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Extrait ajouté par nadoss 2016-04-02T14:28:55+02:00

- je suis tellement désolée qu'il te fasse subir tout ça ...tellement désolée, je chuchote.

Je me blottis contre lui, usant plus de force que d'habitude. Il ne me sentira pas vraiment, il pensera halluciner, mais tant pis.

Il a besoin de ça, d'un peu de chaleur et de réconfort, comme il a pu le faire pour moi, lorsque ça n'allait pas.

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Extrait ajouté par nadoss 2016-03-01T16:14:51+01:00

— Et moi, je pense que tu es toujours ce gros con qui a décidé de me mettre des bâtons dans les roues depuis le premier jour. Je ne sais plus sur quel pied danser, avec toi Louis ! Une fois, tu es mon allié, une autre mon adversaire. Tu tries les informations et cela m’agace profondément. C’est fini le temps où Dead était là pour partager tes renseignements, tes secrets concernant notre monde. Maintenant c’est à moi que tu dois faire la causette et je sais pertinemment que ça te fait royalement chier. Malheureusement, nous n’avons pas le choix.  On ne sera jamais amis Louis, pas après ce qui s’est produit ni grâce à ton comportement du roi des salopards. Nous serons en conflit, en froid toi et moi, jusqu’à la fin de nos vies, et j’osais espérer que ce combat contre le Tribunal te permettrait de te racheter de tes fautes et d’être moins idiot.

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Extrait ajouté par clem005 2018-06-06T13:42:06+02:00

Je caresse le dos de mon fils en le serrant contre moi, il apaise ce douloureux sentiment d’abandon et la peine immense que cette journée m’a causée en voyant Dead renoncer. À cet instant précis, ma vie entière vient de basculer. Je pensais être forte ces derniers mois, or je comprends que c’est maintenant que je le suis plus que tout au monde. C’est en regardant mon fils que je me sens capable de faire n’importe quoi.

Et maintenant je sais : c’est à cet instant précis que je deviens une mère.

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(…) j’aimerais te demander de faire quelque chose pour moi : raconte-moi tout, prend des tonnes de photos… je veux pouvoir rattraper le temps perdu, cela sera moins douloureux si ces souvenirs seront écrits de ta main.

Laisse parler tes envies, qu’importe si tu les trouves stupides. Nous savons tous les deux que c’est ce que tu veux. Pouvoir te rappeler de chaque instant lorsque ces belles années auront défilé à une allure fulgurante. Et puisque je te connais très bien, je sais que tu n’auras pas pu choisir de prénoms sans savoir eu mon avis. Alors, je te le donne :

Si notre enfant est une fille, voici la liste des prénoms que j’apprécie beaucoup ; Deaths, Deathly, Hell et Evanescence.

Si notre enfant est un garçon, voici la liste des prénoms qui iront sans doute bien avec sa condition : Murder, Devil, Daemon et Reaper.

Je te vois déjà froncer les sourcils. Oui, ils ne se pas commun, ils sont uniques, comme notre enfant comme le nôtre s’appeler Peter, ou Jack, voire Elizabeth.

Qu’en penses-tu ? Ne te prends pas la tête trop longtemps, laisse juste parler ton cœur. Je sais que tu feras le bon choix. Comme pour tout.

Bienvenue dans ta nouvelle vie et dans l’aventure fabuleuse qu’est la maternité. Profite de chaque instant et laisse notre enfant te rendre heureuse. Tu le mérites.

Merci d’être la femme extraordinaire que tu es.

Je t’aime

Dead

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Mon ange,

Lorsque Decease te remettra cette lettre, tu viendras d’accoucher de notre magnifique bébé. Je ne doute pas à quel point tu as du te montrer forte et courageuse dans ce moment difficile et douloureux. Je ne doute pas que tu t’en sois sorite à merveille. Comme toujours.

Tu as le droit de m’en vouloir de ne pas être présent. J’aurais dû être à tes côtés pour subir ton mauvais caractère, t’aider à surmonter ce moment difficile et bouleversant dans la vie d’une femme. Donner la vie a dû te bouleverser…

J’aurai aimé savoir ce qu’il se passait dans ton esprit, voir ce changement opérée en toi.

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j’aurais aimé que Dead assiste à ça, qu’il voit à quel point sa femme n’est plus la petite humaine brisée et sans défense, c’est un roc maintenant, une force de la nature, capable de faire des choix difficiles mais justes. Malgré son absence, j’ai été heureux d’assister à cet évènement et de la soutenir. Parce que malgré ce qu’il se passait à l’extérieur de la salle d’accouchement, vivre cet instant était un grand moment magique. Une naissance, c’est la preuve qu’il faut avoir de l’espoir en l’avenir et que ce dernier peut être rempli de choses merveilleuses. La naissance de mon neveu l’est.

J’ai été heureux de la voir soulagée et heureuse en découvrant son fils. Faith mérite d’être dans sa bulle encore un petit moment. Je suis conscient que toutes ces questions trottent dans sa tête et je pense qu’elle a peur de les poser pour briser cette immense joie qu’elle ressent grâce à la naissance du petit bonhomme.

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- c’est un garçon !

Je reste stupéfaite. Une forte émotion m’envahit, ce qui déclenche des sourires de la part des infirmières. Des larmes de joie s’échappent, toute la pression et le stress disparaissent ainsi que la douleur et ces mauvais souvenirs quo m’ont amené à cet instant précis. Tout ça n’a plus d’important. Il n’y a que ce petit garçon, le mien. Ce mélange de Dead et de moi, notre fils. C’est mon ange et le sien, c’est un petit être qui est la preuve réelle et palpable de notre amour.

- Félicitations Faith, vous avez fait un travail extraordinaire, malgré la difficulté.

Le vieux docteur le dépose sur mon torse. Il semble vraiment petit. Je pose mes mains sur lui, sa peau est toute douce et je n’ai pas de mot pour exprimer la joie et l’émotion immense qui m’habite. J’ignore le personnel médical qui s’affaire autour de moi, il n’y a que ce moment intime qui compte à mes yeux. Ma première rencontre avec un enfant qui est le mien.

Je regarde ce tout petit bébé blotti contre moi, il est magnifique. Ses yeux qui sont à peine ouverts cherchent les miens. Et les larmes reviennent de plus belles lorsque je remarque leur couleur.

Il a les même yeux que Dead, un bleu nuit étincelant.je jette un coup d’œil à Decease à mes côtés, sa mâchoires serres, le vampire a les yeux brillants d’émotions, c’est surprennent venant de sa part.

- Bravo belle-sœur, il est magnifique, tu as fait du très bon boulot.

Decease me lance un clin d’œil, je pense qu’il est à court de mot.il e fait aucune vanne concernant son pari qu’il a gagné.

Il tend la main pour caresser presque timidement le bras de son neveu, sa voix est rauque lorsqu’il dit ;

- Bienvenue, bonhomme.

Je caresse le dos de mon fils en le serrant contre moi, il apaise ce douloureux sentiment d’abandon et la peine immense que cette journée m’a causée en voyant Dead renoncer. A cet instant précis, ma vie entière vient de basculer. Je pensais être forte ces derniers mois, or je comprends que c’est maintenant que je le suis plus que tout au monde. C’est en regardant mon fils que je me sens capable de faire n’importe quoi.

Et maintenant je sais : c’est à cet instant précis que je deviens une mère.

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- Je n’en ai pas, declare Dead, d’un ton froid.

Je sens Decease se raidir. Mon beau-frère devient presque pâle devant la vision de son frère. Est ce qu’il pense la même chose que moi ? Est-ce qu’il ne reconnait plus celui qu’il a en face de lui ? Cent mille questions me traversent l’esprit.

Alors que Balthazar et Mortem interrogent Dead, je repousse violemment ce qui est en train de sa passer sous mes yeux, je refuse cette réalité, et j’en perds mon calme. Je n’hésite pas à l’exprimer en me relevant de mon siège et en les interrompant en criant.

- Dead regarde-moi ! Bon sang regarde-moi !

Pas de rection de la part du vampire qui reste accroche à l’oratoire, sans quitter du regard le mur d’en face de lui.

Pitié ne m’ignore pas, ne me fait pas autant de mal.

- Il y a une famille qui t’attend ! regarde-moi ! je renchéris.

Personne autour de moi ne tente de me retenir. Je craque, je n’arrive plus à réfléchir intelligemment. Ma poitrine me fait tellement mal, j’au besoin que les mots sortent.

- Faith, asseyez-vous ! tente de ma calmer le Démon.

Mais je l’ignore, je veux une réaction de la part du vampire, je veux qu’il me voie moi, qu’il voit dans quel état je suis. Qu’il réalise que des gens l’aiment et veulent son retour. A commencer par moi et son bébé.

- DEAD REGARDE-MOI !

Toujours pas de réaction, j’essaie de quitter ma zone, mais Decease me retient par la main. Mais je en lui prête pas attention, il n’y a que Dead qui compte à cet instant.

- Dead, laisse-moi te sauver. Laisse-moi te sorite de la…, je le supplie presque.

Ma vois devient rauque, je sens les larmes me monter aux yeux. Je me sens tellement impuissante à cet instant, rejetée alors qu’au contraire, il ne devrait pas réagir ainsi. Il devrait se raccrocher à moi, a quelqu’un qui a tout fait pour le libérer. Je le vois m’échapper un peu plus à chaque seconde, la douleur du rejet me détruit à petit feu. Je me sens vulnérable, mise à nu en voyant mon point d’ancrage, celui qui était mon roc me refuser un regard.

Qu’est-ce qui s’est passé ?

Pourquoi est-IL ainsi ?

Qu’est-ce que j’ai fait ?

- Je t’en prie, n’abandonne pas…

Ses yeux se tournant enfin dans ma direction, ce regard bleu nuit m’a tellement manqué. Je sens quelque chose en moi se briser. Seigneur : je maque de m’effondrer en y lisant la série d’émotion qui le traverse. Justement, il n’y a rien, l’homme que j’ai en face de moi, est vide. Il n’y a plus cette lueur qui me faisant sourire. Il n’y a que du désespoir…

Bon sang, je ne pensais pas avoir autant al en le retrouvant. J’ai envie de l prendre dans mes bars et de le serrer si fort, mais je n’arrive pas à bouger, je ne pourrais pas accepter un rejet. Je n’arrive même plus à respirer.

- Je ne peux pas Faith…

Sa voix me fend un peu plus el cœur.

- Je t’aime… ne me demande pas de renoncer à toi une nouvelle fois. C’est hors de question… je poursuis douloureusement.

Je sens une larme s’échapper de mes yeux. Des mauvais souvenirs viennent m’envahir, des flashs back ou le vampire me disait adieu, cette nuit ou nos vies ont basculé.

- Tu n’auras pas à le faire, parce que c’est moi, qui ce a toi. Qui renonce a nous. C’est trop tard, Faith.

Il détourne le regard à l’instant d’après. Faisant comme si je n’existais pas. Il a tant de froideur en lui… on dirait une mauvaise copie, on dirait que Dead Creaving n’existe plus.

Qui est cet inconnu en face de moi ? Et pourquoi il réagit ainsi ?

- Finissions-en, murmure-t-il.

Je sens la perplexité chez chaque membre du tribunal et auprès des membres de notre famille qui semblent rendre les armes. Mais à ma grande surprise, alors que je me laisse tomber sur mon siège, Decease, Louis et Trenton se mettent à brailler, ils déchainent leur colère dur Dying qui semble jouir de la situation. Ils tentent d’attirer l’attention de Dead, mais ce dernier reste stoïque.

Mortem est obligé d’intervenir pour faire taire tout le monde, en menaçant les vampires de mort.

Je n’arrive pas à croire ce qui vient de se passer. Tous ces efforts pour rien. Dead ne veut même pas être sauvé.

- Très bien, nous pouvons renégocier les termes de la libération de Dead Creaving, sous certaines conditions…

- Je m’y oppose.

- Dead tu n’as pas le droit de nous faire ça ! intervient Decease, furieux.

Il me regarde même pas lorsqu’il dit à a son frère :

- Crois-moi, une vie sans moi à présent vous sera préférable. Membre du Tribunal, je n’étais pas d’accord avec cette requête pour ce nouveau procès. Je veux que l’humaine et l’enfant soient en sécurité, et il en passe par le précédent accord. Je dois cinq siècles de servitude à mon frère ainé Dying Creaving et je compte bien régler ma dette.

Le choc des paroles de Dead me coupe la respiration, et crée en moi comme une claque. Je ne m’attendais pas à un tel rejet. Je ne pensais pas voir autant de désespoir et de froideur chez lui. Je commence à avoir du mal à respirer, je sens le rythme de mon cœur battre de l’aile.

Il abandonne. Il m’abandonne pour de bon.

Une atroce douleur se déclenche dans mon ventre, si forte qu’un gémissement m’échappe, Decease se tourne vers moi en fronçant les sourcils. Je me mets à trembler, un liquide chaud se répand sur mes suisses, je crois que je viens des perdre les eaux… mais je n’ai pas le temps de sire quoi que ce soit que je sens mon corps se contracter à nouveau, la douleur est si forte, tellement puissant, que je ne peux résister. Mes jambes ne me tiennent plus. Je me sens tomber ; malgré la douleur, malgré le pincement insupportable que je ressens au creux de la poitrine, je sombre dans l’obscurité d’un avenir plus qu’incertain, en ignorant quelle sera la fin de cette histoire, tout ce dont je suis sûre, c’est que mon enfant va naître et je ne suis plus prête pour ça.

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Le son de ma voix semble m’avoir abandonné, alors que je tente de réagir à ses mots, mais rien ne sort, je reste victime de ce bourreau qui me balance des horreurs aux visages. Il me menace du pire, joue avec moi et mes faiblesses. J’ai mes sentiments que la force accumulée ces derniers mois pour affronter ma vie et les nombreuses péripéties, est en train de se faire la malle. J’ai l’impression de redevenir la pauvre petite Faith face au monde. Je me sens à découvert, à la merci de mon nouveau bourreau ; la Mort.

- Sache que si une guerre éclate, je viendrai prendre ton enfant pour l’élever de la même manière que j’ai élevé mes propres fils. Et tu sais comment ça s’est terminé avec certains…

Un petit cri d’effroi sort de mes lèvres en imaginant cette horreur, je commence à avoir du mal à respirer, mon cœur bat de plus en plus vote sous la panique. Je ne vais pas bien, j’ai peur, il me fait peur avec ses menaces.

Le Mort me crache des horreurs en pleine figure sans hésitation avec une sincérité immense. Une qui me tord le ventre et me donne envie de vomir.

- Sache que si tu continues, si le tribunal arrive à voter favorable la libération de Dead ; ce que je doute fortement, je viendrai t’en faire payer le prix moi-même. Et je verrai par moi-même si je suis capable d’engendrer ma propre prophétie.

Je suis à deux doigts de m’effondrer lorsque je croise son regard à présent bleu. Il prend son pied de me voir dans cet état.

Mes yeux deviennent troubles, je sens toutes mes barrières s’effondrer lorsqu’il m’assène le dernier coup pour me faire sombrer :

- Et sache que je pourrai faire soumettre au vote, l’idée brillante que tu doives enfanter un enfant pour chaque membre de Race, ainsi que pour chacun de mes fils. Je pourrais te donner en pâture eu plus offrant, et je laisserais Dead regarder tout ça en jouissant de voir autant de souffrance ! hurle-t-il à présent.

- Qu’est-ce que tu fous là ?!

J’éclate en sanglots pour la première fois depuis des mois lorsque j’entends Decease débarquer. Je ne réagis même pas à sa présence et à la dispute des deux mâles. Je pleure toutes les larmes de mon corps, prise par un élan de terreur qui me glace le sang. Il m’a choquée, martyrisée et mise en pièces en quelques mots. Je tremble comme une feuille, ma poitrine continue de me faire mal et respirer devient de plus en plus compliqué au fur et à mesure des sanglots.

- DEGAGE !

Mortem nous foudroie du regard.

- Ce n’est pas tes affaires, Decease.

- Oh si ! qu’est-ce que tu fois ici, à 2 heures du matin !

- Je venais expliquer le fonde de ma pensée à notre petite Faith.

Je sens le regard multicolore sur moi. Mais mes sanglots m’empêchent de réagir, mon corps tout entier est secoué par des spasmes. Ses mots résonnent en moi avec une telle violence que cela me tord le cœur. Bon sang : je commence à suffoquer, il faut que je respire, que mon corps est entré en défense.

J’ai besoin d’air.

Decease se rue vers moi en bousculant son père. Il tire le fauteuil et m’aide à me décrisper. Mon ventre me fait mal, je sens comme des contractions.

Il faut que je me clame.

- Alors réfléchit bien Faith. Réfléchis bien à ce que tu veux, parce je ne te raterai pas.

Si tu vas jusqu’à ce second procès, tu risques d’être davantage perdante.

Puis il disparait. Je ne sais pas quand, trop prise par ma crise d’angoisse, mes pleurs qui mouillent mon pull, et m’empêchent de voir mon beau-frère, le seul qui puisse m’aider à me calmer.

- Calme-toi… respire doucement… tu hyper ventiles et ce n’est pas bon.

Decease places des mains près de ma bouche pour tenter de calmer ma respiration. Je croise ses yeux bleus, ils sont remplis d’inquiétude, je vois bien qu’il se demande ce qui a pu me mettre dans cet état.

S’il savait les promesses cruelles que son père m’a dites, s’il savait que je sais qu’il en est capable. La Mort est capable de tout, comme de livrer son fils en parure à un autre. Alors pourquoi il m’épargnerait ? Surtout si je lui donne sa descendance, une fois ce bébé né, il pourra prendre le risque d’en avoir qu’un et me livrer à mon tour…

Seigneur.

Une nouvelle série de sanglots vient compliquer me respiration. L’air qui entre dans mes poumons me brule, j’ai l’impression que je vais tomber dans les pommes. J’essaie de me concentrer sur le regard bleu rempli d’âme de Decease, mais rien n’y fait.

- Respire ou tu vas accoucher et ce n’est pas encore le moment

Le son de sa voix se veut rassurante avec une touche d’amusement. Non ce n’est pas le jour pour accoucher. Ce n’est pas le moment pour ce que bébé viennent au monde, j’ai encore beaucoup de choses à régler avant que cet enfant ne naisse.

En commençant par amener son père.

Mes sanglots commencent à se calmer au bout de plusieurs minutes, ma respiration reprend un rythme normal, et mon corps cesse de trembler. Je ne quitte pas un instant les yeux rassurants de Decease qui me rappelle ceux de Dead.

- Je veux que tout ça cesse… je murmure d’une voix méconnaissable.

Decease me serre contre lui, ses mains caressent mon dos pour me rassurer.

- Moi aussi…

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Extrait ajouté par Caroline98 2016-01-03T20:26:21+01:00

— Pourquoi tu ne dors pas ? me questionne Louis d’un ton bourru. Je dévisage le vampire, il a quitté son célèbre costume impeccable pour le remplacer par un t‑shirt blanc et un bas de pyjama rayé. Il est de garde ce soir. Leurs foutus tours de garde. Decease est chez Solenn, Trenton sans doute chez lui en compagnie de Ripley, et Senan, est je ne sais où. Je m’inquiète pour le mâle, mais il est terrible, il ne veut pas qu’on l’aide ! Je ne sais plus quoi faire, Decease aussi est dépassé…nous sommes tous dépassés, et nous avons affaire à l’une des pires têtes de mule de notre famille. Je pensais être la reine des chieuses, mais Senan est le roi des emmerdeurs solitaires ! « Foutez-moi la paix, et laissez-moi souffrir en silence » doit être son crédo. Il faut dire que ses problèmes vont au-delà d’une simple querelle, c’est compliqué à gérer, surtout en plein milieu de ce bordel. Shri vient jusqu’au bureau, elle est toujours en tenue de travail noire, la pauvre, elle aurait dû rentrer chez elle depuis des heures !

-Depuis que j’ai un Alien dans le ventre qui a décidé de s’entraîner pour boxer, je réponds finalement au meilleur ami de mon amant. Shri réagit immédiatement, son visage prend une expression ravie, un sourire s’étend sur ses lèvres, ses yeux ont une lueur de joie. Elle a l’air contente pour moi, et je sens déjà un débordement d’affection qui va me mettre mal à l’aise.

— Oh, Madame, vous…

Louis et moi lui jetons un regard intrigué. Lui et moi, nous sommes sur la même longueur d’onde quand il s’agit de me traiter comme la 8e merveille du monde : je déteste ça, et lui aussi. Ce bébé, à mes yeux, bien que je sois consciente de son avenir, je le considère comme n’importe qui. Pas besoin d’en faire des montagnes dès que je prends un kilo. Je suis heureuse de sa future venue, mais qu’on ne me demande pas d’agir comme toutes ces imbéciles. Ce n’est pas moi, ce type de comportement.

— C’est la première fois ? m’interroge-t-elle en tentant de cacher son excitation.

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