fauteuil du maître, au coin de l'âtre, la pipe à la bouche, couvrant sa femme et son enfant d'un regard rêveur; la fillette qu'elle était, installée sur un tabouret bas au pied de sa mère qui lui faisait la lecture. De tout cela, il ne restait plus rien. Le pays des ombres avait tout englouti. Et pourtant, le souvenir de cette soirée semblait encore si vivace dans cette vieille salle que Ruth eut l'impression que sa vie présente n'était qu'un rêve.

Première partie. Chapitre IV

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