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Liste des extraits

— Je veux m’adresser au peuple, annonça fièrement Jaskier.

— Soyez bref, vicomte.

Le poète se plaça au bord de l’échafaud, leva les bras. Un murmure parcourut la foule, puis le silence se fit.

— Hé, mes braves ! les héla Jaskier. Quoi de neuf ? Comment allez-vous ?

Après de longues minutes de silence, un homme qui se trouvait dans les derniers rangs s’exprima.

— Bah, on fait aller !

— C’est bien ! dit le poète en opinant de la tête. J’en suis très heureux. Bon, eh bien, nous pouvons commencer à présent.

— Maître exécuteur, dit avec une emphase exagérée le croque-mort, fais ton devoir.

Le bourreau se rapprocha et, conformément à la tradition ancestrale, s’agenouilla devant le condamné, baissant sa tête encapuchonnée.

— Pardonnez-moi, homme bon, dit-il d’une voix sépulcrale.

— Moi ? s’étonna Jaskier. Te pardonner ?

— Euh…

— Jamais de la vie.

— Beuh ?

— Jamais de la vie je ne te pardonnerai. En quel honneur ? Vous l’avez vu, ce plaisantin ! Dans un instant il va me couper la tête, et moi je devrais lui pardonner ? Tu te moques de moi ou quoi ? Dans un moment pareil, en plus ?

— Mais comment ça, monsieur ? se vexa l’exécuteur des hautes œuvres. Enfin, c’est la loi… la coutume… Le condamné doit d’abord pardonner à son bourreau. Mon bon monsieur ! Pardonnez ma faute, absolvez mon péché…

— Non.

— Non ?

— Non !

— Je ne l’exécuterai pas, déclara le bourreau d’un air sombre en se relevant. Qu’il m’absolve, ce fils de chien, sinon il n’en sortira rien de tout ça.

— Monsieur le vicomte, dit le croque-mort en saisissant Jaskier par le coude, ne rendez pas les choses plus difficiles. Les gens se sont rassemblés, ils attendent… Pardonnez-lui, il vous le demande gentiment… Allez, voyons…

— Non, un point c’est tout !

Le croque-mort s’approcha du bourreau.

— Maître exécuteur. Coupez-lui donc la tête sans son pardon, qu’en dites-vous ? Je vous donnerai une compensation.

Sans un mot, le bourreau tendit une main, grande comme une poêle. Le croque-mort poussa un soupir, prit sa bourse et y versa quelques pièces. L’exécuteur des hautes œuvres les regarda durant quelques instants, puis il serra le poing. À travers les fentes de son capuchon, ses yeux brillèrent avec malveillance.

— C’est bon, dit-il en rangeant l’argent et en se tournant vers le poète. Agenouillez-vous donc, monsieur l’entêté. Posez donc votre tête sur le billot, monsieur le malicieux. Moi aussi, si je veux, je peux faire le malin. Je vais vous trancher en deux fois. En trois fois, même, si j’y arrive.

— Je t’absous ! hurla Jaskier. Je te pardonne !

— Merci.

— Puisqu’il a pardonné, dit le croque-mort d’un ton morne, rends-moi l’argent.

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Extrait ajouté par Mijak 2015-01-11T17:43:51+01:00

Au croisement d'une rue, sur un mur, une inscription écrite à la chaux en lettres penchées disait : "FAITES L'AMOUR, PAS LA GUERRE." Juste en dessous, quelqu'un avait gribouillé, en lettres beaucoup plus petites : "Faites caca tous les matins."

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Ciri, comme si elle venait juste de se rendre compte de la gravité de la situation, poussa un cri perçant. Une première fois, puis une deuxième.

_ Eh bien, eh bien ! s'énerva le magicien. Nous sommes entrés courageusement dans la gueule du lion, la tête et l'épée bien droites, et nous avons peur à présent d'un vulgaire petit tube en verre ? Quelle honte, ma demoiselle !

N'ayant cure de ce qu'il pouvait penser, Ciri s'époumona une troisième fois au point de faire tinter tous les ustensiles du laboratoire.

Et le château de Stygg tout entier lui répondit par un hurlement et des cris d'alerte.

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C’ était à n’en pas douter un lac enchanté. Pour commencer, il était niché non loin des gorges de la vallée ensorcelée de Cwm Pwcca, cette vallée mystérieuse, éternel­lement nimbée de brume, célèbre pour ses enchantements et phénomènes magiques. Et puis il suffisait de le regarder. D’un bleu profond, intense et limpide, la surface de l’eau faisait immanquablement penser à un saphir. Elle était lisse comme un miroir, au point que le reflet des cimes du massif d’Y Wyddfa était bien plus beau que les montagnes elles-mêmes. Une brise légère, froide et vivifiante soufflait du lac et rien, pas même le saut des poissons ou le cri des oiseaux de mer, ne venait troubler le calme majestueux qui régnait alentour. Le chevalier en fut tellement impressionné qu’il frissonna. Mais plutôt que de continuer sa route le long de la crête, il dirigea son cheval vers le bas de la montagne, en direction du lac. Comme attiré par la force magnétique d’un sortilège dissimulé en contrebas, dans les limbes des eaux. Son cheval avançait prudemment parmi les rochers friables, renâclant de temps en temps, sensible lui aussi à l’aura magique qui les entourait. Parvenu sur la plage, le chevalier descendit de cheval. Tout en tirant son destrier par la bride, il se rapprocha du bord de l’eau où une vaguelette ondoyait parmi les galets colorés. Il s’agenouilla, faisant grincer sa cotte de mailles. Il plongea les mains dans le lac, effarouchant au passage le fretin – de minuscules poissons aux dents aussi acérées que de petites aiguilles – pour y puiser de l’eau. Il but lentement, précautionneusement ; l’eau glacée lui engourdissait les lèvres, la langue, et lui picotait les dents. Alors qu’il s’apprêtait à plonger de nouveau les mains dans l’eau, l’écho d’un son lui parvint. Il releva la tête. Comme pour confirmer que lui aussi avait entendu, son cheval renâcla. L’homme tendit l’oreille. Non, ce n’était pas une illusion. Il s’agissait bien d’un chant. Une femme, ou plutôt une jeune fille, chantait. Comme n’importe lequel de ses pairs, le chevalier avait été bercé depuis sa naissance par les chants des bardes et les récits de chevalerie, où, neuf fois sur dix, les mélodies et les lamentations des jeunes filles se révélaient être un appât : les hommes qui répondaient à l’appel de ces voix tombaient immanquablement dans un piège. Mortel, le plus souvent. Mais la curiosité l’emporta. Après tout, il n’avait que dix-neuf ans. Il était plein de courage et de spontanéité. Il devait au premier sa réputation, et à la seconde sa renommée. Il vérifia que son épée glissait bien dans son fourreau, après quoi il pressa son cheval et longea le bord de la plage en direction de l’endroit d’où provenait la voix. Il n’eut pas à aller bien loin.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-30T09:43:11+01:00

Le premier à franchir le pont fut M. Schweitzer, pointant en avant ses griffes et ses canines dignes de celles d’un loup.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-30T09:42:45+01:00

Il fallait bien le reconnaître, l’amulette de Fringilla n’était pas à la hauteur des espoirs placés en elle. Cette découverte, aussi fâcheuse fût-elle, ne surprit pas Geralt outre mesure : il n’avait pas cru un seul instant que la chrysoprase taillée et enchâssée dans une monture d’argent pourrait remplacer son médaillon de sorceleur à tête de loup. Du reste, Fringilla ne s’y était pas engagée le moins du monde. Sûre d’elle, la magicienne lui avait néanmoins garanti qu’après s’être harmonisée avec le psychisme de son propriétaire, l’amulette serait capable de diverses choses, y compris de le prévenir de tout danger.

Pourtant, soit les sortilèges de Fringilla n’avaient pas marché, soit Geralt et l’amulette n’avaient pas la même conception du danger. Alors qu’ils se dirigeaient vers les caves, la chrysoprase frémit de manière à peine perceptible au moment où ils coupèrent la route à un énorme chat roux qui paradait, la queue en l’air, dans la cour d’honneur. Le chat, du reste, dut capter un signal en provenance de l’amulette, car il décampa en miaulant d’effroi.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-10-30T09:41:28+01:00

D’un mouvement brusque il découvrit sa poitrine et exhiba trois médaillons en argent sur des chaînettes emmêlées. L’un avait la forme d’une tête de chat, le deuxième celle d’un aigle ou d’un griffon. Elle ne distinguait pas bien le troisième mais ce devait être un loup.

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Elle s’assit confortablement. Il fit de même. Les chevaux paissaient au bord de la forêt en broutant de l’herbe.

— Depuis le début, demanda Galaad. Depuis le tout début…

Après un moment de silence, elle s’emmitoufla soigneusement dans le plaid picte et commença son récit.

— Cette histoire, à mes yeux, ressemble de plus en plus à une histoire qui n’a pas de début. Je ne suis même pas certaine d’ailleurs qu’elle soit vraiment terminée. Le passé et l’avenir, tu dois le savoir, sont terriblement entremêlés. Un elfe m’a même dit que c’était comme l’histoire du serpent qui se mord la queue. Ce serpent, sache-le, s’appelle Ouroboros. Et le fait qu’il se mord la queue signifie que le cercle s’est refermé. Chaque instant de l’histoire abrite à la fois le passé, le présent et le futur. Chaque instant de l’histoire est porteur d’éternité. Comprends-tu cela ?

— Non.

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Extrait ajouté par fitz 2013-06-10T13:09:48+02:00

C’était à n’en pas douter un lac enchanté.

Pour commencer, il était niché non loin des gorges de la vallée ensorcelée de Cwm Pwcca, cette vallée mystérieuse, éternellement nimbée de brume, célèbre pour ses enchantements et phénomènes magiques.

Et puis il suffisait de le regarder.

D’un bleu profond, intense et limpide, la surface de l’eau faisait immanquablement penser à un saphir. Elle était lisse comme un miroir, au point que le reflet des cimes du massif d’Y Wyddfa était bien plus beau que les montagnes elles-mêmes. Une brise légère, froide et vivifiante soufflait du lac et rien, pas même le saut des poissons ou le cri des oiseaux de mer, ne venait troubler le calme majestueux qui régnait alentour.

Le chevalier en fut tellement impressionné qu’il frissonna. Mais plutôt que de continuer sa route le long de la crête, il dirigea son cheval vers le bas de la montagne, en direction du lac. Comme attiré par la force magnétique d’un sortilège dissimulé en contrebas, dans les limbes des eaux. Son cheval avançait prudemment parmi les rochers friables, renâclant de temps en temps, sensible lui aussi à l’aura magique qui les entourait.

Parvenu sur la plage, le chevalier descendit de cheval. Tout en tirant son destrier par la bride, il se rapprocha du bord de l’eau où une vaguelette ondoyait parmi les galets colorés.

Il s’agenouilla, faisant grincer sa cotte de mailles. Il plongea les mains dans le lac, effarouchant au passage le fretin – de minuscules poissons aux dents aussi acérées que de petites aiguilles – pour y puiser de l’eau. Il but lentement, précautionneusement ; l’eau glacée lui engourdissait les lèvres, la langue, et lui picotait les dents.

Alors qu’il s’apprêtait à plonger de nouveau les mains dans l’eau, l’écho d’un son lui parvint. Il releva la tête. Comme pour confirmer que lui aussi avait entendu, son cheval renâcla.

L’homme tendit l’oreille. Non, ce n’était pas une illusion. Il s’agissait bien d’un chant. Une femme, ou plutôt une jeune fille, chantait.

Comme n’importe lequel de ses pairs, le chevalier avait été bercé depuis sa naissance par les chants des bardes et les récits de chevalerie, où, neuf fois sur dix, les mélodies et les lamentations des jeunes filles se révélaient être un appât : les hommes qui répondaient à l’appel de ces voix tombaient immanquablement dans un piège. Mortel, le plus souvent.

Mais la curiosité l’emporta. Après tout, il n’avait que dix-neuf ans. Il était plein de courage et de spontanéité. Il devait au premier sa réputation, et à la seconde sa renommée.

Il vérifia que son épée glissait bien dans son fourreau, après quoi il pressa son cheval et longea le bord de la plage en direction de l’endroit d’où provenait la voix. Il n’eut pas à aller bien loin.

Le rivage était bordé de grands blocs erratiques, sombres, polis par les eaux ; on aurait dit des jouets de géants lancés négligemment ou abandonnés sur place après un après-midi passé à se distraire. Certains de ces rochers noirs comme l’ébène transparaissaient sous la surface limpide de l’eau du lac. D’autres, rincés par des vaguelettes, pointaient à l’air libre, rappelant des échines de léviathans. Mais la plupart s’étiraient le long de la plage jusqu’à la forêt. Ils étaient à moitié enfoncés dans le sable, laissant à l’imagination le soin de se représenter leur taille réelle.

Le chant qu’on entendait provenait justement de derrière ces rochers, le long de la côte. Quant à la jeune fille qui chantait, elle était invisible. Le chevalier pressa son destrier, le tenant par le mors et le filet pour éviter qu’il hennisse ou renâcle.

Les vêtements de l’inconnue étaient posés sur l’un des rochers du lac, qui ressemblait au plateau d’une table. Elle-même, nue, de l’eau jusqu’à la taille, faisait sa toilette tout en s’aspergeant et en chantonnant. Le chevalier n’arrivait pas à discerner les paroles de la chanson.

Rien d’étonnant à cela.

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Extrait ajouté par Na_nou 2024-01-31T20:49:51+01:00

— Toi, tu pensais ! (Le lansquenet le regarda d’un air de pitié.) Et avec quoi, je me demande un peu ! Toi, le balourd, si tu avalais un cafard avec ta soupe, on trouverait plus d’esprit dans tes boyaux que dans ton cerveau !

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