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Extrait ajouté par bellajessica 2015-01-23T21:34:33+01:00

— Je t’offre mon arme, ma protection, ma vie.

Visiblement, elle aussi avait eu un moment d’absence, car elle rougit soudain et s’anima brusquement au son de sa voix. Jetant un coup d’œil à ses amies stupéfaites, elle répondit avec une certaine gêne face à son assurance :

— Tu t’avances peut-être un peu. Je pourrais ne pas être celle que tu crois.

— Impossible, personne, hormis ma promise, ne peut être aussi magnifique que toi.

— Je pourrais ne pas être celle-là.

— Le destin ne me ferait pas un tel affront, répliqua-t-il en se déridant.

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Extrait ajouté par sushi0708 2015-08-24T18:09:07+02:00

— Je n’arrive même pas à savoir comment je vais trouver le moyen de me reposer sans toi, marmonna-t-il en réalisant qu’il serait bientôt contraint de dormir seul dans son appartement.

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Extrait ajouté par sushi0708 2015-08-24T18:05:24+02:00

— Comme si j’avais le choix de faire autrement, ironisa-t-il en s’allongeant. Tu me rends dingue, Karen. Même inconsciente, tu me rends complètement dingue. J’ai l’impression que si je m’éloigne, il va encore t’arriver quelque chose d’horrible.

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Extrait ajouté par sushi0708 2015-08-24T18:02:12+02:00

— Je voudrais pouvoir te dire que tout ira bien, qu’ici tu seras à l’abri et heureuse, mais je ne peux rien affirmer de tel. Tu seras à l’abri, précisa-t-il, pour le reste… Je te fais une promesse, Karen, la seule que je peux te faire parce qu’elle n’engage que moi, et non le Cerdhe dans son ensemble : quoi qu’il arrive, je serai avec toi, à tes côtés pour veiller sur toi.

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Extrait ajouté par Folize 2015-08-10T09:51:35+02:00

Elle marqua une pause, puis le regard plein d’espoir demanda :

- Tu crois que je pourrais la voir bientôt ?

Zar se renseigna pour savoir où se trouvait le couple. Sa courte conversation mentale avec Qivia fut un peu formelle. Il savait que s’il donnait trop de choix à son homme, celui-ci remettrait à plus tard cette visite aussi longtemps qu’il le pourrait.

- Elle passera en fin d’après-midi, affirma-t-il.

- Ici ? réagit-elle, un peu embarrassée.

- Karen, c’est là que tu vis, répondit-il, un rien amusé.

- Mais, elle sait pour… enfin, pour toi… heu, nous.

Il ne put s’empêcher de rire à l’idée qu’un seul Sarangin sur la planète puisse encore l’ignorer, elle n’imaginait pas à quel point leur histoire alimentait les bavardages, et il valait probablement mieux.

- Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle sait que nous avons repris une activité sexuelle commune, mais si tu veux savoir si elle sait que nous dormons dans le même lit, la réponse est oui.

- Commune ? gronda Karen spontanément.

Il éclata de rire avant de l’embrasser brièvement.

- Par opposition à solitaire, précisa-t-il. Elle sait que je ne me serais pas permis de m’imposer à toi, mais il paraissait évident à tout le monde que nous avions une relation avant… que tu t’installes ici.

- Tu crois que ça ne la dérange pas ? demanda-t-elle en feignant d’ignorer son hésitation.

- As-tu honte ? De moi ? De notre relation ?

- Non, mais… Pam est jeune et…

- Amour, la coupa-t-il. Franchement, la prends-tu encore pour une innocente naïve ? Quand tu l’as autorisée à venir rejoindre Qivia, à s’installer chez lui, pensais-tu vraiment qu’il ne se passerait rien entre eux ?

- Non, mais…

- C’est pareil pour nous, l’interrompit-il de nouveau. Les circonstances sont différentes, mais son souci est semblable au tien sur un point, elle veut te savoir heureuse. Elle se moque de savoir ce que nous faisons – ou ne faisons pas – dans notre chambre, tant que je ne t’impose rien.

Il la détailla avant de demander très sérieusement.

- T’ai-je imposé quelque chose ? As-tu quoi que ce soit à me reprocher ?

- Tu es énorme, le défia-t-elle.

Le sourire de Zar fleurit spontanément à ce qu’il reconnaissait être une taquinerie.

- Pas tant que ça, répliqua-t-il, et ça contribue à te faire jouir.

- Oh putain ! L’ego des hommes est sans limites.

- Embrasse-moi, se contenta-t-il de répondre.

- Même pas en rêve ! fit-elle en le repoussant. Je vais prendre une douche avant que Pam arrive, je pue le sexe à des kilomètres. Et tu ferais bien d’en faire autant.

- C’est une invitation ? plaisanta-t-il.

Elle sembla y réfléchir un moment, et cela lui fit chaud au cœur. Malheureusement, elle savait aussi bien que lui ce qui se passerait si elle répondait par l’affirmative, aussi ne fut-il pas surpris de la voir refuser.

- Pas… pas maintenant, fit-elle presque timidement.

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Extrait ajouté par sushi0708 2015-08-24T18:08:32+02:00

L’excuse de s’assurer qu’elle était bien installée pour la nuit ne trompait personne, pas même lui. Il savait en revanche qu’il ne parviendrait pas à dormir loin d’elle.

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Extrait ajouté par sushi0708 2015-08-24T18:01:22+02:00

— Je ne sais pas ce qui t’attend. Je ne sais même pas ce que j’espère pour toi. J’aimerais que tu ne te rappelles de rien, et cependant, au fond de moi, je ne crois pas que nous fassions partie de ce genre de personnes, de ceux qui voient leurs souhaits être exaucés. Le destin est plutôt du genre à nous imposer des épreuves qui laissent les autres sur le carreau, juste pour voir si on va encore se relever.

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Extrait ajouté par fannynell 2022-12-17T11:59:21+01:00

— Je t’ai obligé à faire quelque chose, songea-t-elle à voix haute.

La lueur d’inquiétude qui traversa son regard le trahit avant qu’il n’ait eu le temps de tourner la tête. D’un geste vif, implacable, elle posa sa main sur sa joue pour l’obliger à revenir vers elle.

— Qu’as-tu fait ?

Elle s’attendait à l’entendre affirmer qu’il avait menti, aux services de surveillance, à ses hommes, ou qu’il avait caché des informations, mais pas du tout à ce qu’il lui répondit.

— Je t’ai vengée.

Dans sa bouche, ce mot avait une consonance rude, emplie de haine et de fierté, mais il s’accompagnait d’un regard si hanté qu’elle s’inquiéta. Il était différent des hommes qu’elle connaissait, différent du genre humain, et dans ce domaine en particulier, elle n’avait aucune idée de la façon qu’avaient les Sarangins de régler leur compte. Elle savait en revanche qu’ils étaient surprotecteurs, et s’ils faisaient leur possible pour paraître inoffensifs aux yeux des humains, elle ne pouvait croire que des êtres avec une telle morphologie ne pouvaient pas céder à la violence de temps en temps. À dire vrai, certaines rumeurs les disaient même particulièrement agressifs envers leurs opposants les plus incontrôlables, même si jamais aucun média ou anti-sarangin n’avait pu en apporter la preuve. S’obligeant à garder une voix ferme pour obtenir une réponse franche, elle exigea de savoir :

— Comment ?

La lueur de douleur traversa une nouvelle fois son regard. Elle comprit à cet instant qu’il avait tué pour elle. Pas parce qu’il en avait eu envie, ou besoin pour absoudre les fautes qu’il croyait avoir commises, mais pour elle, pour s’assurer qu’elle sache que ses agresseurs ne pourraient plus jamais l’atteindre.

— Je me suis assuré que chacun d’eux revive avec exactitude chacune des blessures qu’ils t’avaient infligées, lâcha-t-il d’une voix dénuée de toute émotion. Karen fronça les sourcils. L’homme qui se tenait devant elle ne semblait plus être le même. Elle n’éprouvait aucune peur. Elle savait au plus profond de son être qu’il ne lui ferait pas le moindre mal, mais il ne ressemblait plus du tout à l’homme – elle aurait presque pensé « l’humain » – qu’elle s’imaginait connaître. L’étranger en face d’elle était froid, implacable, et probablement imperméable à toute compassion. Et soudain, comme une douche froide supplémentaire, elle réalisa qu’il n’affirmait pas simplement les avoir tués, mais qu’il disait les avoir torturés. Elle frissonna en comprenant que c’était même pire que ça, il savait exactement ce qu’elle avait vécu. Le flash d’une image de Léni sur elle, en elle, s’imposa, lui donnant presque envie de vomir. Il n’était pas seul, une part de son esprit savait qu’ils avaient été plusieurs à la torturer, et les mots de Zar le confirmaient.

— Ils m’ont… ils m’ont violée, s’entendit-elle dire.

Une main se referma sur son bras, la ramenant pleinement à la réalité, même si elle ne s’était pas totalement échappée comme elle le faisait d’ordinaire.

— Seulement Léni, contredit Zar de sa voix toujours glaciale. Mais les autres ont laissé faire, ils l’ont aidé dans une certaine mesure, ils méritaient de savoir ce que tu avais subi.

L’horreur l’envahit en imaginant Zar violant ces hommes.

— Comment as-tu pu… as-tu… excité par… pouvoir…, bredouilla-t-elle.

— Non, s’indigna-t-il, soudain aussi choqué qu’elle en réalisant ce qu’elle imaginait. Pas moi. Enfin pas comme ça, gronda-t-il. Avec… une matraque.

Karen sentit un soulagement intense à savoir qu’il n’était pas aussi inhumain qu’elle l’avait cru pendant un instant. Il n’était peut-être pas sain d’esprit pour avoir pu infliger une telle ignominie, mais au moins n’y avait-il pris aucun plaisir.

— Pourquoi ? murmura-t-elle.

— Il fallait qu’ils sachent ce qu’ils t’avaient fait avant de mourir.

— Tu les as tués ?

— Seulement trois d’entre eux. J’ai laissé Léni crever lentement, comme il avait prévu de te laisser mourir.

Dans sa tête, elle eut l’image fugitive du couteau, et le souvenir de la douleur l’assaillit pendant une courte seconde. Elle aurait sans doute dû continuer à être horrifiée, avoir au moins un minimum de compassion pour ce qu’ils avaient dû vivre. Pourtant, le seul sentiment qui l’habitait était le soulagement. Aussi cruel que cela puisse paraître, elle était satisfaite de savoir qu’ils avaient tous payé pour ce qu’ils lui avaient fait et, surtout, elle était soulagée de savoir que jamais plus ils ne pourraient recommencer. C’était complètement aberrant d’imaginer que l’un d’eux aurait pu l’atteindre dans le Cerdhe. Mais les savoir morts rendait ce risque définitivement impossible. C’était comme si on lui enlevait un poids des épaules, même si elle ignorait jusque là qu’elle le portait.

— Merci, s’entendit-elle dire.

Un mot, un simple mot et le visage de Zar reprenait une apparence plus naturelle. La dureté de ses traits, le regard glacial disparurent pour laisser place à cet homme qui savait la toucher et qui, à son corps défendant, avait trouvé une faille pour envahir son cœur.

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