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Extrait ajouté par Innaj 2018-05-27T07:54:04+02:00

Louis constata, médusé, que Paul Merlin ressemblait étonnamment à son crapaud Bufo, ce qui lui rendit l'homme aussitôt sympathique. Mais à la différence de Bufo, Merlin portait des habits - conventionnels et soignés - et il ne se contentait pas d'un panier à crayons pour vivre. Le bureau était vaste et luxueusement aménagé, et Louis ne regretta pas son effort vestimentaire. En revanche, comme Bufo, il avait la peau mate et grisâtre, les lèvres molles,les joues gonflées, les paupières pesantes, et surtout cette expression harassée typique des amphibiens, comme détachée des futilités de ce monde.

- Oui, enchaîna Louis. Le drame de la nuit du 9 mai, le viol de la jeune femme...

Merlin leva une patte pesante.

- Ce désastre, vous voulez dire... Vous savez qu'il a ruiné l'Institut? Une maison qui existait depuis 1864...

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Extrait ajouté par Allyssahp 2017-07-21T18:35:36+02:00

Il en avait assez vu et n'avait pas l'intention de se ruer page six. Plus tard peut-être, quand toute l'histoire serait calmée, il découperait l'article et le classerait.

Il passa dans la cuisine et s'ouvrit une bière. C'était l'avant-dernière de la réserve. Il inscrivit un grand "B" au bic sur le dos de sa main. Avec cette canicule de juillet, on était obligé d'accroître notablement sa consommation. Ce soir, il lirait les dernières nouvelles sur le remaniement ministériel, la grève des cheminots et les melons déversés sur les routes.

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Extrait ajouté par Aerkor 2015-04-25T16:26:33+02:00

Sur le quai, il ôta sa veste, sans bousculer la poche où roupillait le crapaud, qui, contrairement aux espoirs de Marc, ne s'était pas précipité en délire vers les berges de la Loire. Bufo, à vrai dire, ne se précipitait jamais en délire sur quoi que ce soit. C'était un amphibien pondéré.

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Extrait ajouté par ElChurch 2014-02-10T18:41:25+01:00

Parce que Vargas, c'est aussi le plaisir de la (re)découverte :

Gérard de NERVAL (1808-1855)

El Desdichado

Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,

Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :

Ma seule Étoile est morte, - et mon luth constellé

Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé,

Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,

La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,

Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie.

Suis-je Amour ou Phoebus ?... Lusignan ou Biron ?

Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;

J'ai rêvé dans la Grotte où nage la Sirène...

Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :

Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée

Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-02T15:40:12+01:00

— Tu restes ici, au contraire. Gisèle et Line, elles ne parleront pas, parce que je leur demanderai. Question de métier, cherche pas plus loin. Mais faut que je me dépêche, que j’aille les voir maintenant. Et toi, tu ne sors pas, sous aucun prétexte. Et tu n’ouvres pas. Je vais rentrer tard. Dors

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-02T15:39:20+01:00

— C’est un ami qui m’a trouvé ça, dit-elle fièrement à Clément en ouvrant la porte. S’il n’y avait pas tout mon fouillis, ça aurait de l’allure. Les quais, c’est lui aussi. Ludwig, il s’appelle. T’aurais dit qu’un jour je vendrais des bouquins ? Trottoir pour trottoir, tu vois, tout arrive. Clément ne suivait qu’à moitié

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-02T15:39:03+01:00

Eh bien on avait vu, aurait dit Simon, la vieille crapule qui tenait l’épicerie en bas, dans le temps. Toujours le premier pour dézinguer les autres. Il appelait Clément « la mauvaise graine ». De repenser à ce vieux salaud réveilla l’énergie de Marthe. Elle savait ce qu’elle avait à faire

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-02T15:38:56+01:00

Clément serra la vieille Marthe contre lui et Marthe lui tapota le dos. Évidemment, il sentait la sueur, mais c’était son petit Clément et puis Marthe n’était pas délicate. Elle était heureuse de le retrouver, ce petit garçon perdu auquel elle avait essayé d’apprendre à lire et à parler proprement, pendant cinq années. Quand elle l’avait connu, sur le trottoir, toujours laissé à la rue par son fumier de père, il ne disait pas un mot, il ne faisait que bougonner « J’m’en fous, de toute façon, j’irai en enfer »

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-02T15:38:47+01:00

Clément remercia longuement et repartit vers Montparnasse. Il était presque sept heures du soir et Gisèle avait dit de faire vite s’il voulait attraper la vieille Marthe avant qu’elle ne replie la boutique. Il dut demander son chemin plusieurs fois en montrant son papier. Enfin, la rue de Nevers, le quai, et les boîtes en bois vert bourrées de livres. Il scruta les éventaires, il ne repérait rien de familier, il fallait encore réfléchir. Gisèle avait dit soixante-dix ans. Marthe était devenue une vieille femme, il ne devait pas chercher la dame aux cheveux bruns qu’il avait en mémoire

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-03-02T15:38:35+01:00

— Pas moi, dit-elle en secouant la tête quand Clément s’arrêta devant elle. Va voir Gisèle. La jeune femme lui désigna du pouce une collègue campée trois immeubles plus loin. Gisèle avait trente ans de métier, elle n’avait jamais peur de rien. Clément ouvrit grands les yeux. Ça ne lui faisait pas de peine d’être repoussé avant d’avoir demandé. Il avait l’habitude

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